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Vous aimez ce film, notez le !Personne n'a encore voté pour ce film ! L'essor des grands magasins au siÚcle dernier à travers l'histoire d'une orpheline qui monte à Paris pour travailler chez son oncle marchand de draps. Titre original Au bonheur des damesFiche mise à jour le 12/11/2019Année de production 1930Réalisé par Julien DuvivierActeurs principaux Dita Parlo, Nadia Sibirskaïa,
AuBonheur des Dames est un film français de Julien Duvivier, son dernier film muet, rĂ©alisĂ© en 1930 d'aprĂšs le roman Au Bonheur des Dames d'Ămile Zola.Une autre adaptation sera tournĂ©e en 1943 par AndrĂ© Cayatte : Au Bonheur des Dames. dbpedia-owl:wikiPageID: 2430076 (xsd:integer) dbpedia-owl:wikiPageLength: 2355 (xsd:integer) dbpedia
Le deal Ă ne pas rater Coffret PokĂ©mon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en français oĂč le ... Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives CorbeillePartagez AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Ven 19 FĂ©v - 1908 Avec mes gains au casino, je me suis achetĂ© une casquette de yachtmanAvec mes pertes, j'aurais pu me payer le casino ! Dingue comme ce simple mot pouvait faire briller les yeux de Gabrielle. Bien entendu, officiellement, elle nâavait pas grand-chose Ă faire ici, nâĂ©tant pas inscrite Ă Fordham. Mais en tant quâancienne Ă©lĂšve frĂ©quentant quelquâun qui Ă©tait toujours Ă©lĂšve, elle en avait bien le droit, aprĂšs tout ? Et, mĂȘme dans le cas contraire, elle se souciait bien peu de cela. Elle allait entrer, point sâĂ©tait prĂ©parĂ©e pendant de longues heures pour cela. Trouver une belle robe â noire lĂ©gĂšrement pailletĂ©e â pour la soirĂ©e, des escarpins Ă talons â histoire de gagner quelques centimĂštres â ainsi que ses cheveux, Ă nouveau oranges aprĂšs le rouge, coiffĂ©s et bouclĂ©s. Un lĂ©ger maquillage par-dessus le tout, une petite veste et elle Ă©tait prĂȘte Ă partir. Prenant clĂ©s et sac Ă main, elle sortit de chez elle, priant pour ne pas croiser le chemin dâun voleur Ă lâarrachĂ©e en passant. Elle nâavait Ă vrai dire aucune idĂ©e de la somme que contenait son portefeuille. Des centaines, des milliers peut-ĂȘtre. Lâargent nâavait que peu dâimportance pour elle. Surtout pour une soirĂ©e casino, oĂč lâimportant serait de sâamuser, de dĂ©penser sans compter. Et, cela, elle le faisait Ă la talons claquaient en rythme sur les pavĂ©s, alors quâelle sâapprochait du night club en question. On entendait dĂ©jĂ la musique, les rires et les cris, rien quâen Ă©tant dehors. Lâambiance devait ĂȘtre Ă son comble, lâalcool coulant sans doute Ă flots. Parfait, elle adorait cela. Le tout serait de retrouver Christofer dans cette foule. AprĂšs tout, câĂ©tait un moyen comme un autre de fĂȘter la Saint Valentin. Elle avait beau se la jouer française romantique, elle se voyait mal passer la soirĂ©e au restaurant face Ă lui, avec plein de ballons roses horribles partout. Peut ĂȘtre une simple soirĂ©e chez lui aurait suffit, avec un film, un petit repas et sans doute quelques gratouillements sur sa guitare. Mais lâappel du jeu sâĂ©tait fait plus fort. De toute façon, lâun comme lâautre dĂ©pensaient sans compter. Cela risquait donc dâĂȘtre des plus son entrĂ©e, elle ne put quâentendre les fameux bruits de machines Ă sous, piĂšces tintant joyeusement lorsquâelles tombaient, cris de joie ou de dĂ©sespoir des joueurs. Messieurs, faites vos jeux. » Trente dollars sur le 24 rouge » Nous avons un gagnant ! FĂ©licitations ! ». Les yeux de Gabrielle se faisaient brillants et malicieux, alors quâelle se frayait un chemin dans la foule. Parfois, les Ă©tudiants la reconnaissaient, la faisant se retourner sur son passage. Sourires, paroles rapidement Ă©changĂ©es, quelques bises mĂȘme, avant de reprendre sa route, se faisant difficilement un chemin partout ces gens bien trop grands pour elle. Heureusement quâelle ne sâĂ©tait pas contentĂ©e dâun On se retrouve lĂ bas », donnant un point de rendez-vous prĂ©cis. Retrouver Christofer lĂ dedans ? Mission quasi-impossible. Quelle idĂ©e elle avait eue, vraiment, que de croire que cela serait plus simple que dây aller ensemble, lui venait la chercher Ă son appartement. Quelle tĂȘtue elle faisait, le bar fut bientĂŽt dans son champ de vision, et lui avec. Le cĆur de Gabrielle se mit Ă battre plus fort, son sourire devenant sincĂšre et doux, alors quâelle sâapprochait de lui. Elle posa une main sur son bras, se hissant comme toujours sur la pointe des pieds pour atteindre ses lĂšvres, les talons aidant. â Hey ! PrĂȘt Ă dilapider une bonne partie de la fortune Dumoulin en une soirĂ©e ? Dis-moi que tu sais jouer au poker, jâai toujours rĂȘvĂ© de faire la femme pulpeuse regardant son mari jouer ! Enfin, sans le cigare pour toi ! InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Ven 19 FĂ©v - 2208 Une soirĂ©e dans un casino improvisĂ© ; toujours plus original quâun repas dans un restaurant chic qui se terminerait par deux ou trois chocolats. Pas moins casse-tĂȘte, par contre. Dans un restaurant chic, il faut bien sâhabiller. Mais dans un simili-casino, câest obligĂ© de porter le costume-cravate ou bien le port du jean Ă©tait tout Ă faire correct ? Gros dilemme. Disons que si Christofer pouvait Ă©viter de sortir un smoking, il serait plus que joyeux. Ăa lui faisait plutĂŽt bien, en fait, malgrĂ© tous les tatouages ; il Ă©tait le seul Ă ne pas sâen rendre compte. Bon, au pire il pouvait faire un mĂ©lange. Un jean ni trop serrĂ© ni trop large, noir pour passer inaperçu, Ă la place du pantalon habituel, et un veston juste un peu plus simple que celui du tuxedo habituel par-dessus une chemise blanche. Et la cravate noire, bien sĂ»r, ça il ne passerait pas par-dessus. En gros, câĂ©tait chic sans donner mal au cĆur Ă cause dâun excĂšs. LâidĂ©al. Faudrait quâil se convertisse en styliste. Ou vĂ©rifier que tout est en ordre avant de partir, donner Ă manger et de lâeau Ă Eli le chien âquâil avait bien Ă©videmment Ă©tĂ© acheter Ă lâanimalerie le lendemain de sa toute premiĂšre rencontre avec le chat de Gaby-, apporter le portefeuille, les clĂ©s de maison et de voiture âune jolie Mazda 3 bleue turquoise sur laquelle il avait arrĂȘtĂ© son choix en septembre quand il en avait eu assez de prendre le bus-, le tĂ©lĂ©phone portable juste au cas, un paquet de chewing gum Ă la menthe âdifficile de ne pas en mĂącher sans arrĂȘt quand on en prend lâhabitude- et faire une derniĂšre vĂ©rification des cheveux avant de finalement partir. Il sâennuyait dĂ©jĂ de son toutou, dâailleurs. CâĂ©tait limite sâil ne tĂ©lĂ©phonait pas Ă une baby-sitter chaque fois quâil sâabsentait. Papa Tofer arriva en mĂȘme pas trente minutes tout le monde Ă©tait en train de faire des bĂ©bĂ©s, donc presque pas de voitures en ville sur la rue oĂč ce trouvait le LoungeApple. Par prĂ©caution, il tourna pour aller se garer dans une ruelle adjacente, tout comme pas mal tout le monde, en fait. Bah. Il verrouilla ses portiĂšres, ce qui activa en mĂȘme temps lâalarme. Pas comme sâil prĂ©voyait lâentendre de lâintĂ©rieur, mais câĂ©tait automatique. Bon, souffler une derniĂšre fois et entrer dans lâendroit presque surpeuplĂ© oĂč les bruits ne manquaient pas. En tout cas, lâambiance Ă©tait rĂ©ussie. Gabrielle et lui avaient conclu de se retrouver devant le bar, il chercha donc lâendroit des yeux et sây dirigea. Mieux valait ne rien commander pour lâinstant et attendre la jeune femme qui Ă©tait sans aucun doute sur le point dâarriver. NâempĂȘche, ça aurait Ă©tĂ© tellement plus simple d'aller la chercher. Elle doutait probablement encore de ses capacitĂ©s de conducteur, ne fallut mĂȘme pas cinq minutes pour quâune main ne se pose sur le bras de Toffee. Ah tiens, il surveillait lâarrivĂ©e de la chevelure rousse, mais clairement pas assez attentivement. Il se pencha quand il la vit se mettre sur la pointe des pieds âfallait bien lui laisser croire quâelle pouvait lâatteindre simplement en portant des talons hauts et en se remontant- pour lâembrasser. Rapidement, mais adorablement.â Jâai jouĂ© au poker une fois dans ma premiĂšre annĂ©e dâuniversitĂ© et jâai beaucoup regrettĂ© mes vĂȘtements au cours de la partie. Au pire je ferai le monsieur perdu regardant sa femme jouer, cigare en plus pour toi. Ou bien je tenterai le tout pour le tout et demain je dĂ©mĂ©nage dans une boite en le poker nâĂ©tait vraiment pas son truc. Enfin, il nâavait jamais jouĂ© avec de lâargent, mais ça lui avait pendant une longue soirĂ©e coĂ»tĂ© de se dĂ©shabiller Ă maintes reprises. Ăa avait suffit Ă le dĂ©moraliser. Par contre il Ă©tait champion aux Ă©checs ! Dâaccord, dĂ©jĂ moins valorisant. â Mais jâaime bien le Blackjack. Et jâsuis prĂȘt Ă tenter nâimporte quoi vu que jâai pas de limite budgĂ©taire. MĂȘme le poker sâil le devait avoir environ deux-milles dollars dans son portefeuille. En coupures de vingt dollars, câĂ©tait franchement trĂšs Ă©pais. Et probablement pas nĂ©cessaire puisque le budget de 99% des joueurs autour dâeux Ă©tait sans aucun doute beaucoup plus bas. Raisonnable. Faudrait quâil fasse des efforts pour que personne aux alentours ne comprenne quâil Ă©tait moins dans la norme » quâon le croyait. Surtout quâil pouvait reconnaitre quelques visages autour. Tofer se pencha pour aller poser un baiser sur la joue de Gaby, presque par principe, puis la prit par la main en la regardant Ă nouveau, un lĂ©ger sourire se dessinant sur ses lĂšvres. â Jâaime ta robe. Tâes super jolie dedans. Quoi que tu lâes tout le temps, mais ça fait toujours spĂ©cial de te voir en robe. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Sam 20 FĂ©v - 1711 Elle avait beau savoir que câĂ©tait tenue correcte exigĂ©e », le voir habillĂ© comme cela avait quelque chose de fascinant. Cela la dĂ©rangeait seulement parce quâelle ne pouvait plus voir ses tatouages. CâĂ©tait dĂ©concertant, tant elle Ă©tait habituĂ©e Ă admirer sa peau encrĂ©e â sans oublier le fait quâelle sâĂ©tait un jour amusĂ©e Ă tous les compter. Mais cela lui allait bien. Plus que bien, dâailleurs. Quelque chose quâelle apprĂ©cierait voir plus que ce soir lĂ , bien sur, il se baissa pour se laisser embrasser. Elle en avait lâhabitude, Ă force, et prĂ©fĂ©rait passer outre cela. Il Ă©tait grand, elle Ă©tait petite, fin de la discussion. Rapide baiser du bout des lĂšvres, cela suffisait. Non pas que de lâembrasser Ă pleine bouche lâaurait dĂ©rangĂ©e. Mais pas en plein lieu public comme cela. Elle connaissait assez lâadorable timiditĂ© de Christofer pour conversation alla naturellement vers le poker, grand sujet de la soirĂ©e. Elle avait appris Ă le jouer, des annĂ©es plus tĂŽt, avec des bonbons comme mise de jeu. Uniquement parce que leurs parents nâĂ©taient pas assez fous pour laisser la progĂ©niture dilapider leur argent Ă droite et Ă gauche. Elle Ă©tait bien piĂštre joueuse, dâailleurs. Sans doute la capacitĂ© Ă cacher ses Ă©motions qui lui faisait Tâauras le droit dâinstaller ton carton dans mon salon, va !Elle doutait fortement que Christofer puisse jouer jusquâĂ en perdre sa maison, tout de mĂȘme. Celle-ci valait une vraie petite fortune, aprĂšs tout. Et puis, les billets, câĂ©tait bien, parce quâils en avaient Ă gogo. Sâil se mettait Ă plaquer son trousseau de clĂ©s sur la table de jeu, par contre, elle aurait toutes les chances dâintervenir. Il ne fallait pas abuser des bonnes ? Oui, pourquoi pas ! Elle nây avait jamais vraiment jouĂ©, lui prĂ©fĂ©ra la roulette et son hasard. Mais il fallait bien un dĂ©but Ă tout, nâest-ce pas ? De toute façon, ce nâĂ©tait pas comme si elle avait peur de se ruiner dĂ» au fait quâelle ne connaissait pas les rĂšgle. Cela avait, au contraire, quelque chose dâamusant et dâ dĂ©posa alors un baiser sur sa joue, la complimentant sur sa tenue. Rien que pour de telles paroles, elle se serait bien habillĂ©e en robe tous les jours ! Mais ce nâĂ©tait pas franchement son truc. Elle nâaimait pas montrer ses jambes, ses genoux bien trop maigres. Au pire, elle mettait toujours des collants opaques. LĂ , elle se sentait un peu mise Ă nue. Mais sâil aimait cela, le jeu en valait bien la chandelle, aprĂšs tout. Heureusement quâil faisait plutĂŽt sombre, dâailleurs. Cela cachait ses joues rouges de gĂšne et de plaisir face au Merci. Câest une⊠En fait, on sâen fout un peu du nom du couturier. Jâen ai quelques rares autres en stock, si ça tâintĂ©resse. Mais tâes pas mal non plus. Ca cela changeait de ses habituels tee-shirts Drop Dead. SâĂ©tait-il rendu compte, dâailleurs, quâelle lui en avait chipĂ© un, Ă force ? Sans doute. CâĂ©tait assez sympa, pour trainer toute la journĂ©e dans son appartement, comme assez parlĂ© vĂȘtements. Ils nâĂ©taient pas venus pour cela, aprĂšs tout. Prenant sa main, elle le trainant jusquâĂ la caisse, sortant tout naturellement trois billes de deux cent dollars de son portefeuille. Contrairement Ă son amoureux, elle ne se cachait pas vraiment dâavoir de lâargent, gardant simplement secret son statut de petite hĂ©ritiĂšre. Les jetons rouges et bleus tintaient joyeusement, alors quâils tombaient dans lâĂ©norme gobelet que lui tendit ensuite la caissiĂšre. Six cent dollars de jetons. attendit quâil en eut fait de mĂȘme avant de le trainer jusquâĂ une table de blackjack. Il voulait y jouer, il allait y jouer. Et pas quâun peu. Elle se jucha sur lâun des tabourets, Ă ses cĂŽtĂ©s, posa cinq petits jetons devant elle. Bien, maintenant il ne restait plus quâĂ devenir ce quâil fallait faire. Carte, carte, carte. Le joueur Ă sa droite tapota de lâindex sur le dos de ses cartes, il reçut une carte. Ok, ça, ça marchait. Sourcils froncĂ©s, elle regardait ses jetons partir Ă chaque manche, en gagnant une elle ne savait comment. Au bout dâun moment, tout de mĂȘme, elle se pencha vers Christofer, lui chuchotant Ă lâ Okay, je comprends rien de ce que je fais, câest marrant. Mais explique moi quand mĂȘme, chĂ©ri, sâil te plait !Sourire adorable de circonstance, bien entendu. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Dim 21 FĂ©v - 1044 â Whoa, ça fera un peu comme du valait quand mĂȘme Ă©viter de miser tout et nâimporte quoi, par contre. Sâil pouvait garder son chez lui et Ă©viter dâhabiter dans une boĂźte de sĂšche-linge, il nâen serait pas plus malheureux. De toute façon, ses deux-milles dollars dans ses poches Ă©taient un montant extrĂȘmement Ă©levĂ© Ă son goĂ»t, et il Ă©tait hors de question quâil en dĂ©passe. Au mieux quelques cents pourraient ĂȘtre misĂ©s, rien de plus. Le but nâĂ©tait aprĂšs tout pas rĂ©ellement de gagner de lâargent. CâĂ©tait lâidĂ©e du Blackjack semblait plaire, câĂ©tait un bon dĂ©but ; commencer en terrain connu avant de sâaventurer dans tous les jeux de cartes dont il ne soupçonnait peut-ĂȘtre mĂȘme pas lâexistence. DĂšs que les petits bonjours trognons Ă souhait seraient terminĂ©s, ils pourraient sâaventurer dans la jungle de jetons.â Je savais trop pas quoi porter. Jâavais pas envie dâavoir lâair de me rendre Ă un mariage non plus. Jây ai Ă©tĂ© mĂ©thode chic simplifiĂ©e. Et oui, ça pourrait mâintĂ©resser, pour dâautres occasions un peu reste du temps, il nâavait rien contre les vĂȘtements beaucoup plus simples. Jolis mais sans prĂ©tention et qui ne le forçaient pas Ă prendre une heure et mille prĂ©cautions pour dĂ©tacher les boutons. Plus pratique un peu. Enfin bref, lĂ nâĂ©tait pas la gros, il Ă©tait vraiment temps de⊠se lĂącher. Difficile Ă faire sans alcool dans le corps ! Ăa finirait bien par venir, mais faudrait quâil pense Ă se contrĂŽler un peu pour Ă©viter de finir comas dans son lit ou celui de Gaby. Ou encore sur un sofa, le sol ou le comptoir de la cuisine. Ouais, câĂ©tait arrivĂ© une fois, ses colocataires avaient dâailleurs eu une sacrĂ©e surprise. se contenta donc de suivre Gabrielle et de lâimiter, Ă la diffĂ©rence prĂšs quâil nâĂ©changea que deux-cents dollars pour commencer. Sâil avait fallu quâil en sorte six-cents en billets de vingt, ça aurait Ă©tĂ© long. Bon, deux-cents dollars de jetons de son cĂŽtĂ© dans son gobelet alors quâil suivait Gaby qui avait quand mĂȘme rĂ©ussit Ă localiser une table de Blackjack. Sâinstaller, faire une mise, attendre sa premiĂšre carte. Un quatre, yuck. Surtout que Gaby avait un dix et que le croupier venait de se taper un neuf. DeuxiĂšme carte⊠Un sept. Horreur. Contre un as pour Gabrielle, merde, elle jouait fort la clĂ©mentine ! Comment mettre son copain au tapis en cinq secondes. Bon, deuxiĂšme mise. TroisiĂšme, quatriĂšme, cinquiĂšme⊠CâĂ©tait assez partagĂ©. Vraiment de la chance. Avoir Ă©tĂ© plus douĂ©, il se serait sĂ»rement habituĂ© Ă compter les cartes pour sâaider. Mais bon, câĂ©tait illĂ©gal de toute façon, mieux valait ne pas faire de connerie. Il en Ă©tait Ă dix-huit durant une Ă©niĂšme mise quand Gabrielle se pencha pour lui chuchoter Ă lâoreille, lui demandant des explications. Ah bah tiens, pour une fois quâil savait quelquâun chose concernant la vie rĂ©elle quâelle ne savait pas ! Donc, si elle lâavait butĂ© en mĂȘme temps que le croupier, câĂ©tait quâelle avait de la chance. Bon Ă savoir !Toffee sourit, se reculant lĂ©gĂšrement pour la regarder. Il lui expliqua rapidement les rĂšgles du jeu, Ă voix basse, insistant sur la valeur des cartes ainsi que le fait quâelle ne devait pas faire sauter le vingt-et-un. Ce nâĂ©tait peut-ĂȘtre pas tellement clair mais, de toute façon, elle ne semblait pas rĂ©ellement nĂ©cessiter Ă ce point des explications puisquâelle les avait dĂ©jĂ butĂ©s trois ou quatre fois juste avec ses deux premiĂšres cartes qui Ă©galisaient vingt-et-un sur le coup. HonnĂȘtement, Christofer aurait pu passer sa soirĂ©e Ă cette table. Des gens Ă©taient arrivĂ©s entre temps pour jouer avec, ou plutĂŽt contre eux, et ça mettait franchement de la vie. Mais mieux valait couper avant que Gaby ne commence Ă se faire chier, parce que ça commençait Ă faire un bon moment quâils Ă©taient lĂ .â Jâcommence Ă avoir soif. On pourrait aller se chercher un truc Ă boire au bar et aprĂšs tu pourrais mâexpliquer comment jouer au poker de façon Ă ne pas tout perdre, quâest-ce que tâen penses ?En fait, il avait envie de se taper dâun peu de tout ce qui se trouvait dans lâendroit. Niveaux jeux, Ă©videmment. Mais pas trop longtemps non plus. Pas quâil avait prĂ©vu quoi que ce soit de romantique et cucul Ă souhait pour quand ils en auraient assez et rentreraient, mais il nâavait pas non plus envie de dessĂ©cher devant une table quelconque. Jouer, apprivoiser lâendroit, sâamuser sans ruiner le plaisir avec un surplus. Pas de surconsommation, et câĂ©tait Ă©galement valable pour lâalcool. