Pourtanton entend des voix discordantes, dont la plus cĂ©lĂšbre est venue de Londres : « La France a perdu une bataille mais pas la guerre » ; pour la circonstance, « obĂ©ir câest trahir et dĂ©sobĂ©ir câest servir ». Le gĂ©nĂ©ral Mollard, gouverneur militaire de la Corse, en est convaincu : « Si lâennemi dĂ©barque en Corse, lance-t-il Ă son Ă©tat-major, je rĂ©siste. » (1) Peu de
- Simone, viens vite voir ! Ils parlent de la gestapo de Lyon sur la 2. tu es toute pĂąle, quâest-ce qui tâarrive ? - Tu vois, ce type⊠Il serait plus jeune⊠Il serait en couleur⊠On dirait celui qui mâa torturĂ©e. » 2 fĂ©vrier 1972, Ă La Tronche, en IsĂšre, Simone Lagrange aperçoit Ă la tĂ©lĂ©vision le visage dâun homme quâelle semble reconnaĂźtre. Cet individu, le boucher de Lyon », serait le nazi qui lâaurait torturĂ© vingt-huit ans plus tĂŽt, 33 place Bellecour, Ă Lyon. Elle a des doutes. Est-ce bien lui ? Il faudrait quâelle le voit bouger pour en ĂȘtre certaine. Et qui est cette ombre qui se penche sur lâĂ©paule de Simone et la pousse Ă ne pas se replonger dans cette histoire qui ferait mal Ă tout le monde? Simone va revivre son enfance depuis 1939 et se remĂ©morer les annĂ©es de guerre, lâoccupation, les bombardements et ranimer ses souvenirs douloureux dâenfant juive dans la pĂ©riode la plus noire de lâhistoire de lâhumanitĂ©. © Evrard, Morvan, Walter - GlĂ©nat AprĂšs la vie dâIrena Sendlerowa, David Evrard et Jean-David Morvan se penchent sur celle de Simone Lagrange, et par ricochet sur les exactions de Klaus Barbie. Au-delĂ du drame de la dĂ©portation, les dĂ©gĂąts quâa fait la guerre au sein mĂȘme des familles est mis en exergue au travers du personnage de Jeanne. Orpheline recueillie Ă bras ouverts par la famille de Simone, elle passera du rĂŽle de victime Ă celui de bourreau en devenant lâĂ©minence grise des responsables de la gestapo. Simone Lagrange est nĂ©e Simy Kadosche. Elle deviendra lâun des tĂ©moins clĂ©s du procĂšs Barbie, mais ça, lâhistoire le racontera certainement plus tard. EngagĂ©e trĂšs jeune dans la RĂ©sistance, elle sera la face opposĂ©e de Jeanne, des CaĂŻn et Abel de la Seconde Guerre mondiale. © Evrard, Morvan, Walter - GlĂ©nat David Evrard montre une Simone dĂ©terminĂ©e et nâayant pas froid aux yeux. Câest une rĂ©elle enfant de la rĂ©sistance. Jeanne est satanique et porte en elle lâinjustice quâelle a vĂ©cu dâavoir perdu ses parents. Quant Ă Klaus Barbie, il porte en lui la fourberie des dirigeants nazis. Comment pourrait-on se mĂ©fier dâun brave homme qui caresse un chat ? Mais quand le regard de haine prend le dessus, le requin laisse apparaĂźtre ses dents acĂ©rĂ©es. Evrard a le pouvoir rare de rendre glacial un dessin ligne claire que lâon classerait tous publics. © Evrard, Morvan, Walter - GlĂ©nat Quand on parle de personnages aux pouvoirs exceptionnels, on pense Ă tort aux hĂ©ros de fiction. Simone Lagrange rejoint Irena Sendlerowa et Madeleine Riffaud dans la sĂ©rie des super-hĂ©roĂŻnes de la vraie vie dont jean-David Morvan a entrepris de raconter le destin. Laurent Lafourcade SĂ©rie Simone Tome 1 - ObĂ©ir câest trahir, dĂ©sobĂ©ir câest servir. Genre Drame historique ScĂ©nario Jean-David Morvan Dessins David Evrard Couleurs Walter Ăditeur GlĂ©nat Nombre de pages 72 Prix 15,50 ⏠ISBN 9782344043158 PubliĂ© le 11/05/2022.