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mer 24 FĂ©v - 141 Cela avait quelque chose dâamusant dâessayer de deviner les rĂšgles dâun jeu dont elle ne connaissait strictement rien. Elle tentait dâanalyser chaque mouvement mais, au final, elle voyait plus de jetons partir du cĂŽtĂ© du croupier que venir vers elle. Ce nâĂ©tait quâĂ moitiĂ© frustrant, compte tenu du large gobelet encore rempli quâelle avait calĂ© entre ses genoux dĂ©nudĂ©s. Sourcils froncĂ©s formant une unique barre dorĂ©e au dessus de ses yeux, elle dĂ©taillait avec prĂ©cision le jeu, sans succĂšs. Ainsi, lorsquâune petite pile de jetons lui fut enlevĂ©e, elle finit par renoncer, prenant lâoption de facilitĂ© demander Ă Christofer. Il souriait, le bougre, parfait premier de classe adorant enseigner son savoir aux ignorants. Mais elle ne pouvait lui en vouloir, prĂ©fĂ©rant boire ses paroles en tentant dây comprendre quelque chose. Ses sourcils se fronçaient plus encore, mais le dĂ©bit des paroles de son homme Ă©tait bien trop rapide pour quâelle puisse assimiler toutes les rĂšgles en une unique Ă©coute. Tant pis, elle prendrait ce quâelle avait compris et ferait au feeling pour le reste. Cela ne devait pas ĂȘtre bien compliquĂ©, aprĂšs tout, si elle avait dĂ©jĂ gagnĂ© quelques manches sans le jeu reprit alors, sâaccĂ©lĂ©rant mĂȘme lorsque dâautres personnes virent occuper les deux places libres Ă sa droite. Cartes Ă©changĂ©es, volant au raz du tapis vert, jetons faisant le passe-passe, yeux de Gabrielle suivant chaque mouvement avec un air studieux quâon ne lui connaissait guĂšre. Pourtant, lorsquâelle nâeut finalement plus de jetons devant elle, elle se lassa. Perdre nâest pas amusant, pas lorsque lâon ne comprenait ce fut Ă ce moment-lĂ que Christofer lui proposa dâarrĂȘter les frais et dâaller boire quelque chose Ă la place. Bonne idĂ©e. Elle souriait doucement, mais ses lĂšvres sâĂ©tendirent en un plus grand sourire encore lorsquâil parla poker. Elle se permit mĂȘme un petit rire, avant de rĂ©pondre - Câest Ă ce moment-lĂ que je tâavoue ĂȘtre une quiche Ă ce jeu, câest ça ? Enfin, je me dĂ©brouille maisâŠMais elle avait appris Ă jouer avec une bande dâadolescents de quatorze ans. Autant dire que, pour gagner, Gabrielle nâutilisait pas que les atouts quâelle avait dans sa main. Mais mieux valait passer cet intĂ©ressant dĂ©tail, Ă©trangement. Quoi que, si elle se trouvait attablĂ©e avec plusieurs Ă©tudiants â masculins et plein dâhormones, tant quâĂ faire â, baisser doucement le dĂ©colletĂ© de sa robe pourrait faire partie de sa technique de jeu. Enfin, elle avait temps dây penser, tout de le suivit donc gentiment jusquâĂ lâendroit dâoĂč ils venaient, sâaccoudant au comptoir avec dĂ©licatesse lorsquâils furent arrivĂ©s. Autant jouer la carte de la grĂące et de la fĂ©minitĂ© jusquâau bout, aprĂšs tout, câĂ©tait la Saint Valentin. Elle nâallait pas jouer son garçon manquĂ©, comme elle savait si bien le faire, et commander vodka pomme sur vodka pomme jusquâĂ voir tourner le dĂ©cor. Cela manquait cruellement de classe. Et elle devait avoir tous ses esprits pour les prochains jeux, Un kir royal, sâil vous remplaçons la boisson dâalcoolique avertie contre la boisson de petite pĂ©tasse alcoolisĂ©e et gloussante, câĂ©tait tellement mieux. Mais bon, le champagne restait du champagne. Français, quoi. Et, Ă voir le nom de la bouteille que le barman sortait, il ne sâagissait pas du plus Ă©cĆurant que lâon pouvait trouver sur le marchĂ©. Elle attendit que Christofer soit servi Ă©galement avant de lever doucement son verre, sourire de petite amie amoureuse de Joyeuse Saint Valentin, quand mĂȘme. Tu mâexcuseras de ne rien avoir achetĂ©, jâespĂšre ?On passera outre le discours habituel sur cette fĂȘte ĂŽ combien commerciale, quâil ne fallait pas un seul jour de lâannĂ©e pour sâaimer et tout le reste. A vrai dire, elle avait un cadeau, de son cru. Mais il fallait attendre dâĂȘtre Ă son appartement, avec la guitare dans les mains, sâil voulait le trempa Ă peine ses lĂšvres dans le liquide pĂ©tillant, voulant dĂ©jĂ repartir Ă lâassaut des tables de jeu. CâĂ©tait plus fort quâelle, aprĂšs tout. Heureusement que lâappel du jeu ne se faisait quâune fois entrĂ©e dans le casino. Elle aurait dilapidĂ© tout lâhĂ©ritage familial en peu de temps, dans le cas Poker, donc ? Ou tu prĂ©fĂšres admirer mes chances incroyablement nulles Ă la roulette ? InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Dim 28 FĂ©v - 2012 LâidĂ©e de finalement lĂącher le Blackjack pour aller boire un verre et tenter leur chance au poker sembla plaire Ă Gabrielle. MĂȘme si Christofer sâattendait Ă ce quâelle soit douĂ©e Ă ce jeu, en fait. Mais bon, elle ne pouvait pas ĂȘtre pire que lui, de toute façon. Enfin, sâil avait appris Ă jouer avant de se lancer dans une partie, ça lâaurait probablement aidĂ© Ă garder ses vĂȘtements, mais dĂ©tail. Il avait trop bu ce soir-lĂ pour se faire chier Ă apprendre les rĂšgles.â ⊠mais de toute façon tu mâassassinerais quand mĂȘme si on jouait lâun contre lâautre. Le bar arriva bien vite, tout comme la commande de Gaby. Bon, de son cĂŽtĂ© de serait un peu moins classy, sans tomber au stade de la biĂšre, Ă©videmment. De toute façon, câĂ©tait loin dâĂȘtre ce quâil prĂ©fĂ©rait. Mieux valait Ă©viter la vodka, qui Ă©tait le meilleur moyen de le placer avec la tĂȘte dans la toilette pour toute la journĂ©e du lendemain. En fait, les cocktails, câĂ©tait pas trop son truc. Il en connaissait quelques uns de nom sans jamais y avoir goĂ»tĂ©. Pauvre enfant vendu aux shooters de peu importe quoi. Bon, il reviendrait plus tard pour un truc plus osĂ©, pour lâinstant il allait faire simple, go pour un Bloody Mary, tout simplement parce quâil nâavait pas envie de se casser la tĂȘte Ă chercher un truc plus original Ă boire et que le cĂ©leri lui Ă©tait tout de suite venu en tĂȘte. Et puis, le sel de peu importe quoi sur le rebord du verre, câĂ©tait juste trop bon. Ahem. Il rangea son portefeuille quâil avait dĂ» sortir pour payer et regarda Gabrielle qui levait son verre, souriante. Cela le fit sourire un peu plus, mĂȘme si les coins de sa bouche Ă©taient dĂ©jĂ lĂ©gĂšrement retroussĂ©s depuis un bon moment. Et lĂ , le coup de grĂące le cadeau de Saint-Valentin. Ăvidemment ! Lui qui avait pensĂ© Ă chaque petit dĂ©tail de sa soirĂ©e jusquâĂ couper les griffes du chien pour Ă©viter quâil brise les sofas en son absence, il avait oubliĂ© ce gros truc-lĂ , qui aurait dĂ» ĂȘtre prioritaire dans son esprit. Au moins, Gaby ne lui avait rien achetĂ© non plus. Ăa aurait Ă©tĂ© le pire, de recevoir un cadeau sans en faire. Et merde. Il pourrait bien lui apporter des fleurs le lendemain, au moins. Surtout par principe.â J'viens de comprendre Ă lâinstant pourquoi mes ex m'ont laissĂ©. J'oublie toujours le foutu cadeau de Saint-Valentin. Fais-toi plaisir Ă ne jamais penser au mien. Au moins, il pouvait se consoler en se disant que câĂ©tait difficile de trouver un cadeau Ă une fille qui pouvait tout avoir. Mais bon, en mĂȘme temps, câĂ©tait lâintention qui comptait⊠Hey, câĂ©tait pas comme sâil ne pensait jamais Ă elle ; il avait compris, suivant le modĂšle de son pĂšre, que de petites attentions ici et lĂ font toujours toute la diffĂ©rence dans un couple. Ses parents vivaient toujours le grand amour parce que monsieur Green achetait souvent des fleurs Ă sa femme, mĂȘme sans occasion spĂ©ciale. Toffee avait suivi lâexemple, tout simplement. Pas nĂ©cessairement toujours avec des fleurs, mais parfois mĂȘme des stupiditĂ©s peuvent changer le monde. â Lâun ou lâautre, ça me va. Jâavoue que la roulette câpas trop casse-tĂȘte. Mais franchement, jâvais te suivre toute la soirĂ©e, jâcrois que je connais aucun jeu de casino Ă part le Blackjack. En mĂȘme temps, câest la premiĂšre fois que jâentre dans un endroit du genre, vu que jâai pas lâĂąge. Dâaccord, son Ăąge ne lâavait jamais empĂȘchĂ© de se frayer un chemin Ă lâintĂ©rieur dâun bar ou dâune boĂźte de nuit. Mais le casino, ça lui avait toujours semblĂ© un peu trop limite. Et relativement dĂ©nuĂ© dâintĂ©rĂȘt considĂ©rant quâil nâavait pas besoin dâargent. Enfin, il ne restait plus que trois semaines exactement avant quâil ait finalement lâĂąge dâentrer oĂč bon lui semblait de façon prit quelques gorgĂ©es de son Bloody Mary, prenant la main de Gabrielle dans la sienne alors quâils se dirigeaient vers⊠le jeu quâelle choisirait, en fait. Il avait probablement un peu peur de la perdre dans lâendroit. Mais bon, ce nâĂ©tait pas si grand non plus, et elle Ă©tait plutĂŽt facile Ă repĂ©rer, considĂ©rant ses cheveux.â Au pire jâachĂšterai un peu de litiĂšre pour ton chat, ça va ĂȘtre mon cadeau. Ăa me tape dâencore avoir oubliĂ©. Ou sinon je laisse tomber ça et Ă PĂąques on va en Floride. Quâest-ce que tâen dis ?Il sourit Ă nouveau, content de lâidĂ©e quâil avait eue sur le coup. La Floride, câĂ©tait pas trop loin ; ça laissait une marge de manĆuvre pour les vacances dâĂ©tĂ©, question dâĂȘtre plus original une fois rendu lĂ . Bah ouais, si Christofer avait toujours passĂ© ses vacances Ă New York ou sinon dans le pays oĂč ses parents Ă©taient dans le moment, câĂ©tait parce quâil nâavait jamais personne avec qui voyager. Il dĂ©testait peut-ĂȘtre dĂ©mĂ©nager sans cesse, mais voyager, câĂ©tait une toute autre histoire. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Lun 1 Mar - 1705 Cela lâamusait de sâimaginer explosant Christofer au poker. Mais elle savait bien que cela serait impossible. Elle avait beau connaitre les rĂšgles et ĂȘtre assez bonne joueuse, elle nâarrivait pas Ă bluffer. Ou, plutĂŽt, elle nâarrivait pas Ă cacher son air ravi dĂšs quâelle avait de bonnes cartes en main. Il fallait dire que ce nâĂ©tait pas des plus pratiques, bien entendu, vu quâelle nâarrivait pas Ă feindre ce genre dâĂ©motions. Tant pis, perdre Ă©tait amusant aussi, aprĂšs tout. Ou pas, en fait. Mais seule comptait la prĂ©sence de son amoureux Ă ces cĂŽtĂ©s, ce soir lĂ , alors elle se fichait bien de gagner ou qui, dâailleurs, sâempressa de payer pour leurs deux boissons. Elle lâen remercia dâun petit sourire, tout de mĂȘme gĂȘnĂ©e. CâĂ©tait plus fort quâelle, elle avait toujours du mal Ă accepter quâil paie pour elle. Pourtant, elle devait se faire violence, tant il Ă©tait galant. Câen Ă©tait presque frustrant, dâailleurs. Elle avait tellement dâargent, câĂ©tait moche de le faire payer Ă sa place. Bon, bien entendu, le budget du jeune Green nâĂ©tait pas des plus minces non plus. Mais câĂ©tait plus question de principes quâautre quâil ne se cachait pas de lui acheter tout un tas de petits machins, utiles ou non. Il suffisait quâelle sâattarde plus de trois secondes sur quelque chose dans une vitrine pour ĂȘtre quasiment sure de se le voir offrir dans les jours qui suivaient. CâĂ©tait assez perturbant, au dĂ©but, mais elle sây Ă©tait faite assez rapidement. Et avait du acheter un vase, dâailleurs. PremiĂšre fois quâon lui offrait des fleurs. Ca, par contre, elle ne sây habituait pas, trouvant que cela faisait tache dans son appartement superbement contemporain. Mais cela partait toujours dâune bonne attention et les fleurs sentaient divinement bon. Elle ne pouvait donc pas lui en tenir rigueur. Surtout pas avec la petite mine ravie quâil affichait lorsquâil lui tendait le bouquet ou le prĂ©sent. CâĂ©tait sans doute cela quâelle prĂ©fĂ©rait, dâ Lâoubli de Saint Valentin est vraiment une excuse de rupture valable pour tes ex ? Woah⊠Enfin, je ne mâen plaindrais pas, bien entendu. Parce quâil faudrait bien plus quâun stupide cadeau oubliĂ© pour quâelle le quitte, câĂ©tait certain. Il lui faudrait une sacrĂ©e bonne raison pour remettre Christofer sur le marchĂ© des cĂ©libataires. Je lâai, je lâgarde ! » et point final. Et comme il nâĂ©tait franchement pas du genre Ă lui faire des saloperies dans le dos, elle nâavait plus quâĂ attendre quâil se lasse dâelle. Ce quâelle espĂ©rait ne pas arriver de sitĂŽt, bien but une gorgĂ©e de son verre en souriant, alors quâil expliquait ne connaitre aucun des jeux prĂ©sents dans les casinos. Ah, oui, forcĂ©ment, vingt-et-un ans. CâĂ©tait toujours Ă©trange de se dire quâelle Ă©tait plus vieille que lui. Sans doute parce quâil Ă©tait beaucoup plus mature. Et puis, elle Ă©tait tellement habituĂ©e Ă la majoritĂ© des dix-huit ans française que ce genre de dĂ©tail ne faisait quâeffleurer son esprit, bien Mon dieu, tu fais dans lâillĂ©galitĂ©, une fois de plus !Sous entendu AprĂšs tâavoir fait sĂ©cher toute une aprem de cours pour commencer notre relation, on nâest plus à ça prĂšs ! ». Elle se laissa alors prendre par la main, jusquâà ⊠Bonne question, jusquâoĂč allaient-ils ? A vrai dire, elle nâen savait trop rien. Poker ou roulette ? Machines Ă sous, sans doute. Non, ça, ce nâĂ©tait pas aussi amusant que le reste. Alors quâelle avançait, elle se mit doucement Ă rire lorsquâil lui parla de la litiĂšre de son chat. Ah, ça, ça allait faire plaisir Ă Spooky, câĂ©tait sur. Mais son rire sâĂ©trangla dans sa gorge alors quâil finissait de parler. ArrĂȘtant brusquement de marcher, elle se retourna vers lui, yeux grand ouverts par la surprise et brillants de plaisir. Elle voulut ouvrir la bouche pour rĂ©pondre quelque chose mais sâen retrouva bien muette, mettant une main sur ses lĂšvres, amusĂ©e de sa vrai dire, elle ne connaissait rien de la Floride, Ă part ce quâon lui montrait dans Dexter ou les Experts Miami. LâĂ©tĂ©, elle prĂ©fĂ©rait toujours sâenvoler pour la Californie et ses nombreux festivals de musique sous un soleil de plombs. Los Angeles, New York, voilĂ tout ce quâelle connaissait des Etats-Unis. Voir un peu de pays ne ferait pas de mal. Surtout si câĂ©tait pour voyager en si bonne compagnie. Et puis, en Floride, il y avait Mickey. Oui, bon, pas sure quâelle puisse le trainer jusquâĂ DisneyLand, tout de mĂȘme. Mais on ne savait jamaisâŠ- Pour de vrai ? Enfin, oui pour de vrai mais⊠Enfin⊠Oh, ça serait gĂ©nial !Il nâen fallut pas plus pour quâelle lui saute dessus â presque littĂ©ralement â pour lâembrasser. Au diable sa petite taille, elle trouva une solution radicale en tirant sur sa cravate pour lui faire prendre quelques centimĂštres avant de sâemparer de ses lĂšvres. Et tant pis pour la discrĂ©tion, elle sâen fichait pas mal Ă lâinstant. Des vacances en amoureux ! Il nây avait certes pas mieux, comme lĂ le baiser, elle lui reprit la main, tout sourire, recommençant Ă lâentrainer elle ne savait oĂč. Le prochain jeu se ferait au hasard, donc. Elle Ă©tait dâailleurs sur le point de caracoler au lieu de marcher, voulant montrer Ă quel point elle Ă©tait heureuse en sautillant partout comme une dĂ©mente. En gros, le poker, ce nâĂ©tait pas pour tout de suite. Dâailleurs, ce nâĂ©tait pas une table de roulette quâelle voyait, lĂ bas ?- De toute façon, jâai menti. Jâai un rire alors quâelle lui tirait sur le bras jusquâĂ la table en question. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Lun 8 Mar - 2146 Bon d'accord, l'oubli de la Saint-Valentin n'avait jamais Ă©tĂ© une raison de rupture valable. En fait, il n'avait Ă©tĂ© laissĂ© qu'une fois, et c'Ă©tait par Josy-Ann, la jolie rousse qui Ă©tait depuis partie vivre Ă Boston. Heureusement. Ăa n'avait jamais fonctionnĂ©, et cet oubli de cadeau semblait avoir Ă©tĂ© la goutte faisant dĂ©border le vase. Pauvre elle. Ou plutĂŽt pauvre lui pour les deux mois qu'ils avaient passĂ©s ensemble. Ahem. Dans les autres cas, il y avait eu rupture d'un accord commun avec Pixie ah tiens, ses trois petites amies en date avaient toutes Ă©tĂ© des rousses, bon Ă savoir !, puis il y avait eu William et c'Ă©tait Toffee qui l'avait plantĂ© lĂ , pas l'inverse. Quant aux relations prĂ©cĂ©dentes, c'Ă©tait pas mal sur le mĂȘme principe. Tu me veux encore, mais moi j'te veux plus. ». Enfin, mieux valait ne pas penser Ă ses ex et Ă ses ruptures le soir de la Saint-Valentin alors qu'il Ă©tait avec sa chĂ©rie du moment -et, il l'espĂ©rait bien, des moments futurs.â Bon, en fait pas vraiment. Mais dĂ©tail, on s'en fout du moment que ça m'a menĂ© jusqu'ici. Avec toi, fallait-il comprendre. Enfin bref, le sujet dĂ©via sur ses vingt ans -presque rĂ©volus cependant- et il prĂ©fĂ©ra ne pas commenter les paroles de Gaby. En effet, il avait assez souvent fait dans l'illĂ©galitĂ©, que ce soit par rapport Ă son Ăąge ou non. Mais bon, jusqu'Ă un certain point, on s'en fout. Mieux valait ne pas commencer Ă citer tout ce qu'il avait fait -ou plutĂŽt tout ce qu'il avait pris- et rester dans le sujet du moment. La Saint-Valentin, quoi. La litiĂšre pour le chat sembla ĂȘtre une idĂ©e qui amusa Gaby mais, visiblement, sa rĂ©action changea totalement quand il fit mention d'un voyage en Floride. â Bah oui, pour vrai, rĂ©pondit-il en souriant, une seconde avant que Gaby ne s'empare de sa cravate pour le tirer vers le bas et rĂ©ussir Ă l' une bonne technique, ça c'Ă©tait clair. Faudrait qu'il fasse attention, quand mĂȘme, parce qu'il venait d'avoir la confirmation qu'une cravate pouvait servir Ă Ă©touffer quelqu'un. RĂ©flexion inutile, surtout que sur le coup il Ă©tait loin de se faire Ă©trangler et il aimait bien la façon que Gaby avait trouvĂ©e de lui couper le souffle. Il n'avait pas tellement l'impression qu'elle se souciait de la quantitĂ© de gens autour d'eux, non plus. Limite ça pouvait ĂȘtre gĂȘnant, et ses joues tournĂšrent probablement au rouge aprĂšs seulement quelques secondes. Non, il n'avait pas encore bu assez d'alcool pour perdre sa timiditĂ© habituelle. Reste que c'Ă©tait quand mĂȘme un beau remerciement pour une simple idĂ©e. Faudrait visiblement qu'il la rende concrĂšte. DĂšs que Gaby le lĂącha et l'attrapa par la main, il dĂ©cida d'apporter des prĂ©cisions â On pourra aller Ă Disney World, sur la plage, voir des crocodiles et tu pourras jouer Ă cache-cache au travers des se laissa trainer par Gabrielle, se doutant bien d'oĂč elle se dirigeait. Bah oui, Ă la taille qu'il avait, ça avait Ă©tĂ© assez simple de remarquer la roulette devant eux. Il manqua cependant faire pause dans sa marche quand il entendit la jeune femme lui dire qu'elle avait en fait un cadeau. Oh lĂ lĂ , injuste, injuste ! Heureusement qu'il venait de penser Ă la Floride, sinon il se serait dĂ©testĂ© d'avoir oubliĂ©. Impossible pour lui de recevoir un cadeau sans en offrir, Ă moins que ce soit Ă son anniversaire. Sinon il se sentait carrĂ©ment imbĂ©cile. Il soupira quand ils se furent finalement arrĂȘtĂ© et se plaça derriĂšre Gaby pour rapidement lui faire un cĂąlin de dos et poser un baiser dans le creux de son cou. â Mais normalement Ă la Saint-Valentin c'est les garçons qui offrent des trucs aux filles, pas l'inverse. Et je crois pas avoir remarquĂ© quoi que ce soit d'anormal sous ta robe, sinon tu le caches franchement bien. Mais bon, j'avoue que si tu m'as achetĂ© des pantoufles avec des oreilles de lapins, je dirai autre baiser dans le cou avant de finalement la lĂącher et de regarder le jeu devant eux. Il prit quelques gorgĂ©es de son breuvage alors quâil tentait de sâempĂȘcher de sourire. Et non, Ă©videmment, ce nâĂ©tait pas lâalcool qui lui donnait cet air enjouĂ©. Du moins pas pour lâinstant. Il aimait bien la situation dans laquelle il Ă©tait, la fille Ă ses cĂŽtĂ©s et les nachos. Mais ça, ça nâavait aucun lien. â Bon alors, tu m'expliques ça rapidement ?Encore quelques gorgĂ©es de son Bloody Mary, peut-ĂȘtre un peu trop rapidement d'ailleurs. Enfin, tant qu'il ne s'Ă©touffait pas, ça allait. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Jeu 11 Mar - 1502 Floride, Floride, Floride. Plus rien dâautre ne comptait, Ă cet instant. En temps normal, vacances avait toujours Ă©tĂ© associĂ© Ă calvaire, pour elle. Devoir suivre les parents dans un village paumĂ© du Sud de la France et sâennuyer ferme pendant un mois nâĂ©tait pas vraiment des plus valorisants, câĂ©tait certain. Tandis ce que lĂ , câĂ©tait un tout autre genre de vacances quâil lui proposait. En couple. Woah. Quand est-ce quâils avaient quelques jours de libre, dĂ©jĂ ? CâĂ©tait mauvais, de lui mettre ce genre de trucs en tĂȘte, aprĂšs tout. Elle serait bien capable de lui faire sĂ©cher une semaine de cours pour partir dĂšs le lendemain. Ce qui nâĂ©tait pas du tout lâidĂ©e du siĂšcle, vu quâelle se prendrait un refus monumental rien quâen lui parlant de cette idĂ©e saugrenue. Il nây avait plus quâĂ redoubler de patience jusquâĂ la semaine de relĂąche. Le temps allait ĂȘtre bien long, doncâŠSa rĂ©action fut certes excessive, mais surtout spontanĂ©e. Au moins, elle savait comme faire pour ne plus attendre quâil se dĂ©cide Ă se baisser pour lâembrasser, maintenant. MĂȘme sâil ne portait pas de cravate tous les jours et que cela serait donc bien embĂȘtant Ă lâavenir, certes. Elle trouverait bien une autre solution, aprĂšs tout, pleine de ressources comme elle lâĂ©tait. Lorsquâelle se recula Ă la fin du baiser, et alors quâil apportait des dĂ©tails quant aux activitĂ©s quâils pourraient y faire, elle remarqua avec amusement les joues rouges de son petit amie. Dans un froncement de nez adorable, elle sourit dâautant plus en caressant doucement la joue de Christofer du bout des doigts. Certaines choses ne changeraient donc jamais, avec Oh, oui, Disney World ! Il parait quâil est tellement mieux que celui de Paris, je pourrais comparer ! Pas sure que la plage soit un bon plan, par contre⊠Ni les crocos, surtout si câest pour te dĂ©barrasser de moi en me transformant en chaire Ă pĂątĂ©e !NâempĂȘche que Disney, oui, cela lui plaisait. Rien que pour le plaisir de sâacheter le serre-tĂȘte Ă oreilles de Minnie, bien entendu. Et peut ĂȘtre mĂȘme le costume complet, vu sa taille. Ou pas. Mais, oui, faire le parc dâattractions serait gĂ©nial. En prĂ©voyant une cure de vitamines pour Christofer quelques jours avant, histoire quâil puisse suivre le rythme endiablĂ© quâelle aurait ce jour lĂ . Disney et elle, une grande histoire dâamourâŠElle le traina alors jusquâĂ la table de roulette, prĂȘte Ă dĂ©penser plus dâargent quâil ne le fallait, redoublant dâardeur Ă dilapider son hĂ©ritage aprĂšs ce beau cadeau. Posant son verre sur le bord de la table, elle se hissa â non sans mal, bien entendu â sur le haut tabouret, Christofer en profitant pour lui faire un petit cĂąlin dans son dos, dĂ©posant un baiser dans le creux de son cou par la mĂȘme occasion. Pouah, elle aimait toujours autant cela. Cela devrait ĂȘtre interdit, dâĂȘtre aussi cĂąlin et attentionné⊠Enfin, elle nâallait pas sâen plaindre, bien entendu. Mais elle nâĂ©tait toujours pas habituĂ©e Ă sa dose dâaffection quotidienne, bien plus Ă©levĂ©e depuis quâelle sortait avec Christofer. Un trop plein dâaffection. Mort par overdose de cĂąlin. Ca craignait un Câest pas une coutume japonaise, ce genre de trucs ? Les garçons qui offrent un truc Ă la Saint Valentin, les filles qui rĂ©ponde un mois plus tard si le mec leur plait ou non⊠? Enfin, je crois. Mais non, pas de pantoufles, dĂ©solĂ©e. Jâai rien achetĂ©, si tu veux savoir. Mais câest une bonne idĂ©e pour NoĂ«l, tiens !Ou des en forme de dinosaures qui grognent Ă chaque pas, ça pourrait ĂȘtre sympa, aussi. MĂȘme sâil nâaurait pas de grande chances pour les mettre, se faisant soit courser par le chien dans la maison, soit attaquĂ© par le chat dans lâappartement. Ce qui pourrait ĂȘtre marrant pour Gabrielle. Surtout en filmant le tout, bien entendu. A penser, Simple. Tu choisis une des cases de la table, celle qui te botte le plus. Genre, 24 noir. Tu mets la mise que tu veux dessus et tâattends que le croupier lance la bille, qui donne le rĂ©sultat. Plus tu fais de mises, plus tâas de chances de gagner, mais moins les gains sont grands. De toute façon, moi, avec la chance que jâai, je gagne jamais etâŠ- 24 noir. Gains pour la Ă©carquillĂ©s par la surprise, bouche lĂ©gĂšrement entrouverte alors que le croupier faisait glisser une petite pile de jetons vers elle. Deux trois clignements dâyeux, histoire de sâassurer quâelle ne rĂȘvait pas. Elle venait vraiment de gagner ? Apparemment. Et, Ă en juger par le nombre de jetons, elle venait dâempocher le prix de son appartement. Bon Ă savoir, tout de se tourna alors vers Christofer, tout sourire. Heureuse au jeu, malheureuse en⊠Non, ne pas penser Ă cela. Ni penser quâelle avait eu une chance de cocue, comme on disait. Cela valait mieux. Dans un petit cri aigu, elle se contenta alors de le serrer rapidement dans ses bras, suivit dâun petit rire Trop cool, tâes un porte-bonheur vivant ! InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mar 23 Mar - 249 Franchement, Christofer Ă©tait bien content de pouvoir constater que son idĂ©e d'aller en Floride plaisait Ă Gaby. En mĂȘme temps, ça lui plaisait Ă lui aussi. Ce serait un endroit gĂ©nial Ă dĂ©couvrir. Il ferait chaud mais pas trop puisque ce serait en avril, et il y aurait plein d'activitĂ©s Ă faire et une belle chambre d'hĂŽtel et peut-ĂȘtre des chocolats sur les oreillers et... Bref. Faudrait qu'il commence Ă organiser ça assez vite. D'une façon, il fut un peu rassurĂ© que Gaby ne lui ait rien achetĂ©. Surtout que ça laissait beaucoup de place Ă l'imagination pour tenter de deviner quel Ă©tait ce cadeau qui n'avait rien coutĂ©. Peu importe, il se doutait bien qu'il aimerait beaucoup. Enfin, il Ă©tait peut-ĂȘtre tout Ă fait sur la mauvaise voie, aussi, mais mieux valait ĂȘtre optimiste. C'Ă©tait la Saint-Valentin, franchement, ils n'allaient pas finir ça chacun chez soi en pyjama. Oui, bref Ă nouveau.â Aucune idĂ©e. Tout ce que je me souviens du Japon c'est d'une overdose de sushis, des cerisiers en fleurs et de l'uniforme de marin avec le petit chapeau en prime, comme dans Sakura Chasseuse de Cartes. J'ai jamais invitĂ© de filles ou quoi que ce soit avant d'ĂȘtre majeur. Et surtout pas au Japon, j'faisais tellement tache dans la classe que personne me parlait. aurait sĂ»rement eu une meilleure rĂ©ception que moi. Oh ça, pour avoir Ă©tĂ© rejetĂ© par les autres, difficile de battre le Japon. Seule lâAngleterre y arrivait, en fait. Au Japon, il Ă©tait le truc anormal au fond de la classe. Un enfant minuscule pourtant gĂ©ant Ă cĂŽtĂ© des autres, avec une couleur de peau Ă©trange, et des yeux verts. CâĂ©tait un monstre, carrĂ©ment, et il faisait toujours semblant de ne pas comprendre les mĂ©chancetĂ©s que les autres enfants lui balançaient. Ăvidemment, il comprenait tout Ă fait le japonais, plus quâil ne le parlait et Ă©normĂ©ment plus quâil ne savait lâĂ©crire ou le lire. Mais il Ă©tait trop diffĂ©rent des autres pour ne serait-ce que penser pouvoir ĂȘtre acceptĂ©. LâAngleterre, quant Ă elle, avait Ă©tĂ© synonyme de douleur, de rage et dâhumiliation. Il nây avait pas grand-chose Ă en dire, seulement que sâil avait eu des cicatrices, elles proviendraient toutes de ce pays. Enfin, cette Ă©poque Ă©tait rĂ©volue. LĂ , il Ă©tait Ă New York. LĂ , il avait des amis, une amoureuse, une vie sociale. On le respectait en gĂ©nĂ©ral et câĂ©tait parfait pour lui. On le craignait souvent, aussi, lorsquâon le voyait sans le connaitre ; il nâen avait jamais demandĂ© tant. Il se disait que câĂ©tait tout de mĂȘme mieux dâĂȘtre craint que de craindre les autres. Ăa porte un peu plus parlant de chanceâŠâ Ah, tâas raison, jâai jamais vu une fille aussi malchanceuse, lança-t-il aussitĂŽt quâil vit le nombre de jetons que la rouquine venait de il ne pouvait pas prĂ©tendre ĂȘtre particuliĂšrement impressionnĂ© par le montant rapportĂ©. Par contre, le fait que Gaby ait gagnĂ© ça, du premier coup, avec un chiffre au hasard et sans compter sa chance du dĂ©but au Blackjack, ça câĂ©tait plutĂŽt impressionnant. Il eut droit Ă un cĂąlin, un rire hystĂ©rique, puis Ă une phrase qui le fit sourire. Lui, un porte-bonheur ? Difficile Ă croire.â Han, tâas vu ça ? Jâvais me dĂ©guiser en trĂšfle Ă quatre feuilles gĂ©ant, sâattaqua aux deux-trois derniĂšres gorgĂ©es de son Bloody Mary âoui, dĂ©jĂ -, puis arracha les feuilles de son cĂ©leri. Ramenant ses cheveux derriĂšre son oreille du cĂŽtĂ© gauche, il plaça les feuilles Ă cet endroit, comme une vĂ©ritable petite dĂ©coration, avant de finir par manger le cĂ©leri qui restait. â Ăa devrait convenir pour lâinstant, câest vert. Allez-y, je vous laisse tout Ă fait lâhonneur de tenter votre chance une fois de plus. Peu importe les rĂ©sultats, dĂ©pensez, empochez, vous finirez tout de mĂȘme votre soirĂ©e dans de soyeux draps en tant que la plus chanceuse des sourit lĂ©gĂšrement Ă nouveau, puis leva les yeux au ciel alors que ses dents se dĂ©voilaient un peu ; il venait de comprendre ce quâil venait de dire. Parce que non, il nâavait toujours pas cessĂ© de sortir des phrases Ă double-sens en tout temps sans mĂȘme le vouloir. La diffĂ©rence Ă©tait que depuis quâil Ă©tait avec Gabrielle, il sâen rendait compte au moins une fois sur deux lorsque ses rĂ©pliques sortaient. CâĂ©tait une progression.â Oui, câest moi que je viens de complimenter, lĂ . Faux-pas de la mort, jâvais devoir retravailler ma rĂ©plique de film Ă lâeau de moins il nâavait pas de cĂ©leri coincĂ© entre les dents en prime, câĂ©tait un bon dĂ©but. Enfin, câĂ©tait plus drĂŽle et stupide quâautre chose. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Ven 26 Mar - 052 La saint Valentin, cela nâavait jamais Ă©tĂ© son truc. JusquâĂ ce jour lĂ du moins. A Paris, elle avait droit Ă lâhabituelle boite de chocolats de la part dâAdrien, câĂ©tait tout. La plupart du temps, soit elle ne faisait rien, soit elle se contentait de visionner une comĂ©die romantique Ă la tĂ©lĂ©vision. Si possible anglaise, encore mieux si Hugh Grant faisait partie du casting. Pas trĂšs glorieux, comme festivitĂ©s pour la fĂȘte des amoureux. Mais encore fallait-il lâĂȘtre, pour fĂȘter ce jour dignement. Et, pour une fois quâelle ressentait quelque chose pour quelquâun â et que ce quelquâun Ă©tait bel et bien son petit ami â, elle se rendait compte que, au final, le jour de Cupidon pouvait ĂȘtre des plus divertissants. Avec voyage et nuit mouvementĂ©e en options, elle nâallait pas sâen plaindre, aprĂšs tout. Peut ĂȘtre mĂȘme aimerait-elle que ce soit la Saint Valentin plus souvent, pour cela. Mais il ne fallait pas abuser, non Comme dans Sakura ? Oh, trop chou !Ben oui, ce nâĂ©tait pas parce quâelle nâavait pas Ă©tĂ© Ă©levĂ©e Ă Tokyo quâelle nâavait pas trouvĂ© la petite peluche orange adorable pour autant. Ce quâelle avait pu passer du temps Ă regarder cette sĂ©rie lorsquâelle passait Ă la tĂ©lĂ©vision, Ă faire ses armes en dessin de stylisme en inventant les prochaines tenues de la petite chasseuse de cartes⊠Toute une histoire, ce manga ! Sans doute avait mĂȘme un ou deux tomes trainant dans sa bibliothĂšque, si elle cherchait se contenta dâun pĂąle sourire quant Ă la fin de la phrase de Christofer. Sâil nâen avait jamais vraiment parlĂ© en dĂ©tail, elle savait nĂ©anmoins que les dĂ©mĂ©nagements Ă rĂ©pĂ©titions quâil avait du subir dans son enfance nâavaient pas Ă©tĂ© toujours des plus joyeux, lorsquâil sâagissait de sâintĂ©grer parmi les autres enfants. Lâentendre parler de cela peinait Gabrielle Ă chaque fois. Heureusement quâil y avait la petite française pour lui faire le meilleur accueil possible, aprĂšs tout !Tout sâenchaina ensuite rapidement, alors quâelle donnait un cours de roulette Ă Christofer. Si elle sâattendait Ă voir sâaligner devant elle autant de jetons ? Bien sur que non. Cela devait ĂȘtre la premiĂšre fois quâelle gagnait Ă ce jeu de chance, dâailleurs. Ou plutĂŽt de malchance, pour elle, en temps normal. La surprise sur les traits de son visage laissa rapidement place Ă lâhystĂ©rie, sâattirant par la mĂȘme occasion quelques regards courroucĂ©s dâautres joueurs. Rabat-joies ! Elle avait bien le droit dâĂȘtre heureuse dâavoir gagner, aprĂšs pour elle, ce nâĂ©tait quâune maigre somme, certes. Mais elle pouvait sâoffrir une bonne aprĂšs-midi de shopping, avec cela. Et peut ĂȘtre trainer Christofer jusquâĂ une boutique de lingerie⊠? Oui, bon, elle sâemballait un peu trop tout de mĂȘme. Une simple robe suffirait, surtout sâil la trouvait jolie, habillĂ©e comme En fer Ă cheval, câest mieux !Ou un vĆu aprĂšs avoir vu une Ă©toile filante. Bien plus romantique, comme mĂ©taphore. Elle se mit alors Ă rire doucement, levant les yeux au ciel dâun air faussement excĂ©dĂ© et blasĂ©, alors quâil improvisait un dĂ©guisement de trĂšfle Ă quatre feuilles. Et aprĂšs, il osait continuer de dire quâil Ă©tait le plus timide des garçons. Ben tiens. Ce quâil ne fallait pas Ă©clata alors franchement de rire, fronçant son nez dâamusement, alors quâil se mettait Ă dĂ©lirer complĂštement. Apparemment, lâalcool faisait dĂ©jĂ son effet, comme Ă chaque fois quâil portait une boisson qui nâĂ©tait pas du jus de fruit Ă ses lĂšvres. Le pauvre, Ă ne pas tenir le moins du monde lâalcool. Mais elle nâallait pas sâen plaindre, aprĂšs tout, adorant tout ce quâil pouvait sortir dans ces moments-lĂ , sans vraiment sâen rendre compte. - Heureusement pour toi, je suis dâaccord sur les compliments. Le cas contraire aurait Ă©té⊠GĂȘnant pour ta virilitĂ©, mon chĂ©ri !LĂ©ger regard vers le bas, histoire de le dĂ©stabiliser, avant de se tourner Ă nouveau vers la table de jeu, faisant glisser quelques jetons sur une case choisie au hasard. Tout nâĂ©tait que question de chance, aprĂšs tout. Et ce nâĂ©tait pas comme si elle avait un chiffre fĂ©tiche, non NâempĂȘche, les paroles, câest bien beau. Mais tu as mis la barre haute pour ce soir, du coup. Balot pour toi !Alors quâelle portait le verre Ă ses lĂšvres, elle sâamusa dâun haussement de sourcils et dâun sourire en coin, tout ce quâil y avait de plus provocateurs. Puis, entendant le croupier lancer le jeu, et donc la boule, elle se tourna Ă nouveau lĂ©gĂšrement vers la table, pour voir tout de mĂȘme le Et⊠Perdu. Nul. Jâpeux avoir un bisou de consolation ? InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mer 7 Avr - 517 Oh, fer Ă cheval, trĂšfle Ă quatre feuilles, souhait ou patte de liĂšvre, c'Ă©tait peu important. Quoi que bon, il se passerait bien de la patte de liĂšvre, en fait. Reste que si lui pouvait servir de porte-bonheur, alors il avait tout vu. Enfin, c'Ă©tait assurĂ©ment une coĂŻncidence que Gaby ait gagnĂ© ce montant alors qu'il se trouvait prĂšs d'elle, mais c'Ă©tait quand mĂȘme mignon de voir ça comme un petit transfert de magie quelconque. Disons que ça cadrait avec la cĂŽtĂ© mignon s'Ă©vapora cependant assez rapidement quand, comme Ă son habitude, Christofer insĂ©ra involontairement un double-sens Ă ses paroles. Alors qu'il tentait de parler comme un gentleman, en plus ! Il avait vraiment le don de sortir les pires conneries aux pires moments. Au moins, rien de vexant. Cela ne l'empĂȘcha Ă©videmment pas de rougir, rĂ©action qu'il aurait probablement pour une bonne partie de la soirĂ©e s'il dĂ©cidait de se reprendre un autre verre d'un alcool quelconque, et un autre, et... voilĂ . Faudrait qu'il se mette Ă la biĂšre, ce serait moins concentrĂ© et il pourrait boire plus longtemps que s'il privilĂ©giait les shooters et les cocktails de filles comme il le faisait en gĂ©nĂ©ral. Finir comateux et la bouche pleine de vomis sur le canapĂ© de Gabrielle ne lui plaisait pas particuliĂšrement comme plan pour la nuit, surtout pas aprĂšs ce qu'il venait de sortir lĂ . â Mhh, j'vois pas pourquoi tu perdrais ton temps avec moi si ça avait Ă©tĂ© le cas contraire, justement. On achĂšte pas tout avec de la gentillesse, dans la de "Personnellement, j'ai jamais perdu mon temps avec un gars dans ce fameux cas contraire". Fou comme il savait camoufler ses pensĂ©es, non ? Enfin bref, c'en Ă©tait la traduction, mais l'arriĂšre-pensĂ©e se fit un peu plus subtilement, moins prĂ©cise. Bien qu'elle Ă©tait quand mĂȘme lĂ , Ă©videmment. Et qu'il valait franchement mieux ne pas l'exprimer Ă haute voix. N'empĂȘche, ce n'Ă©tait pas l'envie qui manquait de parfois commenter un peu plus que nĂ©cessaire un peu tout et n'importe quoi concernant les garçons. S'ils Ă©coutaient un film et que Gaby trouvait l'acteur principal absolument Ă croquer, il se retenait de dire qu'il Ă©tait "absolument d'accord, tu m'as vu ces fesses ? J'suis amoureux de lui depuis que je l'ai vu dans tel film !" mĂȘme s'il le pensait bien souvent. Il se retenait de dire que son coeur fondait chaque fois qu'il voyait Johnny Depp, ou encore de baver sur certaines pubs de sous-vĂȘtements pour hommes dans les magazines. Parce que s'il avait Ă©tĂ© en couple avec un garçon, ça aurait Ă©tĂ© normal de faire ça, mais pas alors qu'il sortait avec une fille et qu'il Ă©tait donc en principe hĂ©tĂ©ro. Gaby savait qu'il Ă©tait bi, d'accord -quoiqu'elle ne savait pas Ă quel point il en Ă©tait et qu'il ne savait pas ce qu'elle croyait en fait-, mais ça aurait Ă©tĂ©... Ă©trange ? Ou plutĂŽt, un malaise, c'est probablement le mot.â La barre haute ? La barre est jamais trop haute, crois-moi. Si je l'ai placĂ©e lĂ , c'est que j'en suis capable. L'Ă©chec, je connais pas. Tu devrais le que vrai, mais lĂ , il parlait en gĂ©nĂ©ral. Pas d'une façon vaniteuse, simplement d'une façon trĂšs... rĂ©aliste. Parce qu'il constatait ; il constatait le fait qu'il n'Ă©chouait pas, qu'il ne savait pas Ă©chouer. Ă l'Ă©cole, il avait besoin de ses A. C'Ă©tait nĂ©cessaire, ça le gardait en vie. Il Ă©tait comme ça, Tofer. Capable de faire n'importe quoi du moment qu'il rĂ©ussissait. Mais pas rĂ©ussir juste pour Ă©viter d'Ă©chouer, non rĂ©ussir bien, trĂšs bien, trop bien. Les gens n'aiment pas toujours les intellos, et il avait assurĂ©ment droit Ă son hate club mĂȘme s'il gardait le plus possible ses rĂ©sultats pour lui. AprĂšs tout, il n'excellait pas pour son entourage, il excellait pour lui-mĂȘme. C'Ă©tait valable pour tout, pas seulement pour l'Ă©ducation. Il regarda Gabrielle perdre sa mise, se disant qu'il ne pouvait en effet compter que sur lui-mĂȘme pour rĂ©ussir. La chance Ă©tait trop capricieuse et le hasard Ă©tait une des seules choses Ă vraiment savoir le dĂ©molir. Il accĂ©da Ă la requĂȘte de sa rouquine, se penchant presque instinctivement pour l'embrasser, mais aussi la serrer un peu contre lui, parce qu'il en avait envie. â J'vais me chercher un autre truc Ă boire. Tu veux quelque chose ?Chris posa une seconde les yeux sur ce que Gaby buvait, constatant qu'elle Ă©tait loin d'avoir fait aussi vite que lui pour tout ingurgiter. Ce qui Ă©tait une bonne chose. Mais mieux valait proposer quand mĂȘme.â Essaie le mars 1989. 7e jour du 3e mois de 89. 7+3+8+9, total de 27. Il aimait bien compter sur ce modĂšle. Sinon vingt ans le quatorze fĂ©vrier deux-mille-dix 2+0+1+4+2+1+0, total de 10. Inutile, mais ça l'amusait un peu. Enfin, pas beaucoup. Ou plutĂŽt, absolument pas. C'Ă©tait seulement une habitude. Une manie, presque, comme celle de toujours tout ranger, de mettre le rouleau de papier de toilette de façon Ă ce que le papier dĂ©roulĂ© arrive du haut et non du bas, d'enlever au couteau la peau des pommes pour la manger sĂ©parĂ©ment, d'ĂȘtre incapable de s'endormir sur le dos et de se faire tatouer n'importe oĂč n'importe quand. Ahem. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Jeu 8 Avr - 1345 Comme toujours aprĂšs quelques gorgĂ©es dâalcool, il ne pouvait empĂȘcher les paroles de sortir de sa bouche, sans se rendre compte de ce quâil racontait. Elle adorait cela. Surtout avec son petit temps de rĂ©action, avant de ne se rendre compte de ce quâil racontait et dâen rougir. Elle trouvait toujours aussi adorable de voir ses joues se tintant de rouge avec timiditĂ©, simplement parce quâil parlait plus vite quâil ne pensait. Adorable et amusant Ă la fois pour la demoiselle, qui ne pouvait sâempĂȘcher de sourire â voire mĂȘme dâavoir un petit rire â Ă chaque fois. AprĂšs tout, câĂ©tait toujours assez plaisant de lâentendre dire le fond de sa pensĂ©e, de se lĂącher ainsi en sa La gentillesse nâachĂšte pas tout, en effet. Mais tes dons en mĂ©nage sont un dĂ©tail non nĂ©gligeable, je lâ bon, enfin, ce nâĂ©tait pas non plus comme si elle sortait avec lui pour quâil nettoie son appartement Ă lâĆil, non plus. Mais câĂ©tait toujours mieux que dâavouer quâelle restait avec lui pour leurs joyeuses parties de jambes en lâair. En fait, non, cela ne devait pas ĂȘtre beaucoup mieux. Mais mieux valait ne pas se mettre Ă faire la liste des dix bonnes raisons de continuer Ă sortir avec Christofer Green maintenant. Certes, cela aurait pu se prĂȘter au contexte de la Saint Valentin. Mais cela aurait surtout Ă©tĂ© digne dâun mauvais film Ă lâeau de rose, bien niais et ridicule. Mieux valait donc Ă©viter cela et le garder pour soit. Simple question de dit toujours placer la barre haute, elle ne put que confirmer. En effet, et dans tous les domaines. CâĂ©tait dâailleurs pour cela quâelle prĂ©fĂ©rait ne pas ĂȘtre Ă ses cĂŽtĂ©s lorsquâil Ă©tudiait ses cours. Le tout devenait rapidement ingĂ©rable pour la demoiselle, surtout lorsquâil Ă©crivait. CâĂ©tait mĂȘme plus que du perfectionnisme, Ă un stade. Elle prĂ©fĂ©rait donc quâil fasse cela chez lui ou Ă la bibliothĂšque de lâuniversitĂ©, plutĂŽt que de finir par lui hurler dessus parce que, quoi quâil arrive, il aurait la meilleure note de toutes maniĂšres. - Tu oublies juste cette fois oĂč je tâai battu Ă Mario Kart⊠Mais oui, je sais que le mot Ă©chec ne fait pas partie de ton vocabulaire, Ă Ă©trangement, ils avaient dĂ©cidĂ© dâun commun accord de ne plus jamais jouer aux jeux vidĂ©os ensemble, aprĂšs ce jour lĂ . Alors quâelle perdit sa mise, il accepta sans rechigner le bisou de consolation, se penchant vers elle pour lâembrasser et la serrer doucement contre lui. Cela devait bien ĂȘtre le numĂ©ro un de sa fameux liste, cela. Les petits moments de ce genre, doux et adorables, dont elle ne pouvait plus se passer. Depuis quâils sortaient ensemble, tout nâĂ©tait que douceur, sans une seule dispute, le vrai pays des Calinours. Ce calme, auquel Gabrielle nâavait jamais Ă©tĂ© habituĂ©e, lui plaisait, lâ regards se posĂšrent en mĂȘme temps sur le verre de Gabrielle, presque toujours aussi rempli. Elle sâen serait presque fĂ©licitĂ©e, dâailleurs. Ce nâĂ©tait pas le genre de soirĂ©e Ă laquelle elle participait dâhabitude, oĂč le but premier Ă©tait de souler le plus rapidement possible Ă la vodka. Cela, elle le rĂ©servait pour ses virĂ©es avec Enzo. Avec Christofer, elle prĂ©fĂ©rait faire la petite fille sage et bien Ă©levĂ©e, et non celle qui enfilait les shooters plus vit que son ombre en riant comme une dĂ©mente. Simple question de Non, ça va aller, merci. Et euh⊠Le 27, tu dis ?Ne cherchant pas Ă comprendre, elle posa docilement quelques jetons sur la case en question, alors que lui retournait se chercher une boisson au bar. Se retrouvant seule, Gabrielle se risqua Ă quelques petits regards Ă droite et Ă gauche, au cas oĂč elle tomberait sur quelquâun quâelle connaissait. Mais elle ne rencontra que le regard Ă©trange dâune demoiselle quâelle ne connaissait pas, ce qui la fit soupirer. Merde, ne pouvait-elle pas trouver son couple tellement adorable », comme tout le monde ? Non, toujours la mĂȘme rengaine de lâadulte sortant avec un Ă©tudiant. Cela devenait presque lassant, Ă force. AprĂšs tout, ce nâĂ©tait pas comme si elle faisait du dĂ©tournement de mineur⊠Enfin, Christofer revint bien vite avec son nouveau verre, permettant Ă Gabrielle dâoublier le On bouge ? Je ne sais pas combien de temps tâavais prĂ©vu de rester ici mais on pourrait rentrer plus tĂŽt que prĂ©vu, non ? Enfin, aprĂšs mâĂȘtre faite un ou deux millions au poker. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Lun 12 Avr - 111 Ses dons en mĂ©nage ? Ă croire qu'il n'Ă©tait bon qu'Ă rĂ©curer des toilettes ! Bon, d'accord, il adorait faire le mĂ©nage, quoiqu'il aimait beaucoup plus ranger. Mais il se doutait bien que ce n'Ă©tait pas la principale raison qui faisait que Gaby ne le lĂąchait plus depuis dĂ©jĂ plusieurs mois. Tout comme ce qu'ils faisaient dans le lit -et dans la douche, et sur le sofa, et... bref- n'Ă©tait assurĂ©ment pas la principale raison non plus ça avait intĂ©rĂȘt Ă ĂȘtre en 2e sur la liste, par contre. Facile de supposer ce qui Ă©tait en tĂȘte de liste, d'ailleurs, et ça faisait plaisir d'y penser. â Ăvidemment, je vois pas comment tu pourrais vivre sans mon seconde... deux secondes... trois secondes... Non, celle-lĂ il ne l'avait pas captĂ© et ne la capterait visiblement pas. Tant mieux, probablement. Ăa l'aida Ă passer au sujet suivant sans avoir ça de scotchĂ© dans l'esprit. Il s'en serait probablement voulu, en fait, pour le tout tourna Ă la barre qu'il plaçait toujours haute. Et, comme il s'y attendait, Gaby l'avait remarquĂ©. Tout le monde l'avait remarquĂ©. Ce n'Ă©tait pas tant l'idĂ©e de perdre qui dĂ©plaisait Ă Christofer que celle de ne pas ĂȘtre suffisamment Ă la hauteur pour avoir rĂ©ussi Ă gagner. Son but n'Ă©tait jamais vraiment d'ĂȘtre le meilleur, c'Ă©tait seulement d'avoir un rĂ©sultat qui conviendrait Ă son besoin de perfection. La plupart du temps, ce rĂ©sultat se trouvait Ă ĂȘtre le meilleur, voilĂ tout. Par contre, il avait eu un peu de mal Ă digĂ©rer sa dĂ©faite Ă Mario Kart. Contre une fille, en plus ! MĂȘme Chelsea, qui Ă©tait pro aux jeux vidĂ©o, n'avait jamais rĂ©ussi Ă le battre, peu importe Ă quoi ils jouaient. Ă quel point Gabrielle pouvait-elle ĂȘtre une geek cachĂ©e pour l'avoir ainsi dĂ©gommĂ© ? Bon, en fait mieux valait mettre ça sur le caractĂšre de la rousse elle avait pris un peu d'avance dĂšs le dĂ©part, et inutile de dire qu'elle Ă©tait violente sur la route, empĂȘchant le pauvre Toffee de la rattraper Ă cause de toutes les cochonneries qu'elle lui lançait pour le garder Ă l'Ă©cart. Ouais, vraiment, c'Ă©tait une guerriĂšre. Ou juste une adepte de Yoshi, aussi. Bref.â Honte Ă moi, rĂ©pondit-il d'une voix se voulant triste et déçue tout en faisant une moue de abandonna cependant bien vite son expression faciale aprĂšs avoir conseillĂ© -ou plutĂŽt proposĂ©- Ă Gaby de choisir le 27, puisqu'il prit en direction du bar. Il eut droit Ă un regard interrogateur de la part de la barmaid, probablement Ă cause du cĂ©leri dans ses cheveux, et il rougit une fois de plus en s'en rendant compte. Hop, un shooter ni vu ni connu, puis retour auprĂšs de Gaby avec une Corona dans les mains. Pas du tout envie de se casser la tĂȘte Ă choisir un drink qui ne ferait pas trop "fille", quoi de mieux qu'une biĂšre dans ce cas ? Rien, aussitĂŽt qu,il fut revenu, Gaby lui proposa d'Ă©courter leur soirĂ©e. Pas sur le coup, parce qu'apparemment elle voulait s'enrichir encore plus en jouant au poker ou plutĂŽt perdre ses gains..., mais il sentait que ça voulait dire "dans pas trĂšs longtemps". Bah, Ă©videmment que ça lui allait. S'il n'Ă©tait pas lĂ pour boire jusqu'Ă en perdre le Nord, il n'avait aucune raison de s'attarder. Cette soirĂ©e Ă©tait surtout une alternative sympathique Ă un simple repas dans un restaurant, mais la Saint-Valentin n'avait rien de sa fĂȘte favorite et il n'aurait jamais eu un mot Ă redire s'ils avaient simplement dĂ©cidĂ© de manger des hamburgers veggie pour lui, bien sĂ»r et de regarder un dvd avec le chien sur eux.â Ce que t'es impatiente ! dit-il doucement, se penchant une fois de plus pour l'embrasser dans le cou. Non, Ă©videmment que ça me dĂ©range pas de rentrer plus tĂŽt, du moment que c'est pas pour regarder The Notebook avec un bol de crĂšme qu'il avait vu une fois et fois qui Ă©tait bien suffisante. Mais bon, en fait il ne refuserait probablement rien de ce que mademoiselle pourrait lui proposer. â Allez, go pour le poker dans ce cas, lança-t-il juste avant de se pencher vers Gabrielle pour encore une fois lui faire un cĂąlin de dos, posant sa joue contre l'Ă©paule de la jeune femme. J'vais pouvoir te regarder butter des garçons avec seulement un jeu de cartes, c'est bien. Mais Ă©vite le coup du dĂ©colletĂ©, c'est injuste de faire ça Ă un homme. Surtout que ce dĂ©colletĂ©-lĂ il est hommes et leur notion du territoire, han ! Rien Ă faire contre ça, aprĂšs tout. Ăvidemment qu'il considĂ©rait que le dĂ©colletĂ© de Gaby Ă©tait juste Ă lui. C'Ă©tait normal, aussi. RĂ©action que n'importe quel garçon aurait eu, probablement. Et puis, il l'avait dit d'une façon adorable, question de ne pas passer pour plus possessif qu'il ne l'Ă©tait. Il avait vĂ©cu ça, sortir avec quelqu'un de possessif, et il savait que ça n'avait rien d'agrĂ©able. Tout ce qu'il pouvait faire, c'Ă©tait oser espĂ©rer que sa confiance en Gaby avait raison d' il la lĂącha finalement aprĂšs un bisou sur la joue, la prenant par la main gauche alors que la droite l'aidait Ă boire un peu de sa Corona. En gros, mieux valait qu'elle le traine derriĂšre lui, parce qu'il n'Ă©tait pas tout Ă fait certain d'oĂč il fallait aller pour tenter sa chance et sa malchance au poker. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mar 13 Avr - 114 Fronçant les sourcils, Gabrielle bloqua sur les paroles de Christofer, se demandant si elle avait bien compris ou non. AussitĂŽt, son regard se porta sur les joues du jeune homme, par rĂ©flexe. Celles-ci ne se teintaient pas de rouge, restant Ă leur couleur pĂąle habituelle. Elle retint un petit rire, se mordillant lĂ©gĂšrement la lĂšvre. Sâil ne se rendait mĂȘme plus compte de ses sous-entendus plus que sexuels, ils nâĂ©taient dĂ©cidĂ©ment pas sortis de lâauberge. Quoi que, cela avait tendance Ă prouver quâil nâavait pas les idĂ©es mal placĂ©es, comme Ă peu prĂšs 90% des garçons⊠Mais elle ne savait pas si câĂ©tait une bonne chose ou non. Enfin, cela ne lâempĂȘchait pas de tester certaines choses, pourtant. Et prĂ©fĂ©ra de changer de sujet plutĂŽt que de sâattarder sur celui-ci. MĂȘme si voir combien de temps avant que le visage de Christofer tourne au rouge Ă©crevisse lorsquâelle rĂ©pondait Ă ses sous-entendus semblait ĂȘtre un loisir Ă temps plein. Mieux valait ne pas trop le brusquer maintenant, le pauvre. MĂȘme si parler jeux vidĂ©o avec lui nâĂ©tait sans doute pas la meilleure chose Ă faire non plus. A vrai dire, elle nâĂ©tait pas vraiment branchĂ©e pour ce genre de choses, bien trop masculin pour elle Ă son goĂ»t. Enfin, câĂ©tait lâexcuse quâelle donnait. Car câĂ©tait surtout des jeux trop peu adaptĂ©s Ă sa grande nervositĂ©, surtout. Elle avait failli exploser la manette de Christofer, ce jour-lĂ , en sâacharnant dessus, le regard fixĂ© sur la tĂ©lĂ©vision. Il avait suffit dâune carapace rouge bien placĂ©e â et de quelques lĂ©gĂšres remarques salaces pour le distraire - pour entendre le sifflement de ravissement de Yoshi en passant la ligne dâarrivĂ©e⊠Et le cri de victoire de Gabrielle en mĂȘme lui sourit doucement, devant son lĂ©ger air déçu, comprenant parfaitement quâil ne fallait pas remuer le couteau dans cette plaie lĂ . Ah, les hommes et leur Ă©go, toute une histoire⊠Il fila bien vite au bar, revenant tout aussi rapidement. Tant mieux, elle ne voulait pas le quitter dâune semelle, ce soir-lĂ . Plus pour la symbolique de la Saint Valentin quâautre chose. Enfin, surtout parce quâelle nâavait aucune envie de sâĂ©loigner de lui, prĂ©fĂ©rant mille fois se glisser entre ses bras de gĂ©ant. Avec toutes les possibilitĂ©s quâun sage cĂąlin pouvait entrainĂ©s par la suite, bien entendu. Quoi que, un simple cĂąlin, installĂ©s dans le canapĂ© du salon devant un dvd, lui aurait tout Ă fait suffit, ce soir lĂ . Elle voulait de lâadorable pour leur premiĂšre fĂȘte des amoureux en couple. Enfin, mĂȘme si tout cela risquait de dĂ©raper une fois rendus sous les draps pour la nuit, bien ne semblait dâailleurs pas le moins du monde dĂ©rangĂ© pour Ă©courter la soirĂ©e. AprĂšs tout, quitter cet endroit, trop peuplĂ©, trop bruyant, pour la maison au bord de la plage. CâĂ©tait mĂȘme tout vu dâavance. The Notebook, par contre ? Hum, non, pas trop son genre, en fait. MĂȘme si lâactivitĂ© en elle-mĂȘme sâannonçait plus quâallĂ©chante pour la demoiselle. Simplement en changeant le choix de film, en quelques Dirty Dancing, pendant que tu y es ! Ah, Patrick Swayze, de quoi faire fuir tout petit ami, ça ! Le film nâa que peu dâimportance. Je risque de mâendormir dans tes bras en plein milieu, de toute façon. MĂȘme Spiderman mâirait, en bon, dormir ne serait sans doute pas la meilleure option, en fin de compte. Mais je risque de te sauter dessus avant le gĂ©nĂ©rique de fin » nâĂ©tait certainement pas Ă dire en public, en lui refit un petit cĂąlin de dos, alors que le croupier ramassait ses jetons, la bille Ă©tant tombĂ©e sur tout, sauf le 27. Mais cela nâavait plus vraiment dâimportance, Ă ce stade. A vrai dire, gagner nâavait pas Ă©tĂ© le principal objectif de la soirĂ©e, dâailleurs. MĂȘme si gagner une partie de poker serait valorisant pour la jeune femme, aprĂšs tout. Comme sâil lisait dans ses pensĂ©es â ou comme sâil lâavait vu commencer Ă tirer sur le bas de sa robe pour faire un dĂ©colletĂ© plus plongeant, Christofer lui demanda de jouer la partie Ă la loyal. Dans un rire bref, elle sâamusa Ă pousser un lourd soupir, faussement déçue. CâĂ©tait lâattrait principal du poker, cela. DĂ©pouiller des hommes dont le regard Ă©tait braquĂ© sur elle et non sur leurs MĂȘme pas drĂŽle. Je ne te savais pas jaloux et protecteur, chĂ©ri. Câest adorable !Bon, mĂȘme si elle perdait son atout majeur, et donc la partie. Mais elle comprenait quâun petit ami ne veuille pas voir sa copine allumant toute une brochette de mecs sous son nez. CâĂ©tait plus que comprĂ©hensible, dâailleurs. Heureusement dâailleurs quâelle nâĂ©tait pas une allumeuse de premiĂšre â mĂȘme si lâhistoire de leur couple tendait Ă dĂ©montrer le du haut de son tabouret â et perdant donc de la hauteur, Ă son grand malheur â, elle glissa sa main dans celle de Christofer, tenant avec Ă©lĂ©gance sa coupe de champagne dans lâautre. Dont elle nâavait toujours presque rien bu, dâailleurs. Etrange et inhabituel. Mais mieux valait continuer Ă faire la petite fille parfaite et ne pas tout boire dâun trait pour compenser. Se haussant sur la pointe des pieds pour retrouver son chemin entre les nombreuses tables de jeu, elle tira ensuite Christofer pour le guider jusquâĂ lâendroit oĂč lâon jouait au poker, sâinstallant sans prĂ©ambule Ă la premiĂšre table venue, y dĂ©versant le reste de ses jetons en quelques petites piles multicolores Bonsoir Messieurs. PrĂȘts Ă vous faire plumer par une femme, qui plus est française ?Croisement de jambes sans Ă©quivoque, alors quâelle buvait avec lenteur une gorgĂ©e de sa boisson. Lâon disait que tout Ă©tait dans le jeu dâacteur du joueur, aprĂšs tout. Avec ses quelques annĂ©es de théùtre derriĂšre elle, cela ne semblait pas trop difficile, aprĂšs tout. Elle sâamusa mĂȘme Ă jouer avec les jetons, les prenant entre deux doigts avant de les faire dĂ©gringoler Ă leur place initiale en cascade. Dâaccord, elle savait sans doute trop regardĂ© Casino Royal, Ă ce stade. Se retourna lĂ©gĂšrement, elle sourit doucement Ă Tu mâaides Ă tricher ? InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mar 13 Avr - 507 Dirty Dancing ? Bof, pas tellement dans ses plans non plus. Par contre, quand Gabrielle dit tout Ă fait au hasard le mot "Spiderman", les yeux de Toffee s'illuminĂšrent sur le champ. Spiderman... Il avait beau faire une crise d'angoisse Ă chaque fois que Peter se faisait mordre par la foutue araignĂ©e, il adorait sans la moindre limite le reste du film. Tout comme les deux suivants, d'ailleurs. Le troisiĂšme, le troisiĂšme, avec Topher Grace en tant que Venom ! De quoi le faire baver pendant une semaine. Valait peut-ĂȘtre mieux Ă©viter, en fin de compte. Et pourquoi pas Jurassik Park ? De quoi lui donner des ailes, ni plus ni moins. Ou encore Star Wars, ou Aliens vs Predators, ou... Non, non, non ! Rien de tout ça. S'ils devaient regarder un film, ce serait un truc bien simple, pas de science-fiction, mĂȘme si ça lui brisait un peu le coeur de faire une croix sur ces films...â J'crois que tu prĂ©fĂšres ne pas voir de quoi j'ai l'air quand y'a Spiderman sur la tĂ©lĂ© devant moi. Avec le seau d'eau pour ramasser les litres de bave qui coulent, je suis pas exactement Ă mon avantage. En mĂȘme temps, si on se retrouve avec Twilight ou une connerie du genre, lĂ c'est moi qui vais m'endormir. Hors de question de dormir. S'il le faut, ce sera un film d'animation, mais on reste rĂ©veillĂ©s ! MĂȘme pas besoin d'expliquer ce qui lui passait en fait par la tĂȘte. Si jamais il la prenait sur le fait alors qu'elle Ă©tait en train de s'endormir, elle aurait droit Ă ... eh... un rĂ©veil ? Et puis, rien ne les obligeait Ă se taper un film, non plus ! Il y avait toujours possibilitĂ© de se cĂąliner comme ça, sans raison, innocemment. Ou la possibilitĂ© de prendre un bain avec plein de mousse et puis tiens, des bougies pour le cĂŽtĂ© romantique, et... des cĂąlins ? Si, des cĂąlins. Il aimait bien les cĂąlins, aprĂšs tout. De toute façon, Christofer aurait bien le temps de penser Ă tout ça pendant que Gaby Ă©claterait la figure de quelques messieurs au poker. Du moins, il lui souhaitait. Parce qu'en effet, il venait de lui retirer sur le coup deux belles chances de gagner, simplement parce qu'il n'avait pas envie de partager la vue. Mais qui pouvait le blĂąmer, franchement ? D'accord, d'accord, c'Ă©tait seulement un dĂ©colletĂ©, pas une exposition totale, et il le savait bien. Mais il avait beau ne pas ĂȘtre le genre de garçon Ă contrĂŽler jusqu'aux vĂȘtements de sa copine enfin, Ă l'exception de quelques mĂ©langes de couleurs douteux que Gaby tentait parfois, de voir quatre ou cinq autres garçons que lui fixer silencieusement le corps de SA petite amie n'Ă©tait pas ce qu'il prĂ©fĂ©rait. S'il n'avait pas Ă©tĂ© lĂ pour s'en rendre compte, l'histoire aurait Ă©tĂ© toute autre. Un peu comme pour le fait qu'elle, elle avait tout Ă fait le droit de regarder n'importe quel garçon Ă sa guise... du moment qu'elle le prĂ©fĂ©rait lui. Et que ce n'Ă©tait que regarder, Ă©videmment. â J'suis pas jaloux, protesta-t-il aussitĂŽt, accentuant ses paroles d'une autre moue triste et d'un trĂšs lĂ©ger froncement de sourcil. Bon, d'accord, peut-ĂȘtre un tout petit peu. Mais vraiment juste un tout petit petit peu ! Mais y'a de quoi ĂȘtre jaloux, juste de m'imaginer tous leurs regards sales braquĂ©s sur toi et leurs pensĂ©es perverses et... J'veux pas partager !Ce n'Ă©tait qu'Ă moitiĂ© sĂ©rieux, principalement Ă cause de l'exagĂ©ration employĂ©e. Quoique... Non, mieux valait ne pas trop pousser les rĂ©flexions. Tofer se laissa donc entrainer par Gaby jusqu'Ă la table oĂč le poker se dĂ©roulait, et il se chercha des yeux un banc sur lequel il pourrait s'asseoir. DĂšs qu'il en repĂ©ra un, il le traina, le plaça Ă cĂŽtĂ© de sa rouquine qui venait tout juste d'annoncer aux autres jeunes hommes autour de la table qu'elle allait les battre. Mieux valait pour elle qu'elle respecte sa parole, bien que tous ces garçons avaient sans le moindre doute beaucoup plus besoin de cet argent qu'elle. Alors, comment se jouait ce jeu, dĂ©jĂ ? Juste Ă regarder les cartes, les souvenirs lui remontĂšrent Ă l'esprit. Il n'avait jouĂ© qu'une fois et aurait mieux fait d'apprendre Ă jouer avant de tenter sa chance, considĂ©rant Ă quel point il avait dĂ» se dĂ©nuder en comparaison Ă la majoritĂ© des joueurs autour de lui. Mais bon, ce n'Ă©tait pas non plus comme s'il regrettait cette fameuse soirĂ©e, puisqu'elle s'Ă©tait assez bien terminĂ©e, en compagnie de...