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SortieBD : Simone â ObĂ©ir câest trahir, dĂ©sobĂ©ir câest servir. Lyon, 6 juin 1944. Alors que la famille Kadoshe se rĂ©jouit de lâannonce du dĂ©barquement des AlliĂ©s en Normandie, les
PubliĂ© le 16/03/2013 Ă 0000 , mis Ă jour Ă 1457 Le maire de Perpignan Jean-Marc Pujol a expliquĂ© vendredi les raisons qui le poussent Ă refuser la cĂ©lĂ©bration nationale du cessez-le-feu en AlgĂ©rie. "Monsieur le ministre, je choisirai le mot d'ordre de la RĂ©sistance française 'ObĂ©ir c'est trahir, dĂ©sobĂ©ir c'est servir'. Je dĂ©sobĂ©irai en mettant en berne le drapeau de notre pays sur la façade de la mairie de Perpignan pour respecter la mĂ©moire de tous ceux qui sont morts aprĂšs le 19 mars 1962". C'est sur ces mots que Jean-Marc Pujol conclut la lettre qu'il a envoyĂ©e dĂ©but mars au ministre dĂ©lĂ©guĂ© aux anciens combattants, Kader Arif. Dans la droite ligne de celle qu'il avait dĂ©jĂ adressĂ©e en dĂ©cembre au prĂ©sident de la RĂ©publique, et qu'il commençait en empruntant au DĂ©serteur de Boris Vian le cĂ©lĂšbre "Monsieur le prĂ©sident, je vous fais une lettreâŠ" Et vendredi Ă l'occasion d'une confĂ©rence de presse, Jean-Marc Pujol a poursuivi le parallĂšle entre la guerre d'AlgĂ©rie et la 2de Guerre mondiale. "Le 19 mars 1962, c'est la dĂ©cision unilatĂ©rale de la France de cesser le feu en AlgĂ©rie. Ce n'est pas un armistice. On ne cĂ©lĂšbre pas le 10 juillet 1940, jour oĂč le Front populaire a votĂ© les pleins pouvoirs Ă PĂ©tain. On ne cĂ©lĂšbre pas le jour oĂč l'on a baissĂ© les bras. C'est pourquoi j'ai l'impression qu'en dĂ©sobĂ©issant, je sers aussi mon pays", a-t-il dĂ©veloppĂ©. "C'est aprĂšs le 19 mars qu'il y a eu le plus d'exactions, d'enlĂšvements, sans compter que la France a abandonnĂ© les harkis, qui Ă©taient des soldats français. Demander de pavoiser le fronton des mairies, d'un point de vue intellectuel je ne peux l'accepter, et d'un point de vue politique encore moins". Mardi prochain, la municipalitĂ© ne participera donc Ă aucune commĂ©moration. "J'ai demandĂ© par mesure de solidaritĂ© Ă mon Ă©quipe qu'il n'y ait personne de la mairie", a encore prĂ©cisĂ© le maire, rejetant les accusations de ses opposants. "Cela fait 30 ans qu'on m'accuse d'Ă©lectoralisme en la matiĂšre. Je ne veux pas en rajouter. Je considĂšre que ce n'est pas la bonne date, mais je ne veux pas jeter l'anathĂšme". Quant Ă la symbolique du drapeau en berne, jugĂ©e choquante par les anciens combattants de la Fnaca, le maire estime au contraire qu'il s'agit d'un geste de respect "Ă la mĂ©moire de tous ceux qui sont morts pour la France en AlgĂ©rie, sans n'oublier personne".
LaderniĂšre Ă©puration frappe de maniĂšre massive (plus de 10000 individus) des gradĂ©s sortis lessivĂ©s de la perte de lâEmpire et dĂ©cidĂ©s, comme en juin 1940, Ă prendre comme slogan « obĂ©ir câest trahir, dĂ©sobĂ©ir, câest servir ».