â Non, non ! Je fais que regarder. Je vais surtout te nuire si je dĂ©cide de m'en n'avait pas parlĂ© trop fort, s'assurant par le fait mĂȘme que seule Gabrielle puisse l'entendre. De toute façon, tricher n'Ă©tait pas ce qu'il prĂ©fĂ©rait. Tricher en ne connaissant pas les rĂšgles encore pire ! Il avala plusieurs gorgĂ©es de sa biĂšre, constatant par le fait mĂȘme qu'elle Ă©tait dĂ©jĂ Ă moitiĂ© vide. Faudrait qu'il se calme, autrement sa voiture resterait dans la ruelle et ce n'Ă©tait pas tellement ce dont il avait envie. Il la reposa prĂšs de lui, puis plaça un baiser sur l'Ă©paule de Gabrielle avant d'y poser confortablement sa tĂȘte.â Si jamais je m'endors, rĂ©veille-moi au moins pour que j'assiste Ă ton il ne s'endormirait pas. Il pourrait bien essayer d'apprendre les bases du jeu en regardant attentivement la partie. Il glissa donc un bras autour de la taille de Gaby, plaçant son autre main sur sa cuisse pour commencer Ă jouer avec le bas de sa robe. Un peu de la mĂȘme façon qu'il jouait souvent avec le bas de ses t-shirts. Sauf que lĂ , c'Ă©tait vraiment innocent. Il fallait que ce le soit, de toute façon, parce qu'il aurait mal vu la situation dĂ©gĂ©nĂ©rer en considĂ©rant l'endroit oĂč ils se trouvaient... InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Ven 16 Avr - 1344 Spiderman ? Oula, mince, elle ne sâĂ©tait pas attendue Ă rĂ©action aussi positive que cela Ă la simple Ă©noncĂ©e du titre de ce film. Nâavait-il pas peur des araignĂ©es, en temps normal, au point quâaucun des deux nâavait osĂ© tuer cette qui squattait la baignoire, un matin ? Etrange. Ce nâĂ©tait pas un film spectaculaire aux yeux de Gabrielle, qui plus Ă©tait. Dans le genre comics, elle prĂ©fĂ©rait Batman, histoire de baver sur le parfait Joker dâHeath Ledger et de rire Ă la voix de baryton de Christian Bale sous sa cape noire. Vraiment gĂ©nial, celui Tobey Maguire ? Yâa mieux quand mĂȘme pour baver⊠Et non, pas Twilight, il ne manquerait plus que cela. Je dĂ©teste Pattinson⊠Un film dâanimation, ça serait bien, oui. Un Miyazaki ? Jâai vu que tâavais les dvd. Le ChĂąteau ambulant ?A vrai dire, pour ce qui Ă©tait japonais, elle prĂ©fĂ©rait mille fois Le tombeau des lucioles. Mais lĂ , ce nâĂ©tait pas de sâendormir dont elle craignait, mais de fondre en sanglots dâun bout Ă lâautre du film. On connaissait mieux, pour une soirĂ©e en amoureux, aprĂšs tout. Enfin, en mĂȘme temps, elle savait dâavance quâils ne suivraient pas la moitiĂ© du film, alors peut importait le programme, aprĂšs se mit Ă sourire avec douceur alors quâil avouait, tout de mĂȘme, ĂȘtre lĂ©gĂšrement jaloux sur les bords. Bien sur, tout le monde lâĂ©tait, aprĂšs tout. Gabrielle un peu plus que les autres, parfois, dâailleurs. Mais bon, câĂ©tait lĂ©gitime, aprĂšs tout. Elle avait beau ne pas ĂȘtre vraiment pudique â dans les limites du raisonnable tout de mĂȘme â, sâexhiber le dĂ©colletĂ© pour une simple partie de poker, le tout sous le nez de son petit ami⊠Oui, câĂ©tait sans doute la limite Ă ne pas franchir, elle le savait parfaitement. Et tant pis si elle perdait, ce nâĂ©tait quâun paquet de cartes et quelques jetons en plastique, aprĂšs tout. Cela ne se verrait mĂȘme pas sur son compte en banque donc, au final, elle ne perdait que la gloire de la victoire. Pas une grande perte en soit, en quelques TâinquiĂštes pas va, je resterais sage. Et je suis rarement le genre que les hommes apprĂ©cient, tu saisâŠBen oui, il ne fallait pas se leurrer. Elle avait beau avoir un beau visage, Gabrielle savait bien que lâon prĂ©fĂ©rait les grandes brunes pulpeuses. Pas les minipousses aux cheveux orange⊠Elle Ă©tait tranquille Ă ce niveau lĂ , en tous cas, câĂ©tait un bon point. Cela lui permettait globalement dâĂ©viter de rĂ©pĂ©ter cent fois que, oui, elle Ă©tait dĂ©jĂ prise et que, non, il ne partageait pas. La tranquillitĂ©, il nây avait rien de mieux, aprĂšs elle allait rester sage dans tous les cas, de toute façon. Entrainant Christofer Ă sa suite, elle prit place Ă la table, alors que lui-mĂȘme prenait place Ă ses cĂŽtĂ©s. CâĂ©tait amusant, les rĂŽles inversĂ©s. En temps normal, cela aurait Ă©tĂ© lâhomme qui jouait et la femme qui se penchait par-dessus son Ă©paule pour le soutenir durant la partie. Lâinverse Ă©tait un peu plus inhabituel, mais pas dĂ©rangeant pour autant, dans lâesprit de Gabrielle. Surtout sâil sâinstallait comme cela sur son Ă©paule. LĂ , câĂ©tait sur, elle allait perdre. Manque de concentration Assiste Ă ma dĂ©faite, câest plus drĂŽle !Alors quâelle disait cela, elle eut un lĂ©ger sursaut de surprise. Il fallait dire que de commencer Ă jouer avec le bas de sa robe en plein lieu public Ă©tait assez⊠Inhabituel ? Mais pas dĂ©rangeant pour autant, simplement trĂšs dĂ©concertant. Enfin, le connaissant, cela ne devait ĂȘtre que purement innocent, comme il le faisait toujours en jouant avec le bas de ses tee-shirt. Sauf que, en temps normal, elle portait un pantalon, en dessous, et cela ne laissait dĂ©couvrir quâune petite partie de son ventre. Pas euh⊠aussi bas. Heureusement que la table cachait cela aux autres Lequel dâentre eux tâa payĂ© pour me faire perdre ? Tes techniques de dĂ©stabilisation sont plus quâefficaces ! souffla-t-elle, croupier se mit alors Ă distribuer les cartes, laissant Gabrielle glisser les siennes sous sa main avec sĂ©rieux, avant de les regarder discrĂštement, sâarrangeant pour que Christofer puisse voir leur valeur Ă©galement. Deux huit, deux trois, un roi. Elle avait deux paires, câĂ©tait dĂ©jĂ cela⊠InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Dim 18 Avr - 228 Tobey Maguire, pas trop mal en effet, mais il n'arrivait jamais Ă la cheville de Topher Grace. Et puis, Kristen Dunst aussi, yum. Heureusement, Gabrielle ne semblait pas ĂȘtre beaucoup plus fan que lui de Twilight. Ăa l'arrangeait. Ce qui pouvait dĂ©tester ce film ! Enfin, deux ou trois acteurs Ă©taient plutĂŽt douĂ©s et puis celui qui faisait Jasper = bave bave bave bave bave, mais dans l'ensemble, c'Ă©tait un dĂ©sastre. Sans parler des livres qu'il avait abandonnĂ©s assez vite, absolument dĂ©goutĂ© par le style d'Ă©criture de l'auteur. Il avait trop aimĂ© le style de Paulo Coelho et celui de John Ajvide Lindqvist -pas pour rien que son toutou s'appelait Eli, d'ailleurs-, bien que tous deux traduits, pour ce contenter d'une brique Ă l'eau de rose destinĂ©e aux prĂ©adolescentes en chaleurs. Et puis, c'Ă©tait vrai que Pattinson Ă©tait moche. Ăa le rassurait un peu, d'ailleurs ça prouvait qu'elle n'Ă©tait pas sur le point de se taper son meilleur ami, considĂ©rant Ă quel point ce dernier ressemblait Ă©trangement Ă ce dit Pattinson... Les mystĂšres de la vie ! Enfin, ils repenseraient au film plus tard, rien ne disait qu'ils en regarderaient un de toute façon. L'idĂ©e d'un bain avec des bougies lui semblait tout de suite beaucoup plus attrayante, et puis ce serait romantique, donc il gagnerait des points. Parce que les filles aiment les trucs romantiques, aprĂšs tout. Si seulement il avait au moins eu le rĂ©flexe d'acheter des fleurs ! Mais bon, il lui en offrait dĂ©jĂ souvent, ce n'Ă©tait pas non plus comme s'il fallait lui tordre un bras pour qu'il ose offrir des trucs mignons Ă sa copine. Enfin bref, plus le temps de songer Ă ce qu'ils feraient le soir, surtout que le sujet venait de dĂ©raper sur la jalousie. Mais bon, comme il Ă©tait loin d'ĂȘtre un grand jaloux, on Ă©tait loin d'une engueulade type dans un couple qui n'en peut plus de l'autre. Ce n'Ă©tait mĂȘme pas une engueulade, d'ailleurs. MĂȘme loin de lĂ . Ils avaient aprĂšs tout cette Ă©trange manie de parler si calmement, souvent mĂȘme avec le sourire, de sujets qui auraient fait que d'autres couples en seraient possiblement venus Ă s'arracher les cheveux mutuellement. La possession et la jalousie monsieur refuse que madame porte quelque chose, madame se sent contrĂŽlĂ©e et pense que monsieur ne lui fait pas confiance. Cela n'avait absolument rien Ă voir avec eux, ils venaient de le prouver. "T'es jaloux ?", "Juste un peu", "Trognon". Ăa rapporte toujours, d'ĂȘtre constamment gentil. â Han, tu surestimes le cerveau des hommes, lĂ , rĂ©pondit-il doucement. Y'a pas un genre de fille qui fait rĂ©ellement plus l'unanimitĂ© qu'un autre, tu sais comme les goĂ»ts varient. Mais, surtout, les hommes c'est des animaux. Si tu dĂ©voiles un centimĂštre de peau, y'a plus rien Ă faire, l'imagination s'emballe et il reste plus qu'une idĂ©e en tĂȘte. Oui, il parlait en connaissance de cause. La diffĂ©rence, c'Ă©tait qu'il avait au moins la prĂ©sence d'esprit de s'en rendre compte, contrairement Ă beaucoup de garçons qui ne pouvaient pas en parler d'une façon extĂ©rieure. Il faut bien un minimum d'intelligence pour se rendre compte qu'on est un porc et tenter de le cacher voire de le contrĂŽler un peu. Enfin, certains Ă©chappent quand mĂȘme Ă ce stĂ©rĂ©otype. Rares. Bien rares. Christofer n'en faisait pas partie, mais il Ă©tait tellement adorable que ça passait totalement inaperçu. Et puis, de toute façon, il faisait beaucoup de choses sans vraiment se rendre compte de leur portĂ©e rĂ©elle. Ăa aussi, ça l' peu comme ce qu'il commença Ă faire lorsqu'ils furent rendus Ă la table oĂč se dĂ©roulait le poker. Jouer avec le bas de la robe de Gaby, quel Ă©tait le mal ? Ils auraient Ă©tĂ© tous seuls, les pensĂ©es perverses se seraient assurĂ©ment ramenĂ©es Ă la vitesse de l'Ă©clair et sa main ne serait pas restĂ©e sur le rebord de la robe bien longtemps. Mais lĂ , c'Ă©tait absolument innocent. Affectueux, mais sans la moindre arriĂšre-pensĂ©e. â Si tu y tiens, je suis tes ordres. Dommage que j'aie pas de jupette et de pompons, je pourrais t'encourager. Un G, un A, un B...Oh, comme ça il la dĂ©stabilisait ? Eh bien, c'Ă©tait pas comme s'il s'Ă©tait attendu Ă ce que de simplement s'amuser avec un bout de tissu puisse rĂ©ellement la dĂ©concentrer. Surtout qu'il n'avait pas prĂ©vu de faire quoi que ce soit d'indĂ©cent. La robe Ă©tait peut-ĂȘtre bien un peu courte, il n'en restait pas moins qu'il ne tentait absolument pas de faire quelque chose d'inappropriĂ© pour l'endroit.â Aucun. Tu es trop facile Ă dĂ©stabiliser, c'est mĂȘme pas drĂŽle. J'peux jouer avec tes genoux si tu prĂ©fĂšres, mais moi je prĂ©fĂšrerais ça pour dire, il n'avait aucune idĂ©e de si c'Ă©tait rĂ©ellement parce qu'il la dĂ©concentrait ou non, mais il n'eut pas besoin de comprendre les rĂšgles du poker pour voir que Gaby se faisait solidement butter par les autres. Dommage, il avait tant d'espoir. Ou pas. Enfin, ils restĂšrent Ă la table un moment, lui permettant de boire plus lentement le reste de sa Corona. ConsidĂ©rant qu'il conduisait, mieux valait ne pas trop se lĂącher dans l'alcool. Mais bon, ce n'Ă©tait pas parce que ses joues rougissaient et qu'il arrivait Ă perdre sa gĂȘne avec une quantitĂ© presque infime d'alcool qu'il perdait toutes ses capacitĂ©s. â J'espĂšre que c'est pas de ma faute si t'as perdu, dit-il lorsque la partie fut "officiellement" terminĂ©e et qu'ils se levaient. Je serais vraiment un vilain fit la moue, puis attrapa la main de Gabrielle.â Autre chose qui te fait envie ici, ou bien seulement moi ?En gros ils restaient encore ou ils pouvaient partir ? InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mar 20 Avr - 127 Twilight ? Bien sur que non, ce nâĂ©tait pas son truc. Elle lâavait dâabord lu en français puis, croyant Ă un mauvais traducteur, en anglais. Le style littĂ©raire lui Ă©tait restĂ© dans la gorge dans les deux cas, mais elle sâĂ©tait tout de mĂȘme amusĂ©e Ă lire les quatre tomes, simplement pour sâen moquer. CâĂ©tait tellement creux et tellement Ă lâeau de rose pour gamine quâelle ne pouvait quâen rire. Quant aux films⊠Pour elle, cela relevait plus de la grosse blague quâautre chose. Elle avait tĂ©lĂ©chargĂ© le premier, pour voir ce que cela pouvait donner, et lâavait amĂšrement regrettĂ©. Elle aurait donc prĂ©fĂ©rĂ© regarder dâhorribles tĂ©lĂ©films français pendant toute la nuit plutĂŽt que ça. Et, connaissant le niveau cinĂ©matographique de la France, la comparaison nâĂ©tait pas choisie au Ă part le genre de film pour adolescentes en mal dâamour, Gabrielle nâĂ©tait pas difficile niveau films. Surtout pas quand il sâagissait de regarder un film dans les bras de Christofer, ou allongĂ©e contre lui, ou se servant de ses cuisses comme dâoreiller ou⊠Oui, on comprenait le principe. Surtout que, dans ces moments lĂ , il finissait toujours pas jouer avec ses boucles rousses. Si elle dĂ©testait que lâon touche ses prĂ©cieux cheveux, elle sâĂ©tait habituĂ©e Ă ce que lui le fasse. Des fois, il sâamusait mĂȘme Ă les tresser, sâil sâennuyait vraiment. Elle avait tolĂ©rĂ© cette manie, pour trouver cela agrĂ©able et mignon, Ă force. Comme Ă peu prĂšs tout ce que faisait Christofer, dâ sa jalousie, elle trouvait cela adorable, au final. AprĂšs tout, oui, câĂ©tait mignon et cela prouvait quâil tenait Ă elle sans que cela ne devienne maladif. Elle nâaurait pas supportĂ© cela, de se sentir surveillĂ©e constamment, de lâentendre lui demander chaque soir avec qui elle avait passĂ© sa journĂ©e, ce quâelle avait fait et pourquoi. Elle voulait un petit ami, pas un dĂ©tective privĂ© enquĂȘtant sur elle et, pour cela, Christofer Ă©tait parfait. Lorsquâils se retrouvaient le soir, il se contentait de se demande si sa journĂ©e sâĂ©tait bien passĂ©e, cela lui suffisait. Elle partait souvent dans des monologues explicatifs, certes, mais cela venait dâelle-mĂȘme. Elle gardait sa libertĂ©, sa prĂ©cieuse libertĂ©, tout de mĂȘme. Se sentir enfermĂ©e, oppressĂ©e⊠Elle aurait rendu des armes depuis longtemps dans son couple, ne put sâempĂȘcher de sourire doucement Ă la description quâil lui fit des hommes. Il nâavait pas tord, le pire. Les hommes ne pensaient que rarement avec leur cerveau, quand une fille un peu dĂ©nudĂ©e Ă©tait dans les parages. On ne pouvait avoir les muscles et le tact des gentlemen, en mĂȘme temps. Heureusement pour elle, Christofer Ă©tait un parfait gentleman anglais. Ou alors elle Ă©tait toujours assez habillĂ©e pour ne pas quâil lui saute dessus, au choix. Il devait y avoir un peu des deux, en fait. Et heureusement quâelle nâĂ©tait plus dans sa pĂ©riode Ă ne porter que des shorts Ă longueurs de journĂ©es, dans ce cas. Cela aurait pu ĂȘtre Heureusement que tu es lĂ pour me dĂ©fendre et marquer ton territoire. Ils auront peur de tes tatouages, de toute fronça son nez dâamusement, preuve quâelle plaisantait. Il Ă©tait vrai que la peau ancrĂ©e de Christofer pouvait en Ă©tonner plus dâun, vu quâil ne semblait plus avoir un centimĂštre de peau vierge. Mais de lĂ Ă en avoir peur, il y avait un grand pas Ă faire. Il Ă©tait assez impressionnable de vue, mais elle se doutait bien quâil ne devait pas ĂȘtre champion de boxe. Ou alors, il le cachait bien. Mais sa prĂ©sence Ă©tait rassurante, aprĂšs tout. Cela prouvait bien que câĂ©tait chassĂ©e gardĂ©e » et que personne ne pouvait sâapprocher dâ Ă la table, elle ne put que rire en Ă©coutant Christofer jouait les pom pom girls. Rien Ă dire, June et Loan avaient tout de mĂȘme bien plus la classe, pour le peu quâelle les avait vu sâexercer. NâempĂȘchait, et elle se força Ă ne pas faire la remarque Ă haute voix, ce nâĂ©tait pas la premiĂšre fois quâil parlait de se travestir. DĂ©jĂ , le jour oĂč ils sâĂ©taient mis en couple, il avait eu un dĂ©lirer de se dĂ©guiser en soubrette pour faire le mĂ©nage. Un poil flippant, elle devait lâavouer. Elle se contenta donc de rire doucement, levant les yeux au ajoutĂ© Ă son petit jeu avec sa robe et, oui, elle ne tarda pas Ă en perdre la tĂȘte. Ce nâĂ©tait as de sa faute, aprĂšs tout, si son esprit lĂ©gĂšrement hyperactif avait des problĂšmes de concentration. Elle nâavait jamais vraiment Ă©tĂ© bonne Ă©lĂšve Ă cause de cela, une mouche suffisant Ă la distraire. Alors son petit ami jouant avec le bas de sa robe, câĂ©tait perdu dâavance, bien Non, laisse, câest pas grave. Câest pas trop Mais elle nâallait pas dire Ouais, enlĂšve tes pattes de lĂ , ça mâarrangerait si je veux gagner ! ». Tue lâamour rapide et efficace. Se mordant lâintĂ©rieur de la joue, elle tenta de se concentrer sur ses cartes et sur le jeu de ses adversaires, mais la main de Christofer, toujours sur sa cuisse, avait le don de la distraire, bien entendu. Enfin, elle savait que, mĂȘme sans cela, elle se serrait tout de mĂȘme lamentablement partie dura une bonne demi-heure tout de mĂȘme, si ce nâĂ©tait plus. Mais, au bout dâun moment, elle fut tout de mĂȘme obligĂ©e dâabattre ses cartes dans un soupir dĂ©pitĂ©, alors que le croupier emmenait loin dâelle ses prĂ©cieux jetons. Bien entendu, lâun des joueurs ne put sâempĂȘcher de lui envoyer un petit rire moqueur. Certes, elle nâaurait pas du tant se vanter en dĂ©but de partie, cela ne pouvait que se retourner contre elle avec sa dĂ©faite. Dans un nouveau soupir, elle se leva de son haut tabouret, perdant donc quelques centimĂštres alors que ses pieds chaussĂ©s de talons retrouvaient la terre Non, je suis juste une buse, voilĂ tout !Alors quâelle reprenait son petit sac Ă main, Christofer lui prit la main, lui demandant sâil Ă©tait temps de rentrer dâune bien drĂŽle de façon. Se tournant vers lui, elle ne put sâempĂȘcher, une fois nâĂ©tant pas coutume, de tirer doucement sur sa cravate pour lui faire perdre quelques centimĂštres et ainsi pouvoir lâembrasser avec DâaprĂšs toi, chĂ©ri ?Bon, apparemment, lâintonation de voix devait suffire Ă faire comprendre que la rĂ©ponse Ă©tait explicite. Ne restait plus quâĂ rentrer pour finir la soirĂ©e en tĂȘte Ă tĂȘte, bien entendu. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mer 21 Avr - 600 Marquer son territoire ? LâidĂ©e aurait pu ĂȘtre intĂ©ressante lever la patte, laisser sa trace, ĂȘtre en paix. Dâaccord, en fait ça nâavait rien dâintĂ©ressant et câĂ©tait mĂȘme plutĂŽt bizarre. Mieux valait ne pas trop s'abaisser au rang d'animal pour la soirĂ©e, il l'avait dĂ©jĂ suffisamment fait comme ça. Pas la peine de prouver qu'il en Ă©tait un. Enfin, si marquer son territoire pouvait ĂȘtre fait d'une façon beaucoup plus civilisĂ©e que la premiĂšre Ă laquelle il avait pensĂ©e, il Ă©tait cependant tout Ă fait vĂ©ridique que certains avaient parfois peur de lui simplement Ă cause des tatouages. Le plus drĂŽle, c'Ă©tait Ă la bibliothĂšque ou au local informatique s'il avait dĂ©cidĂ© de lancer des regards mauvais aux geeks qui peuplaient ces endroits, il aurait facilement pu les vider. Il aurait pu nommer, sans mĂȘme y rĂ©flĂ©chir, au moins quatre ou cinq nerds effrayĂ©s qui dĂ©guerpissaient chaque fois qu'il entrait dans la mĂȘme piĂšce qu'eux. En trois ans dans cette universitĂ©, il n'avait toujours pas rĂ©ussi Ă faire comprendre Ă certains qu'il Ă©tait absolument inoffensif. Enfin, suffisait de le connaitre un peu pour savoir qu'il Ă©tait tout Ă fait paisible. Adorable. Et qu'il ne savait pas se battre du tout. Il Ă©tait peut-ĂȘtre bien trĂšs grand, il avait la grosseur d'un manche Ă balai et l'agressivitĂ© d'un ver de terre. Il avait dĂ©montrĂ©, durant son adolescence, qu'il Ă©tait absolument gĂ©nial de le frapper pour le plaisir. Il ne rĂ©agissait mĂȘme pas, wow !â Toffee, arme de destruction massive. On y croit pour Christofer de dire combien de temps la partie de poker dura. Elle lui aurait probablement parue plus longue s'il n'avait pas su s'occuper pendant ce temps. Parce que oui, il joua avec le bas de la robe de Gabrielle tout au long de la partie, ne la lĂąchant que pour prendre de temps en temps une gorgĂ©e de sa biĂšre. Plus tard, il pourrait dĂ©couvrir la fermeture Ă©clair de la robe, et aussi les bretelles, et il pourrait constater Ă quel point elle serait magnifique une fois sur le plancher. Ahem, bref.â Une... buse ?Tofer tenta un instant de se faire l'image, puis renonça et regarda Ă nouveau Gabrielle, visiblement confus.â Bah, c'est toujours mieux qu'un vautour. Mais j'aurais plutĂŽt dit un ne lui fallut par la suite que quelques secondes avant de rĂ©ussir Ă dire une connerie une fois de plus, mais il tenta de s'empĂȘcher d'y penser. Ce n'Ă©tait pas comme s'il avait de grandes limites dans le langage qu'il pouvait utiliser auprĂšs de Gaby, en fait, et il Ă©tait le seul Ă s'imposer ces limites. Et puis, elle ne devait pas tellement l'avoir mal pris puisqu'elle tirait une fois de plus sur sa cravate pour l'embrasser ! C'Ă©tait tout Ă fait prometteur, comme rĂ©ponse. - Kiiiin. C'pas beau, c'pas de ma faute, j'ai faim. T'façon on s'en fout, c'est fini. xD - Contenu sponsorisĂ© Empire State of Mind Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille
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Vous aimez ce film, notez le !Personne n'a encore voté pour ce film ! L'essor des grands magasins au siÚcle dernier à travers l'histoire d'une orpheline qui monte à Paris pour travailler chez son oncle marchand de draps. Titre original Au bonheur des damesFiche mise à jour le 12/11/2019Année de production 1930Réalisé par Julien DuvivierActeurs principaux <
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Sport auto arbitrĂ©, mixte et sans contact Tous niveaux acceptĂ©s Ă partir de 12 ans Inscription obligatoireInitiation et perfectionnement Ă l'Ultimate Frisbee - Club des Korsaires Sports et loisirsïSaint-Jean-de-Luz 64500ïLe 20/08/2022Le club d'ultimate frisbee Les Korsaires de Saint Jean de Luz propose des initiations/perfectionnements sur la Grande Plage entre rue de l'Infante et le phare. Sport auto arbitrĂ©, mixte et sans contact Tous niveaux acceptĂ©s Ă partir de 12 ans Inscription obligatoireDon de sang Don du sangïPerros-Guirec 22700ïLe 19/08/2022Don de sang au "Club des navigateurs" sur le port Ă Perros-Guirec. 65 rendez-vous possible. Infos pratiques - Adresse Club des Navigateurs, Galerie du Linkin, 65 rue Anatole Le Braz, 22700 Perros-Guirec, - RĂ©servation de votre rendez-vous sur - N'oubliez pas de faire votre test d'Ă©ligibilitĂ© avant de prendre votre en famille avec A l'Ecoute de la Nature 2022 Nature - Environnement, Animaux, Histoire - CivilisationïForges-les-Eaux 76440ïLe 19/08/2022Aventure mĂ©diĂ©vale en famille au milieu des animaux de la ferme pĂ©dagogique. A lâĂ©coute de la Nature 9 rue de redderies 60220 Blargies DurĂ©e de l'activitĂ© 2h A partir de 3 ans Inscription obligatoire auprĂšs de Martine Belletante au en famille avec A l'Ecoute de la Nature 2022 Nature - Environnement, Animaux, Histoire - CivilisationïForges-les-Eaux 76440ïLe 18/08/2022Aventure mĂ©diĂ©vale en famille au milieu des animaux de la ferme pĂ©dagogique. A lâĂ©coute de la Nature 9 rue de redderies 60220 Blargies DurĂ©e de l'activitĂ© 2h A partir de 3 ans Inscription obligatoire auprĂšs de Martine Belletante au Sports Ă©questres, Danse - Bal - Cabaret, SpectacleïHoutaud 25300ïDu 19/08/2022 au 21/08/2022ProposĂ© par l'association Festi'Cheval. Manifestation autour du cheval, avec repas, spectacle, bal, foire aux chevaux, animations enfants, animations Ă©questre, dĂ©filĂ© dans les rues de Pontarlier et de la MusiqueïSens 89100ïDu /00/1e16 au //099La fĂȘte de la musique se dĂ©roulera cette annĂ©e selon un protocole strict, le lundi 21 juin en soirĂ©e. La Ville de Sens, par le biais de son service Ă©vĂ©nementiel, a mis en place plusieurs concerts qui se tiendront dans des lieux spĂ©cifiques de 18h Ă 22h30. Les gestes barriĂšre seront de rigueur, et une jauge sera instaurĂ©e en fonction des sites. Huit groupes se produiront au cours de la soirĂ©e. Dans la cour de la Poterne â 21 BD du 14 Juillet 90 places - FJ EvĂšnement FrĂ©dĂ©ric SEDAN et Jeanne-Marie au chant 18h - 20h - SAMBALA 20h30 - 22h30 Dans la cour du CEREP â 5 rue Rigault 40 places - Stand 'art 18h-20h - EntrĂ©e des artistes 20h30 - 22h30 Dans la cour de l'Orangerie â 135B rue des DĂ©portĂ©s et de la RĂ©sistance 35 places - Victor JULIEN-LAFERRIĂRE 19h30 - 20h - SĂ©non Street Band 20h30 - 22h30 Dans la cour de la Mairie - AccĂšs rue DrapĂšs 40 places - CAMELIS 18h45 - 20h - NEA 20h30 - 22h30 Les places assises Ă©tant limitĂ©es, il est conseillĂ© aux visiteurs de prendre leurs AU FIL DES RUES 2022 MAUREILHAN Repas - DĂ©gustation, Balades, Vin - Oenologie, Vie localeïMaureilhan 34370ïLe 19/08/2022A travers le village de Maureilhan, diffĂ©rents emblĂšmes de notre rĂ©publique prĂŽnent fiĂšrement. Ensemble, nous dĂ©couvrirons comment sâest retrouvĂ© Ă Maureilhan, une des premiĂšres statues de la Marianne. DĂ©gustation Vignerons du Pays dâEnsĂ©rune, sur la place de lâactuelle festival des MĂŽmes Spectacle de rue, Théùtre, Spectacle, Festival gĂ©nĂ©ralisteïMontbĂ©liard 25200ïDu 25/08/2022 au 28/08/2022Le festival des mĂŽmes est destinĂ© aux enfant de 18 mois Ă 13 ans. Cette manifestation culturelle, ludique et Ă©ducative unique est organisĂ© par l'association Collectif MontbĂ©liard Animations et FestivitĂ©s aussi appelĂ© Collectif Manifest. Vous y trouverez des spectacles au théùtre, des spectacles en salle pour les tout-petits, des spectacles en rue, des ateliers et des espaces ludiques. Ce festival diversifiĂ© a pour seul but de faire le bonheur des enfants! C'est une formidable aventure Ă savourer en famille, qui permet Ă petits et grands de se cultiver, d'aiguiser sa curiositĂ©, de stimuler leur imaginaire et de se divertir !Animation en famille avec A l'Ecoute de la Nature 2022 Nature - Environnement, Animaux, Histoire - CivilisationïForges-les-Eaux 76440ïLe 20/08/2022Aventure mĂ©diĂ©vale en famille au milieu des animaux de la ferme pĂ©dagogique. A lâĂ©coute de la Nature 9 rue de redderies 60220 Blargies DurĂ©e de l'activitĂ© 2h A partir de 3 ans Inscription obligatoire auprĂšs de Martine Belletante au de Nay Danse - Bal - Cabaret, PĂ©tanque, FĂȘte, Sports nautiquesïNay 64800ïLe 22/08/2022Les FĂȘtes de Nay sont de retour aprĂšs deux ans d'absence. Retrouvez des bodegas et estanquet rue de la poste, rue M. Foch et promenade du Fronton. La FĂȘte Foraine sera prĂ©sente tous les jours Ă partir de 15h place marcadieu. Au programme - 14h Portes ouvertes et dĂ©couverte eaux vives par l'USCN canoĂ« Kayak Base Nautique - 14h Concours de pĂ©tanque ouvert Ă tous fronton - 14h Sieste musicale "annĂ©es 60" - 22h Spectacle cabaret "Crazy Chic" et Bal avec l'orchestre ArpĂšge place de la rĂ©publique - 2h fin de soirĂ©eGrande FĂȘte des fleurs Fort-Mahon-Plage Musique, FĂȘte, Plante - FleurïFort-Mahon-Plage 80120ïDu 20/08/2022 au 21/08/2022Grand Corso Fleuri en musique dans lâAvenue de la Plage en aprĂšs-midi, chars fleuris, groupes musicaux, animation de rue, confettis et bonne humeur !MarchĂ© aux puces Manifestation culturelleïBenfeld 67230ïLe 21/08/2022Grand MarchĂ© aux puces de 8h Ă 18h dans les rues du centre-ville. ApĂ©ritif concert, animations, Ă la lueur des flambeaux Manifestation culturelle, FĂȘte, Théùtre de rue, Visites et circuitsïBeaumontois en PĂ©rigord 24440ïLe 25/08/2022Tous les jeudis en juillet et aoĂ»t Ă partir de 21h30, se dĂ©rouleront dans la Bastide de Beaumont des visites qui vous plongeront au cĆur de la vie mĂ©diĂ©vale aux lueurs des flambeaux. Un type de visites surprenantes qui vous laisseront des souvenirs inoubliables. Tarifs 6 ⏠adultes un flambeau inclus par famille / gratuit pour les enfants de moins de 8 ans. Flambeaux supplĂ©mentaire 2 âŹ.Visite Patrimoine Coutances au fil des rues Visites et circuitsïCoutances 50200ïLe 23/08/2022Visite patrimoine Coutances au fil des rues. RĂ©servation au 02 33 19 08 Patrimoine Coutances au fil des rues Visites et circuits, Manifestation culturelle, Patrimoine - CultureïCOUTANCES 50200ïLe 23/08/2022Visite patrimoine Coutances au fil des rues. RĂ©servation au 02 33 19 08 Ă vos crayons dans les rues d'Arreau Vie localeïArreau 65240ïLe 23/08/2022Tous Ă vos crayons dans les rues d'Arreau. Place de la mairie. Rendez vous pour 1 initiation ou 1 perfectionnement au sketching, accompagnĂ© d' 1 sketcher qui vous aidera Ă croquer de beaux souvenirs. Animation ouverte Ă tous et d'improvisation théùtrale Manifestation culturelle, Théùtre de rue, SpectacleïCapbreton 40130ïLe 25/08/2022Embarquez pour un spectacle théùtral 100% improvisĂ© !elephant brass machine FĂȘte, Spectacle de rueïVendays-Montalivet 33930ïLe 25/08/2022fanfare en dĂ©ambulationLA CITĂ PLANTAGENĂT Visites et circuits, Histoire - CivilisationïLe Mans 72000ïLe 18/08/2022Laissez-vous conter les rues et ruelles de la citĂ©, bordĂ©es de maisons en pan-de-bois en couleur et dâhĂŽtels de la Renaissance, en passant par lâenceinte romaine et la cathĂ©drale. Le charme du cĆur historique sâoffre Ă vous et vous permet de remonter le temps. Votre guide sera Martine fĂȘte d'Objat et feu d'artifice FĂȘteïOBJAT 19130ïDu 19/08/2022 au 22/08/2022Vendredi A partir de 18h au Parc Municipal le Football Club Objat organise son marchĂ© nocturne et festif producteurs et commerçants suivi d'un karaokĂ© dansant animĂ© par Michel Capillon. Samedi Toute la journĂ©e FĂȘte foraine A 18h animations dans la ville dĂ©part de la mairie Animations de rues, Banda d'Objat A 19h Match de Rugby Saint Yriex/Causse VĂ©zĂšre A partir de 21h animations des rues par la Banda d'Objat De 21h30 Ă 23h30 un instant magique "Show son et lumiĂšre" sur les façades de la Mairie toutes les 30 minutes Dimanche 8h dĂ©but des festivitĂ©s par un rĂ©veil dĂ©tonant 9h30 messe de la Saint BarthĂ©lĂ©my 10h animation du marchĂ© par la banda d'Objat 15h Ă 16h animation musicale par la banda d'Objat au parc municipal 16 spectacle gratuit "les 2 enchanteurs" au parc municipal 22h Feu d'artifice au stade de rugby Toute la journĂ©e FĂȘte Foraine Lundi Poursuite de la fĂȘte foraine 14h concours de pĂ©tanque en doublettes Ouvert Ă tous Ă l'Espace Loisirs Jacques Lagrave Dans le centre-villeLivron Express MarchĂ©, Vie localeïLivron-sur-DrĂŽme 26250ïDu 21/07/2022 au 18/08/2022Et si vous profitiez de votre passage au marchĂ© perchĂ© pour dĂ©couvrir un peu le village ? Une heure pour dĂ©ambuler au travers des rues sur Haut-Livron et explorer une partie du passĂ© de la musicale chanson pop Musique, Manifestation culturelleïSaint-Astier 24110ïLe 21/08/2022DĂ©ambulation musicale de 11h-13h dans la rue Lafayette. Au programme Kastagna chanson pop GratuitCINĂMA EN PLEIN AIR CinĂ©ma, Sports de balle et de ballonïLaval 53000ïLe 18/08/2022Cet Ă©tĂ©, AtmosphĂšres 53 et ses partenaires proposent 27 projections de films en plein-air dans tout le dĂ©partement. Lâoccasion de dĂ©couvrir ou redĂ©couvrir gratuitement des films dans des lieux atypiques tels quâun théùtre antique, la cour dâun chĂąteau, la place dâun village⊠La plupart des sĂ©ances sont prĂ©cĂ©dĂ©es dâun temps convivial pour attendre ensemble la tombĂ©e de la nuit. La programmation > Jeudi 21 juillet Ă 22h30 LâAscension Rendez-vous au terrain de foot accĂšs par la rue Pierre de Coubertin Ă Loiron-RuillĂ© > Vendredi 22 juillet Ă 22h30 Tout simplement noir Rendez-vous Ă USL quartier Hilard Ă Laval > Jeudi 28 juillet Ă 2215 Le Roi Lion Rendez-vous Ă la place des grands carrĂ©s quartier des Pommeraies Ă Laval > Jeudi 4 aoĂ»t Ă 22h00 Retour vers le futur Rendez-vous au terrain de foot de la fontaine aux fĂ©es Ă La BrĂ»latte > Jeudi 18 aoĂ»t Ă 2145 Adieu les Cons Rendez-vous au terrain communal accĂšs par lâĂ©cole Henri Chantrel 19 rue du Maine Ă Saint-OuĂ«n-des-Toits NâhĂ©sitez pas Ă prendre plaid et transat pour une projection FLASH CITĂ PLANTAGENĂT Histoire - Civilisation, Visites et circuitsïLe Mans 72000ïLe 18/08/2022Le cĆur historique du Mans dominĂ© par la cathĂ©drale Saint-Julien est un tissu de ruelles, rues et places bordĂ©es de maisons en pan-de-bois et dâhĂŽtels particuliers de la Renaissance. Son enceinte romaine et ses enceintes mĂ©diĂ©vales la sertissent comme un Ă©crin. Votre guide sera Martine Longin du service tourisme et patrimoineVISITE FLASH CITĂ PLANTAGENET Histoire - Civilisation, Visites et circuitsïLe Mans 72000ïLe 19/08/2022Le cĆur historique du Mans dominĂ© par la cathĂ©drale Saint-Julien est un tissu de ruelles, rues et places bordĂ©es de maisons en pan-de-bois et dâhĂŽtels particuliers de la Renaissance. Son enceinte romaine et ses enceintes mĂ©diĂ©vales la sertissent comme un Ă©crin. Votre guide sera Martine Longin du service tourisme et FLASH CITĂ PLANTAGENĂT Histoire - Civilisation, Visites et circuitsïLe Mans 72000ïLe 18/08/2022Le cĆur historique du Mans dominĂ© par la cathĂ©drale Saint-Julien est un tissu de ruelles, rues et places bordĂ©es de maisons en pan-de-bois et dâhĂŽtels particuliers de la Renaissance. Son enceinte romaine et ses enceintes mĂ©diĂ©vales la sertissent comme un Ă©crin. Votre guide sera Sibyl Davy du service tourisme et d'Ă©tĂ© Foire - Salon, Brocante - Vide-grenierïCapbreton 40130ïDu 18/08/2022 au 21/08/2022Braderie organisĂ©e par les commerçants de la rue piĂ©tonne de Capbreton, du jeudi 18 au dimanche 21 aoĂ»t, chaque jour de 10h Ă 20h. Venez profiter de leurs bonnes affaires ! Collaboration entre la mairie de Capbreton et l'Union Des un fascisme ludique et sans complexe - Festival Les Rias 2022 Théùtre, Théùtre de rue, Vie localeïBannalec 29380ïLe 27/08/2022Le Grand Colossal Théùtre Montreuil 93 - Théùtre de rue â 1h20 CrĂ©ation 2021 Ă partir de 10 ans Dans une commune sans histoire, les ordures ne sont plus ramassĂ©es depuis trois semaines. DâaprĂšs les rumeurs, il sâagirait dâune grĂšve. LâĂ©quipe municipale et les habitants sont pris dans la tourmente du chaos gĂ©nĂ©rĂ© par les montagnes de dĂ©chets. Dans ce premier Ă©pisode de la sĂ©rie théùtrale La Chienlit, les spectateurs assistent aux prĂ©mices dâun dĂ©rĂšglement qui va bouleverser la vie dâune communautĂ© tranquille. Pour un fascisme ludique et sans complexe aborde la question du fascisme donc, sans le treillis militaire et la moustache carrĂ©e, et explore la joyeuse folie dâune rĂ©union de DU GEANT DU SCRIBE Théùtre, Théùtre de rueïLens 62300ïLe 27/08/2022Cette figure traditionnelle, prĂ©texte Ă la rencontre avec les voisins », a servi de support de crĂ©ation pour le projet participatif entre les habitants du territoire et lâartiste Dorian Demarcq de lâAtelier des gĂ©ants. Venez cĂ©lĂ©brer le baptĂȘme de ce gĂ©ant en grande pompe dans le parc fanfare, danse, théùtre de rue et autres surprises vous y attendent !FĂȘtes de Nay FĂȘte, Danse - Bal - Cabaret, Feu d'artifice, Pour enfants, Festival gĂ©nĂ©ralisteïNay 64800ïLe 21/08/2022Les FĂȘtes de Nay sont de retour aprĂšs deux ans d'absence. Retrouvez des bodegas et estanquet rue de la poste, rue M. Foch et promenade du Fronton. La FĂȘte Foraine sera prĂ©sente tous les jours Ă partir de 15h place marcadieu. Au programme - 8h30 Concours de pĂȘche Canal rive gauche - 10h30 messe avec chants bĂ©arnais Eglise St-Vincent - 12h15 DĂ©pĂŽt de gerbe Monument aux morts - 13h ApĂ©ritif offert par la municipalitĂ© jardin public - 14h Portes ouvertes et dĂ©couverte eaux vives par l'USCN canoĂ« Kayak Base Nautique - 15h match de foot amical stade - 18h Bal musette avec l'orchestre Zanpa place de la rĂ©publique - 20h Bal avec l'orchestre Zanpa place de la rĂ©publique - 23h Feu d'artifice berges du gave - 23h45 Bal avec l'orchestre Zanpa place de la rĂ©publique - 2h fin de soirĂ©eLA CITĂ PLANTAGENĂT Visites et circuits, Histoire - CivilisationïLe Mans 72000ïLe 20/08/2022Laissez-vous conter les rues et ruelles de la citĂ©, bordĂ©es de maisons en pan-de-bois en couleur et dâhĂŽtels de la Renaissance, en passant par lâenceinte romaine et la cathĂ©drale. Le charme du cĆur historique sâoffre Ă vous et vous permet de remonter le temps. Votre guide sera laurena de Nay FĂȘte, Danse - Bal - Cabaret, Feu d'artifice, Pour enfants, Festival gĂ©nĂ©ralisteïNay 64800ïLe 22/08/2022Les FĂȘtes de Nay sont de retour aprĂšs deux ans d'absence. Retrouvez des bodegas et estanquet rue de la poste, rue M. Foch et promenade du Fronton. La FĂȘte Foraine sera prĂ©sente tous les jours Ă partir de 15h place marcadieu. Au programme - 14h Portes ouvertes et dĂ©couverte eaux vives par l'USCN canoĂ« Kayak Base Nautique - 14h Concours de pĂ©tanque ouvert Ă tous fronton - 14h Sieste musicale "annĂ©es 60" - 22h Spectacle cabaret "Crazy Chic" et Bal avec l'orchestre ArpĂšge place de la rĂ©publique - 2h fin de soirĂ©eLES JEUDIS DE MAMIE JEANNE Vin - Oenologie, Repas - DĂ©gustation, Balades, Vie localeïFos 34320ïLe 18/08/2022Au Caveau du Domaine Ollier-Taillefer de 17h Ă 21h DĂ©gustations de millĂ©simes anciens et en cours de nos vins AOP FAUGĂRES BIO. Petite restauration sur place tapas du terroir charcuteries locales, pĂ©lardons du Mas Rolland, Tartinades Rue Traversette. Balade dans le vignoble en 4X4 au coucher du soleil places limitĂ©es. Sur commentĂ©e "Bienvenue Ă Sedan" Visite guidĂ©e, BaladesïSedan 08200ïLe 18/08/2022Cette visite est une dĂ©ambulation douce dans les rues de Sedan afin de prĂ©senter les Ă©lĂ©ments saillants, pour vous qui dĂ©couvrez pour la premiĂšre fois la bons plans et curiositĂ©s sont au programme de cette brĂšve pas le guide qui est Ă votre disposition pour motiver votre expĂ©rience dans la citĂ© sedanaise ! Pour rĂ©server, cliquez ici ! Pour en savoir plusInstants visites - Les fresques d'Oyonnax BaladesïOyonnax 01100ïDu 21/07/2022 au 18/08/2022La ville dâOyonnax regorge de secrets artistiques. Promenade au grĂ© des rues Ă la dĂ©couverte des diffĂ©rentes fresques colorĂ©es de la ville. Créées au fil des annĂ©es, toutes ces Ćuvres sont des tĂ©moins du passĂ©, du prĂ©sent, et mĂȘme du futur de la festifs Manifestation culturelleïMasevaux-Niederbruck 68290ïLe 19/08/2022L'association des Commerçants et Artisans de Masevaux et de la VallĂ©e de la Doller vous proposent de vous retrouver Ă Masevaux pour les Vendredis Festifs Ă©dition 2022. Ouverture nocturne des commerces, animations musicales, animations pour enfants, ainsi que des stands d'artisans locaux aux six coins du centre-ville place Gayardon, Placette Ringenbach, place ClĂ©menceau, rue du GĂ©nĂ©ral de Gaulle, placette des Tanneurs ainsi que sur la place des AlliĂ©s.JournĂ©es EuropĂ©ennes du Patrimoine 2021ïSens 89100ïDu /00/1e16 au //099A l'occasion de ces deux journĂ©es, redĂ©couvrez la Ville de Sens et son patrimoine. Cette annĂ©e encore, le patrimoine en met plein les yeux Levez les yeux ! » parcours ludique au travers de la ville de Sens pour apprendre Ă regarder lâarchitecture, conçu par le service Ă©ducatif des MusĂ©es de Sens disponible au MusĂ©e, au CEREP et sur le site des MusĂ©es de Sens Des livrets de jeux sont disponibles en tĂ©lĂ©chargement en bas de la page. Programme - BĂTIMENTS PUBLICS - - Atelier de moulage, 14 rue Rigault Samedi et dimanche de 14h Ă 17h30 visite guidĂ©e ludique de lâatelier, par groupe de 20 personnes maximum - Archives municipales, 100 rue de la RĂ©publique Samedi 18 Ă 9h et 10h visite guidĂ©e sur rĂ©servation avant le 17/09 au 03 86 95 67 64, 10 personnes maximum - Cerep Centre de recherche et dâĂ©tude du patrimoine, 5 rue Rigault Samedi 18 et dimanche 19 de 14h Ă 17h30 BibliothĂšque-documentation âą Exposition Figures sĂ©nonaises au fil des siĂšcles, dans le cadre de lâopĂ©ration Patrimoines Ă©crits en Bourgogne-Franche-ComtĂ© » âą Visite commentĂ©e du fonds documentaire et des rĂ©serves âą DĂ©sherbage » Ă la bibliothĂšque dons dâouvrages, revues,[...]Exposition Horizons de l'Atlantique Ă la Citadelle de Blaye Peinture, ExpositionïBlaye 33390ïDu 20/07/2022 au 20/08/2022Du 20 juillet au 20 aoĂ»t. Venez assister Ă une exposition de l'artiste peintre Sylvie HALLEY ! Celle-ci se dĂ©roulera dans la rue du couvent des Minimes dans la Citadelle Ă partir du 20 juillet et jusqu'au 30 aoĂ»t !Visite de ville Plante - Fleur, Vie localeïMesniĂšres-en-Bray 76270ïLe 19/08/2022Visite "Un village fleuri 4 fleurs »" pour tous, rendez-vous sur la place de la mairie. Les visites durent environ 2h Ă 2h30 sur un circuit de dĂ©couverte d'environ 1,5km par les rues et sentiers dĂ©ambulant dans le centre du village fleuri. Les thĂ©matiques abordĂ©es s'adaptent Ă la curiositĂ© des visiteurs fleurissement, Ă©conomie d'eau, protection des ressources naturelles, biodiversitĂ©, paysages, Ă©nergie renouvelable...MarchĂ© aux puces Manifestation culturelleïWesthalten 68250ïLe 21/08/2022Venez chiner afin de trouver la bonne occasion ! De nombreux objets de collection, antiquitĂ©s et autre porcelaines vous attendent dans les rue de aux Puces MarchĂ©, Vie locale, Brocante - Vide-grenierïHerrlisheim-prĂšs-Colmar 68420ïLe 21/08/2022MarchĂ© aux puces dans les rues du VillageVendredis festifs Artisanat, Vie associativeïMasevaux-Niederbruck 68290ïLe 19/08/2022L'association des Commerçants et Artisans de Masevaux et de la VallĂ©e de la Doller vous proposent de vous retrouver Ă Masevaux pour les Vendredis Festifs Ă©dition 2022. Ouverture nocturne des commerces, animations musicales, animations pour enfants, ainsi que des stands d'artisans locaux aux six coins du centre-ville place Gayardon, Placette Ringenbach, place ClĂ©menceau, rue du GĂ©nĂ©ral de Gaulle, placette des Tanneurs ainsi que sur la place des AlliĂ©s.PĂšre Cafard Ă Cayeux-sur-Mer FĂȘteïCayeux-sur-Mer 80410ïLe 19/08/2022Traditionnelle fĂȘte de fin de l'Ă©tĂ© Ă Cayeux sur Mer. La fĂȘte est organisĂ©e pour marquer la fin de l'Ă©tĂ©, conjurer l'approche de la rentrĂ©e des classes et du retour au travail. Le PĂšre Cafard est un immense personnage fait de papier et de carton qui dĂ©ambulera dans les rues de la ville pour ĂȘtre embrasĂ© au bout de son pĂ©riple . Le dĂ©part du dĂ©filĂ© se fait Ă la supplĂ©mentairesïAnimauxïArtisanatïBaladesïBrocante - Vide-grenierïCinĂ©maïConfĂ©rence - DĂ©batïDanse - Bal - CabaretïDon du sangïExpositionïFestival gĂ©nĂ©ralisteïFeu d'artificeïFoire - SalonïFĂȘteïHistoire - CivilisationïManifestation culturelleïMarchĂ©ïMusiqueïNature - EnvironnementïPatrimoine - CultureïPeintureïPlante - FleurïPortes ouvertesïPour enfantsïPĂ©tanqueïRepas - DĂ©gustationïSpectacleïSpectacle de rueïSports de balle et de ballonïSports et loisirsïSports nautiquesïSports Ă©questresïThéùtreïThéùtre de rueïVie associativeïVie localeïVin - OenologieïVisite guidĂ©eïVisites et circuitsïAinïArdennesïBas-RhinïCorrĂšzeïCĂŽtes dÂŽarmorïDordogneïDoubsïDrĂŽmeïFinistĂšreïGirondeïHaut-RhinïHaute-LoireïHautes-PyrĂ©nĂ©esïHĂ©raultïLandesïMancheïMayenneïNiĂšvreïOrneïPas-de-CalaisïPyrĂ©nĂ©es-AtlantiquesïSartheïSeine-MaritimeïSommeïYonne
MrSelfridge,au bonheur des dames . La série retrace le destin de l'homme d'affaires américain qui a créé, en 1909, l'un des plus grands magasins londoniens
Le deal Ă ne pas rater Coffret PokĂ©mon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en français oĂč le ... Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives CorbeillePartagez AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Ven 19 FĂ©v - 1908 Avec mes gains au casino, je me suis achetĂ© une casquette de yachtmanAvec mes pertes, j'aurais pu me payer le casino ! Dingue comme ce simple mot pouvait faire briller les yeux de Gabrielle. Bien entendu, officiellement, elle nâavait pas grand-chose Ă faire ici, nâĂ©tant pas inscrite Ă Fordham. Mais en tant quâancienne Ă©lĂšve frĂ©quentant quelquâun qui Ă©tait toujours Ă©lĂšve, elle en avait bien le droit, aprĂšs tout ? Et, mĂȘme dans le cas contraire, elle se souciait bien peu de cela. Elle allait entrer, point sâĂ©tait prĂ©parĂ©e pendant de longues heures pour cela. Trouver une belle robe â noire lĂ©gĂšrement pailletĂ©e â pour la soirĂ©e, des escarpins Ă talons â histoire de gagner quelques centimĂštres â ainsi que ses cheveux, Ă nouveau oranges aprĂšs le rouge, coiffĂ©s et bouclĂ©s. Un lĂ©ger maquillage par-dessus le tout, une petite veste et elle Ă©tait prĂȘte Ă partir. Prenant clĂ©s et sac Ă main, elle sortit de chez elle, priant pour ne pas croiser le chemin dâun voleur Ă lâarrachĂ©e en passant. Elle nâavait Ă vrai dire aucune idĂ©e de la somme que contenait son portefeuille. Des centaines, des milliers peut-ĂȘtre. Lâargent nâavait que peu dâimportance pour elle. Surtout pour une soirĂ©e casino, oĂč lâimportant serait de sâamuser, de dĂ©penser sans compter. Et, cela, elle le faisait Ă la talons claquaient en rythme sur les pavĂ©s, alors quâelle sâapprochait du night club en question. On entendait dĂ©jĂ la musique, les rires et les cris, rien quâen Ă©tant dehors. Lâambiance devait ĂȘtre Ă son comble, lâalcool coulant sans doute Ă flots. Parfait, elle adorait cela. Le tout serait de retrouver Christofer dans cette foule. AprĂšs tout, câĂ©tait un moyen comme un autre de fĂȘter la Saint Valentin. Elle avait beau se la jouer française romantique, elle se voyait mal passer la soirĂ©e au restaurant face Ă lui, avec plein de ballons roses horribles partout. Peut ĂȘtre une simple soirĂ©e chez lui aurait suffit, avec un film, un petit repas et sans doute quelques gratouillements sur sa guitare. Mais lâappel du jeu sâĂ©tait fait plus fort. De toute façon, lâun comme lâautre dĂ©pensaient sans compter. Cela risquait donc dâĂȘtre des plus son entrĂ©e, elle ne put quâentendre les fameux bruits de machines Ă sous, piĂšces tintant joyeusement lorsquâelles tombaient, cris de joie ou de dĂ©sespoir des joueurs. Messieurs, faites vos jeux. » Trente dollars sur le 24 rouge » Nous avons un gagnant ! FĂ©licitations ! ». Les yeux de Gabrielle se faisaient brillants et malicieux, alors quâelle se frayait un chemin dans la foule. Parfois, les Ă©tudiants la reconnaissaient, la faisant se retourner sur son passage. Sourires, paroles rapidement Ă©changĂ©es, quelques bises mĂȘme, avant de reprendre sa route, se faisant difficilement un chemin partout ces gens bien trop grands pour elle. Heureusement quâelle ne sâĂ©tait pas contentĂ©e dâun On se retrouve lĂ bas », donnant un point de rendez-vous prĂ©cis. Retrouver Christofer lĂ dedans ? Mission quasi-impossible. Quelle idĂ©e elle avait eue, vraiment, que de croire que cela serait plus simple que dây aller ensemble, lui venait la chercher Ă son appartement. Quelle tĂȘtue elle faisait, le bar fut bientĂŽt dans son champ de vision, et lui avec. Le cĆur de Gabrielle se mit Ă battre plus fort, son sourire devenant sincĂšre et doux, alors quâelle sâapprochait de lui. Elle posa une main sur son bras, se hissant comme toujours sur la pointe des pieds pour atteindre ses lĂšvres, les talons aidant. â Hey ! PrĂȘt Ă dilapider une bonne partie de la fortune Dumoulin en une soirĂ©e ? Dis-moi que tu sais jouer au poker, jâai toujours rĂȘvĂ© de faire la femme pulpeuse regardant son mari jouer ! Enfin, sans le cigare pour toi ! InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Ven 19 FĂ©v - 2208 Une soirĂ©e dans un casino improvisĂ© ; toujours plus original quâun repas dans un restaurant chic qui se terminerait par deux ou trois chocolats. Pas moins casse-tĂȘte, par contre. Dans un restaurant chic, il faut bien sâhabiller. Mais dans un simili-casino, câest obligĂ© de porter le costume-cravate ou bien le port du jean Ă©tait tout Ă faire correct ? Gros dilemme. Disons que si Christofer pouvait Ă©viter de sortir un smoking, il serait plus que joyeux. Ăa lui faisait plutĂŽt bien, en fait, malgrĂ© tous les tatouages ; il Ă©tait le seul Ă ne pas sâen rendre compte. Bon, au pire il pouvait faire un mĂ©lange. Un jean ni trop serrĂ© ni trop large, noir pour passer inaperçu, Ă la place du pantalon habituel, et un veston juste un peu plus simple que celui du tuxedo habituel par-dessus une chemise blanche. Et la cravate noire, bien sĂ»r, ça il ne passerait pas par-dessus. En gros, câĂ©tait chic sans donner mal au cĆur Ă cause dâun excĂšs. LâidĂ©al. Faudrait quâil se convertisse en styliste. Ou vĂ©rifier que tout est en ordre avant de partir, donner Ă manger et de lâeau Ă Eli le chien âquâil avait bien Ă©videmment Ă©tĂ© acheter Ă lâanimalerie le lendemain de sa toute premiĂšre rencontre avec le chat de Gaby-, apporter le portefeuille, les clĂ©s de maison et de voiture âune jolie Mazda 3 bleue turquoise sur laquelle il avait arrĂȘtĂ© son choix en septembre quand il en avait eu assez de prendre le bus-, le tĂ©lĂ©phone portable juste au cas, un paquet de chewing gum Ă la menthe âdifficile de ne pas en mĂącher sans arrĂȘt quand on en prend lâhabitude- et faire une derniĂšre vĂ©rification des cheveux avant de finalement partir. Il sâennuyait dĂ©jĂ de son toutou, dâailleurs. CâĂ©tait limite sâil ne tĂ©lĂ©phonait pas Ă une baby-sitter chaque fois quâil sâabsentait. Papa Tofer arriva en mĂȘme pas trente minutes tout le monde Ă©tait en train de faire des bĂ©bĂ©s, donc presque pas de voitures en ville sur la rue oĂč ce trouvait le LoungeApple. Par prĂ©caution, il tourna pour aller se garer dans une ruelle adjacente, tout comme pas mal tout le monde, en fait. Bah. Il verrouilla ses portiĂšres, ce qui activa en mĂȘme temps lâalarme. Pas comme sâil prĂ©voyait lâentendre de lâintĂ©rieur, mais câĂ©tait automatique. Bon, souffler une derniĂšre fois et entrer dans lâendroit presque surpeuplĂ© oĂč les bruits ne manquaient pas. En tout cas, lâambiance Ă©tait rĂ©ussie. Gabrielle et lui avaient conclu de se retrouver devant le bar, il chercha donc lâendroit des yeux et sây dirigea. Mieux valait ne rien commander pour lâinstant et attendre la jeune femme qui Ă©tait sans aucun doute sur le point dâarriver. NâempĂȘche, ça aurait Ă©tĂ© tellement plus simple d'aller la chercher. Elle doutait probablement encore de ses capacitĂ©s de conducteur, ne fallut mĂȘme pas cinq minutes pour quâune main ne se pose sur le bras de Toffee. Ah tiens, il surveillait lâarrivĂ©e de la chevelure rousse, mais clairement pas assez attentivement. Il se pencha quand il la vit se mettre sur la pointe des pieds âfallait bien lui laisser croire quâelle pouvait lâatteindre simplement en portant des talons hauts et en se remontant- pour lâembrasser. Rapidement, mais adorablement.â Jâai jouĂ© au poker une fois dans ma premiĂšre annĂ©e dâuniversitĂ© et jâai beaucoup regrettĂ© mes vĂȘtements au cours de la partie. Au pire je ferai le monsieur perdu regardant sa femme jouer, cigare en plus pour toi. Ou bien je tenterai le tout pour le tout et demain je dĂ©mĂ©nage dans une boite en le poker nâĂ©tait vraiment pas son truc. Enfin, il nâavait jamais jouĂ© avec de lâargent, mais ça lui avait pendant une longue soirĂ©e coĂ»tĂ© de se dĂ©shabiller Ă maintes reprises. Ăa avait suffit Ă le dĂ©moraliser. Par contre il Ă©tait champion aux Ă©checs ! Dâaccord, dĂ©jĂ moins valorisant. â Mais jâaime bien le Blackjack. Et jâsuis prĂȘt Ă tenter nâimporte quoi vu que jâai pas de limite budgĂ©taire. MĂȘme le poker sâil le devait avoir environ deux-milles dollars dans son portefeuille. En coupures de vingt dollars, câĂ©tait franchement trĂšs Ă©pais. Et probablement pas nĂ©cessaire puisque le budget de 99% des joueurs autour dâeux Ă©tait sans aucun doute beaucoup plus bas. Raisonnable. Faudrait quâil fasse des efforts pour que personne aux alentours ne comprenne quâil Ă©tait moins dans la norme » quâon le croyait. Surtout quâil pouvait reconnaitre quelques visages autour. Tofer se pencha pour aller poser un baiser sur la joue de Gaby, presque par principe, puis la prit par la main en la regardant Ă nouveau, un lĂ©ger sourire se dessinant sur ses lĂšvres. â Jâaime ta robe. Tâes super jolie dedans. Quoi que tu lâes tout le temps, mais ça fait toujours spĂ©cial de te voir en robe. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Sam 20 FĂ©v - 1711 Elle avait beau savoir que câĂ©tait tenue correcte exigĂ©e », le voir habillĂ© comme cela avait quelque chose de fascinant. Cela la dĂ©rangeait seulement parce quâelle ne pouvait plus voir ses tatouages. CâĂ©tait dĂ©concertant, tant elle Ă©tait habituĂ©e Ă admirer sa peau encrĂ©e â sans oublier le fait quâelle sâĂ©tait un jour amusĂ©e Ă tous les compter. Mais cela lui allait bien. Plus que bien, dâailleurs. Quelque chose quâelle apprĂ©cierait voir plus que ce soir lĂ , bien sur, il se baissa pour se laisser embrasser. Elle en avait lâhabitude, Ă force, et prĂ©fĂ©rait passer outre cela. Il Ă©tait grand, elle Ă©tait petite, fin de la discussion. Rapide baiser du bout des lĂšvres, cela suffisait. Non pas que de lâembrasser Ă pleine bouche lâaurait dĂ©rangĂ©e. Mais pas en plein lieu public comme cela. Elle connaissait assez lâadorable timiditĂ© de Christofer pour conversation alla naturellement vers le poker, grand sujet de la soirĂ©e. Elle avait appris Ă le jouer, des annĂ©es plus tĂŽt, avec des bonbons comme mise de jeu. Uniquement parce que leurs parents nâĂ©taient pas assez fous pour laisser la progĂ©niture dilapider leur argent Ă droite et Ă gauche. Elle Ă©tait bien piĂštre joueuse, dâailleurs. Sans doute la capacitĂ© Ă cacher ses Ă©motions qui lui faisait Tâauras le droit dâinstaller ton carton dans mon salon, va !Elle doutait fortement que Christofer puisse jouer jusquâĂ en perdre sa maison, tout de mĂȘme. Celle-ci valait une vraie petite fortune, aprĂšs tout. Et puis, les billets, câĂ©tait bien, parce quâils en avaient Ă gogo. Sâil se mettait Ă plaquer son trousseau de clĂ©s sur la table de jeu, par contre, elle aurait toutes les chances dâintervenir. Il ne fallait pas abuser des bonnes ? Oui, pourquoi pas ! Elle nây avait jamais vraiment jouĂ©, lui prĂ©fĂ©ra la roulette et son hasard. Mais il fallait bien un dĂ©but Ă tout, nâest-ce pas ? De toute façon, ce nâĂ©tait pas comme si elle avait peur de se ruiner dĂ» au fait quâelle ne connaissait pas les rĂšgle. Cela avait, au contraire, quelque chose dâamusant et dâ dĂ©posa alors un baiser sur sa joue, la complimentant sur sa tenue. Rien que pour de telles paroles, elle se serait bien habillĂ©e en robe tous les jours ! Mais ce nâĂ©tait pas franchement son truc. Elle nâaimait pas montrer ses jambes, ses genoux bien trop maigres. Au pire, elle mettait toujours des collants opaques. LĂ , elle se sentait un peu mise Ă nue. Mais sâil aimait cela, le jeu en valait bien la chandelle, aprĂšs tout. Heureusement quâil faisait plutĂŽt sombre, dâailleurs. Cela cachait ses joues rouges de gĂšne et de plaisir face au Merci. Câest une⊠En fait, on sâen fout un peu du nom du couturier. Jâen ai quelques rares autres en stock, si ça tâintĂ©resse. Mais tâes pas mal non plus. Ca cela changeait de ses habituels tee-shirts Drop Dead. SâĂ©tait-il rendu compte, dâailleurs, quâelle lui en avait chipĂ© un, Ă force ? Sans doute. CâĂ©tait assez sympa, pour trainer toute la journĂ©e dans son appartement, comme assez parlĂ© vĂȘtements. Ils nâĂ©taient pas venus pour cela, aprĂšs tout. Prenant sa main, elle le trainant jusquâĂ la caisse, sortant tout naturellement trois billes de deux cent dollars de son portefeuille. Contrairement Ă son amoureux, elle ne se cachait pas vraiment dâavoir de lâargent, gardant simplement secret son statut de petite hĂ©ritiĂšre. Les jetons rouges et bleus tintaient joyeusement, alors quâils tombaient dans lâĂ©norme gobelet que lui tendit ensuite la caissiĂšre. Six cent dollars de jetons. attendit quâil en eut fait de mĂȘme avant de le trainer jusquâĂ une table de blackjack. Il voulait y jouer, il allait y jouer. Et pas quâun peu. Elle se jucha sur lâun des tabourets, Ă ses cĂŽtĂ©s, posa cinq petits jetons devant elle. Bien, maintenant il ne restait plus quâĂ devenir ce quâil fallait faire. Carte, carte, carte. Le joueur Ă sa droite tapota de lâindex sur le dos de ses cartes, il reçut une carte. Ok, ça, ça marchait. Sourcils froncĂ©s, elle regardait ses jetons partir Ă chaque manche, en gagnant une elle ne savait comment. Au bout dâun moment, tout de mĂȘme, elle se pencha vers Christofer, lui chuchotant Ă lâ Okay, je comprends rien de ce que je fais, câest marrant. Mais explique moi quand mĂȘme, chĂ©ri, sâil te plait !Sourire adorable de circonstance, bien entendu. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Dim 21 FĂ©v - 1044 â Whoa, ça fera un peu comme du valait quand mĂȘme Ă©viter de miser tout et nâimporte quoi, par contre. Sâil pouvait garder son chez lui et Ă©viter dâhabiter dans une boĂźte de sĂšche-linge, il nâen serait pas plus malheureux. De toute façon, ses deux-milles dollars dans ses poches Ă©taient un montant extrĂȘmement Ă©levĂ© Ă son goĂ»t, et il Ă©tait hors de question quâil en dĂ©passe. Au mieux quelques cents pourraient ĂȘtre misĂ©s, rien de plus. Le but nâĂ©tait aprĂšs tout pas rĂ©ellement de gagner de lâargent. CâĂ©tait lâidĂ©e du Blackjack semblait plaire, câĂ©tait un bon dĂ©but ; commencer en terrain connu avant de sâaventurer dans tous les jeux de cartes dont il ne soupçonnait peut-ĂȘtre mĂȘme pas lâexistence. DĂšs que les petits bonjours trognons Ă souhait seraient terminĂ©s, ils pourraient sâaventurer dans la jungle de jetons.â Je savais trop pas quoi porter. Jâavais pas envie dâavoir lâair de me rendre Ă un mariage non plus. Jây ai Ă©tĂ© mĂ©thode chic simplifiĂ©e. Et oui, ça pourrait mâintĂ©resser, pour dâautres occasions un peu reste du temps, il nâavait rien contre les vĂȘtements beaucoup plus simples. Jolis mais sans prĂ©tention et qui ne le forçaient pas Ă prendre une heure et mille prĂ©cautions pour dĂ©tacher les boutons. Plus pratique un peu. Enfin bref, lĂ nâĂ©tait pas la gros, il Ă©tait vraiment temps de⊠se lĂącher. Difficile Ă faire sans alcool dans le corps ! Ăa finirait bien par venir, mais faudrait quâil pense Ă se contrĂŽler un peu pour Ă©viter de finir comas dans son lit ou celui de Gaby. Ou encore sur un sofa, le sol ou le comptoir de la cuisine. Ouais, câĂ©tait arrivĂ© une fois, ses colocataires avaient dâailleurs eu une sacrĂ©e surprise. se contenta donc de suivre Gabrielle et de lâimiter, Ă la diffĂ©rence prĂšs quâil nâĂ©changea que deux-cents dollars pour commencer. Sâil avait fallu quâil en sorte six-cents en billets de vingt, ça aurait Ă©tĂ© long. Bon, deux-cents dollars de jetons de son cĂŽtĂ© dans son gobelet alors quâil suivait Gaby qui avait quand mĂȘme rĂ©ussit Ă localiser une table de Blackjack. Sâinstaller, faire une mise, attendre sa premiĂšre carte. Un quatre, yuck. Surtout que Gaby avait un dix et que le croupier venait de se taper un neuf. DeuxiĂšme carte⊠Un sept. Horreur. Contre un as pour Gabrielle, merde, elle jouait fort la clĂ©mentine ! Comment mettre son copain au tapis en cinq secondes. Bon, deuxiĂšme mise. TroisiĂšme, quatriĂšme, cinquiĂšme⊠CâĂ©tait assez partagĂ©. Vraiment de la chance. Avoir Ă©tĂ© plus douĂ©, il se serait sĂ»rement habituĂ© Ă compter les cartes pour sâaider. Mais bon, câĂ©tait illĂ©gal de toute façon, mieux valait ne pas faire de connerie. Il en Ă©tait Ă dix-huit durant une Ă©niĂšme mise quand Gabrielle se pencha pour lui chuchoter Ă lâoreille, lui demandant des explications. Ah bah tiens, pour une fois quâil savait quelquâun chose concernant la vie rĂ©elle quâelle ne savait pas ! Donc, si elle lâavait butĂ© en mĂȘme temps que le croupier, câĂ©tait quâelle avait de la chance. Bon Ă savoir !Toffee sourit, se reculant lĂ©gĂšrement pour la regarder. Il lui expliqua rapidement les rĂšgles du jeu, Ă voix basse, insistant sur la valeur des cartes ainsi que le fait quâelle ne devait pas faire sauter le vingt-et-un. Ce nâĂ©tait peut-ĂȘtre pas tellement clair mais, de toute façon, elle ne semblait pas rĂ©ellement nĂ©cessiter Ă ce point des explications puisquâelle les avait dĂ©jĂ butĂ©s trois ou quatre fois juste avec ses deux premiĂšres cartes qui Ă©galisaient vingt-et-un sur le coup. HonnĂȘtement, Christofer aurait pu passer sa soirĂ©e Ă cette table. Des gens Ă©taient arrivĂ©s entre temps pour jouer avec, ou plutĂŽt contre eux, et ça mettait franchement de la vie. Mais mieux valait couper avant que Gaby ne commence Ă se faire chier, parce que ça commençait Ă faire un bon moment quâils Ă©taient lĂ .â Jâcommence Ă avoir soif. On pourrait aller se chercher un truc Ă boire au bar et aprĂšs tu pourrais mâexpliquer comment jouer au poker de façon Ă ne pas tout perdre, quâest-ce que tâen penses ?En fait, il avait envie de se taper dâun peu de tout ce qui se trouvait dans lâendroit. Niveaux jeux, Ă©videmment. Mais pas trop longtemps non plus. Pas quâil avait prĂ©vu quoi que ce soit de romantique et cucul Ă souhait pour quand ils en auraient assez et rentreraient, mais il nâavait pas non plus envie de dessĂ©cher devant une table quelconque. Jouer, apprivoiser lâendroit, sâamuser sans ruiner le plaisir avec un surplus. Pas de surconsommation, et câĂ©tait Ă©galement valable pour lâalcool. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mer 24 FĂ©v - 141 Cela avait quelque chose dâamusant dâessayer de deviner les rĂšgles dâun jeu dont elle ne connaissait strictement rien. Elle tentait dâanalyser chaque mouvement mais, au final, elle voyait plus de jetons partir du cĂŽtĂ© du croupier que venir vers elle. Ce nâĂ©tait quâĂ moitiĂ© frustrant, compte tenu du large gobelet encore rempli quâelle avait calĂ© entre ses genoux dĂ©nudĂ©s. Sourcils froncĂ©s formant une unique barre dorĂ©e au dessus de ses yeux, elle dĂ©taillait avec prĂ©cision le jeu, sans succĂšs. Ainsi, lorsquâune petite pile de jetons lui fut enlevĂ©e, elle finit par renoncer, prenant lâoption de facilitĂ© demander Ă Christofer. Il souriait, le bougre, parfait premier de classe adorant enseigner son savoir aux ignorants. Mais elle ne pouvait lui en vouloir, prĂ©fĂ©rant boire ses paroles en tentant dây comprendre quelque chose. Ses sourcils se fronçaient plus encore, mais le dĂ©bit des paroles de son homme Ă©tait bien trop rapide pour quâelle puisse assimiler toutes les rĂšgles en une unique Ă©coute. Tant pis, elle prendrait ce quâelle avait compris et ferait au feeling pour le reste. Cela ne devait pas ĂȘtre bien compliquĂ©, aprĂšs tout, si elle avait dĂ©jĂ gagnĂ© quelques manches sans le jeu reprit alors, sâaccĂ©lĂ©rant mĂȘme lorsque dâautres personnes virent occuper les deux places libres Ă sa droite. Cartes Ă©changĂ©es, volant au raz du tapis vert, jetons faisant le passe-passe, yeux de Gabrielle suivant chaque mouvement avec un air studieux quâon ne lui connaissait guĂšre. Pourtant, lorsquâelle nâeut finalement plus de jetons devant elle, elle se lassa. Perdre nâest pas amusant, pas lorsque lâon ne comprenait ce fut Ă ce moment-lĂ que Christofer lui proposa dâarrĂȘter les frais et dâaller boire quelque chose Ă la place. Bonne idĂ©e. Elle souriait doucement, mais ses lĂšvres sâĂ©tendirent en un plus grand sourire encore lorsquâil parla poker. Elle se permit mĂȘme un petit rire, avant de rĂ©pondre - Câest Ă ce moment-lĂ que je tâavoue ĂȘtre une quiche Ă ce jeu, câest ça ? Enfin, je me dĂ©brouille maisâŠMais elle avait appris Ă jouer avec une bande dâadolescents de quatorze ans. Autant dire que, pour gagner, Gabrielle nâutilisait pas que les atouts quâelle avait dans sa main. Mais mieux valait passer cet intĂ©ressant dĂ©tail, Ă©trangement. Quoi que, si elle se trouvait attablĂ©e avec plusieurs Ă©tudiants â masculins et plein dâhormones, tant quâĂ faire â, baisser doucement le dĂ©colletĂ© de sa robe pourrait faire partie de sa technique de jeu. Enfin, elle avait temps dây penser, tout de le suivit donc gentiment jusquâĂ lâendroit dâoĂč ils venaient, sâaccoudant au comptoir avec dĂ©licatesse lorsquâils furent arrivĂ©s. Autant jouer la carte de la grĂące et de la fĂ©minitĂ© jusquâau bout, aprĂšs tout, câĂ©tait la Saint Valentin. Elle nâallait pas jouer son garçon manquĂ©, comme elle savait si bien le faire, et commander vodka pomme sur vodka pomme jusquâĂ voir tourner le dĂ©cor. Cela manquait cruellement de classe. Et elle devait avoir tous ses esprits pour les prochains jeux, Un kir royal, sâil vous remplaçons la boisson dâalcoolique avertie contre la boisson de petite pĂ©tasse alcoolisĂ©e et gloussante, câĂ©tait tellement mieux. Mais bon, le champagne restait du champagne. Français, quoi. Et, Ă voir le nom de la bouteille que le barman sortait, il ne sâagissait pas du plus Ă©cĆurant que lâon pouvait trouver sur le marchĂ©. Elle attendit que Christofer soit servi Ă©galement avant de lever doucement son verre, sourire de petite amie amoureuse de Joyeuse Saint Valentin, quand mĂȘme. Tu mâexcuseras de ne rien avoir achetĂ©, jâespĂšre ?On passera outre le discours habituel sur cette fĂȘte ĂŽ combien commerciale, quâil ne fallait pas un seul jour de lâannĂ©e pour sâaimer et tout le reste. A vrai dire, elle avait un cadeau, de son cru. Mais il fallait attendre dâĂȘtre Ă son appartement, avec la guitare dans les mains, sâil voulait le trempa Ă peine ses lĂšvres dans le liquide pĂ©tillant, voulant dĂ©jĂ repartir Ă lâassaut des tables de jeu. CâĂ©tait plus fort quâelle, aprĂšs tout. Heureusement que lâappel du jeu ne se faisait quâune fois entrĂ©e dans le casino. Elle aurait dilapidĂ© tout lâhĂ©ritage familial en peu de temps, dans le cas Poker, donc ? Ou tu prĂ©fĂšres admirer mes chances incroyablement nulles Ă la roulette ? InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Dim 28 FĂ©v - 2012 LâidĂ©e de finalement lĂącher le Blackjack pour aller boire un verre et tenter leur chance au poker sembla plaire Ă Gabrielle. MĂȘme si Christofer sâattendait Ă ce quâelle soit douĂ©e Ă ce jeu, en fait. Mais bon, elle ne pouvait pas ĂȘtre pire que lui, de toute façon. Enfin, sâil avait appris Ă jouer avant de se lancer dans une partie, ça lâaurait probablement aidĂ© Ă garder ses vĂȘtements, mais dĂ©tail. Il avait trop bu ce soir-lĂ pour se faire chier Ă apprendre les rĂšgles.â ⊠mais de toute façon tu mâassassinerais quand mĂȘme si on jouait lâun contre lâautre. Le bar arriva bien vite, tout comme la commande de Gaby. Bon, de son cĂŽtĂ© de serait un peu moins classy, sans tomber au stade de la biĂšre, Ă©videmment. De toute façon, câĂ©tait loin dâĂȘtre ce quâil prĂ©fĂ©rait. Mieux valait Ă©viter la vodka, qui Ă©tait le meilleur moyen de le placer avec la tĂȘte dans la toilette pour toute la journĂ©e du lendemain. En fait, les cocktails, câĂ©tait pas trop son truc. Il en connaissait quelques uns de nom sans jamais y avoir goĂ»tĂ©. Pauvre enfant vendu aux shooters de peu importe quoi. Bon, il reviendrait plus tard pour un truc plus osĂ©, pour lâinstant il allait faire simple, go pour un Bloody Mary, tout simplement parce quâil nâavait pas envie de se casser la tĂȘte Ă chercher un truc plus original Ă boire et que le cĂ©leri lui Ă©tait tout de suite venu en tĂȘte. Et puis, le sel de peu importe quoi sur le rebord du verre, câĂ©tait juste trop bon. Ahem. Il rangea son portefeuille quâil avait dĂ» sortir pour payer et regarda Gabrielle qui levait son verre, souriante. Cela le fit sourire un peu plus, mĂȘme si les coins de sa bouche Ă©taient dĂ©jĂ lĂ©gĂšrement retroussĂ©s depuis un bon moment. Et lĂ , le coup de grĂące le cadeau de Saint-Valentin. Ăvidemment ! Lui qui avait pensĂ© Ă chaque petit dĂ©tail de sa soirĂ©e jusquâĂ couper les griffes du chien pour Ă©viter quâil brise les sofas en son absence, il avait oubliĂ© ce gros truc-lĂ , qui aurait dĂ» ĂȘtre prioritaire dans son esprit. Au moins, Gaby ne lui avait rien achetĂ© non plus. Ăa aurait Ă©tĂ© le pire, de recevoir un cadeau sans en faire. Et merde. Il pourrait bien lui apporter des fleurs le lendemain, au moins. Surtout par principe.â J'viens de comprendre Ă lâinstant pourquoi mes ex m'ont laissĂ©. J'oublie toujours le foutu cadeau de Saint-Valentin. Fais-toi plaisir Ă ne jamais penser au mien. Au moins, il pouvait se consoler en se disant que câĂ©tait difficile de trouver un cadeau Ă une fille qui pouvait tout avoir. Mais bon, en mĂȘme temps, câĂ©tait lâintention qui comptait⊠Hey, câĂ©tait pas comme sâil ne pensait jamais Ă elle ; il avait compris, suivant le modĂšle de son pĂšre, que de petites attentions ici et lĂ font toujours toute la diffĂ©rence dans un couple. Ses parents vivaient toujours le grand amour parce que monsieur Green achetait souvent des fleurs Ă sa femme, mĂȘme sans occasion spĂ©ciale. Toffee avait suivi lâexemple, tout simplement. Pas nĂ©cessairement toujours avec des fleurs, mais parfois mĂȘme des stupiditĂ©s peuvent changer le monde. â Lâun ou lâautre, ça me va. Jâavoue que la roulette câpas trop casse-tĂȘte. Mais franchement, jâvais te suivre toute la soirĂ©e, jâcrois que je connais aucun jeu de casino Ă part le Blackjack. En mĂȘme temps, câest la premiĂšre fois que jâentre dans un endroit du genre, vu que jâai pas lâĂąge. Dâaccord, son Ăąge ne lâavait jamais empĂȘchĂ© de se frayer un chemin Ă lâintĂ©rieur dâun bar ou dâune boĂźte de nuit. Mais le casino, ça lui avait toujours semblĂ© un peu trop limite. Et relativement dĂ©nuĂ© dâintĂ©rĂȘt considĂ©rant quâil nâavait pas besoin dâargent. Enfin, il ne restait plus que trois semaines exactement avant quâil ait finalement lâĂąge dâentrer oĂč bon lui semblait de façon prit quelques gorgĂ©es de son Bloody Mary, prenant la main de Gabrielle dans la sienne alors quâils se dirigeaient vers⊠le jeu quâelle choisirait, en fait. Il avait probablement un peu peur de la perdre dans lâendroit. Mais bon, ce nâĂ©tait pas si grand non plus, et elle Ă©tait plutĂŽt facile Ă repĂ©rer, considĂ©rant ses cheveux.â Au pire jâachĂšterai un peu de litiĂšre pour ton chat, ça va ĂȘtre mon cadeau. Ăa me tape dâencore avoir oubliĂ©. Ou sinon je laisse tomber ça et Ă PĂąques on va en Floride. Quâest-ce que tâen dis ?Il sourit Ă nouveau, content de lâidĂ©e quâil avait eue sur le coup. La Floride, câĂ©tait pas trop loin ; ça laissait une marge de manĆuvre pour les vacances dâĂ©tĂ©, question dâĂȘtre plus original une fois rendu lĂ . Bah ouais, si Christofer avait toujours passĂ© ses vacances Ă New York ou sinon dans le pays oĂč ses parents Ă©taient dans le moment, câĂ©tait parce quâil nâavait jamais personne avec qui voyager. Il dĂ©testait peut-ĂȘtre dĂ©mĂ©nager sans cesse, mais voyager, câĂ©tait une toute autre histoire. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Lun 1 Mar - 1705 Cela lâamusait de sâimaginer explosant Christofer au poker. Mais elle savait bien que cela serait impossible. Elle avait beau connaitre les rĂšgles et ĂȘtre assez bonne joueuse, elle nâarrivait pas Ă bluffer. Ou, plutĂŽt, elle nâarrivait pas Ă cacher son air ravi dĂšs quâelle avait de bonnes cartes en main. Il fallait dire que ce nâĂ©tait pas des plus pratiques, bien entendu, vu quâelle nâarrivait pas Ă feindre ce genre dâĂ©motions. Tant pis, perdre Ă©tait amusant aussi, aprĂšs tout. Ou pas, en fait. Mais seule comptait la prĂ©sence de son amoureux Ă ces cĂŽtĂ©s, ce soir lĂ , alors elle se fichait bien de gagner ou qui, dâailleurs, sâempressa de payer pour leurs deux boissons. Elle lâen remercia dâun petit sourire, tout de mĂȘme gĂȘnĂ©e. CâĂ©tait plus fort quâelle, elle avait toujours du mal Ă accepter quâil paie pour elle. Pourtant, elle devait se faire violence, tant il Ă©tait galant. Câen Ă©tait presque frustrant, dâailleurs. Elle avait tellement dâargent, câĂ©tait moche de le faire payer Ă sa place. Bon, bien entendu, le budget du jeune Green nâĂ©tait pas des plus minces non plus. Mais câĂ©tait plus question de principes quâautre quâil ne se cachait pas de lui acheter tout un tas de petits machins, utiles ou non. Il suffisait quâelle sâattarde plus de trois secondes sur quelque chose dans une vitrine pour ĂȘtre quasiment sure de se le voir offrir dans les jours qui suivaient. CâĂ©tait assez perturbant, au dĂ©but, mais elle sây Ă©tait faite assez rapidement. Et avait du acheter un vase, dâailleurs. PremiĂšre fois quâon lui offrait des fleurs. Ca, par contre, elle ne sây habituait pas, trouvant que cela faisait tache dans son appartement superbement contemporain. Mais cela partait toujours dâune bonne attention et les fleurs sentaient divinement bon. Elle ne pouvait donc pas lui en tenir rigueur. Surtout pas avec la petite mine ravie quâil affichait lorsquâil lui tendait le bouquet ou le prĂ©sent. CâĂ©tait sans doute cela quâelle prĂ©fĂ©rait, dâ Lâoubli de Saint Valentin est vraiment une excuse de rupture valable pour tes ex ? Woah⊠Enfin, je ne mâen plaindrais pas, bien entendu. Parce quâil faudrait bien plus quâun stupide cadeau oubliĂ© pour quâelle le quitte, câĂ©tait certain. Il lui faudrait une sacrĂ©e bonne raison pour remettre Christofer sur le marchĂ© des cĂ©libataires. Je lâai, je lâgarde ! » et point final. Et comme il nâĂ©tait franchement pas du genre Ă lui faire des saloperies dans le dos, elle nâavait plus quâĂ attendre quâil se lasse dâelle. Ce quâelle espĂ©rait ne pas arriver de sitĂŽt, bien but une gorgĂ©e de son verre en souriant, alors quâil expliquait ne connaitre aucun des jeux prĂ©sents dans les casinos. Ah, oui, forcĂ©ment, vingt-et-un ans. CâĂ©tait toujours Ă©trange de se dire quâelle Ă©tait plus vieille que lui. Sans doute parce quâil Ă©tait beaucoup plus mature. Et puis, elle Ă©tait tellement habituĂ©e Ă la majoritĂ© des dix-huit ans française que ce genre de dĂ©tail ne faisait quâeffleurer son esprit, bien Mon dieu, tu fais dans lâillĂ©galitĂ©, une fois de plus !Sous entendu AprĂšs tâavoir fait sĂ©cher toute une aprem de cours pour commencer notre relation, on nâest plus à ça prĂšs ! ». Elle se laissa alors prendre par la main, jusquâà ⊠Bonne question, jusquâoĂč allaient-ils ? A vrai dire, elle nâen savait trop rien. Poker ou roulette ? Machines Ă sous, sans doute. Non, ça, ce nâĂ©tait pas aussi amusant que le reste. Alors quâelle avançait, elle se mit doucement Ă rire lorsquâil lui parla de la litiĂšre de son chat. Ah, ça, ça allait faire plaisir Ă Spooky, câĂ©tait sur. Mais son rire sâĂ©trangla dans sa gorge alors quâil finissait de parler. ArrĂȘtant brusquement de marcher, elle se retourna vers lui, yeux grand ouverts par la surprise et brillants de plaisir. Elle voulut ouvrir la bouche pour rĂ©pondre quelque chose mais sâen retrouva bien muette, mettant une main sur ses lĂšvres, amusĂ©e de sa vrai dire, elle ne connaissait rien de la Floride, Ă part ce quâon lui montrait dans Dexter ou les Experts Miami. LâĂ©tĂ©, elle prĂ©fĂ©rait toujours sâenvoler pour la Californie et ses nombreux festivals de musique sous un soleil de plombs. Los Angeles, New York, voilĂ tout ce quâelle connaissait des Etats-Unis. Voir un peu de pays ne ferait pas de mal. Surtout si câĂ©tait pour voyager en si bonne compagnie. Et puis, en Floride, il y avait Mickey. Oui, bon, pas sure quâelle puisse le trainer jusquâĂ DisneyLand, tout de mĂȘme. Mais on ne savait jamaisâŠ- Pour de vrai ? Enfin, oui pour de vrai mais⊠Enfin⊠Oh, ça serait gĂ©nial !Il nâen fallut pas plus pour quâelle lui saute dessus â presque littĂ©ralement â pour lâembrasser. Au diable sa petite taille, elle trouva une solution radicale en tirant sur sa cravate pour lui faire prendre quelques centimĂštres avant de sâemparer de ses lĂšvres. Et tant pis pour la discrĂ©tion, elle sâen fichait pas mal Ă lâinstant. Des vacances en amoureux ! Il nây avait certes pas mieux, comme lĂ le baiser, elle lui reprit la main, tout sourire, recommençant Ă lâentrainer elle ne savait oĂč. Le prochain jeu se ferait au hasard, donc. Elle Ă©tait dâailleurs sur le point de caracoler au lieu de marcher, voulant montrer Ă quel point elle Ă©tait heureuse en sautillant partout comme une dĂ©mente. En gros, le poker, ce nâĂ©tait pas pour tout de suite. Dâailleurs, ce nâĂ©tait pas une table de roulette quâelle voyait, lĂ bas ?- De toute façon, jâai menti. Jâai un rire alors quâelle lui tirait sur le bras jusquâĂ la table en question. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Lun 8 Mar - 2146 Bon d'accord, l'oubli de la Saint-Valentin n'avait jamais Ă©tĂ© une raison de rupture valable. En fait, il n'avait Ă©tĂ© laissĂ© qu'une fois, et c'Ă©tait par Josy-Ann, la jolie rousse qui Ă©tait depuis partie vivre Ă Boston. Heureusement. Ăa n'avait jamais fonctionnĂ©, et cet oubli de cadeau semblait avoir Ă©tĂ© la goutte faisant dĂ©border le vase. Pauvre elle. Ou plutĂŽt pauvre lui pour les deux mois qu'ils avaient passĂ©s ensemble. Ahem. Dans les autres cas, il y avait eu rupture d'un accord commun avec Pixie ah tiens, ses trois petites amies en date avaient toutes Ă©tĂ© des rousses, bon Ă savoir !, puis il y avait eu William et c'Ă©tait Toffee qui l'avait plantĂ© lĂ , pas l'inverse. Quant aux relations prĂ©cĂ©dentes, c'Ă©tait pas mal sur le mĂȘme principe. Tu me veux encore, mais moi j'te veux plus. ». Enfin, mieux valait ne pas penser Ă ses ex et Ă ses ruptures le soir de la Saint-Valentin alors qu'il Ă©tait avec sa chĂ©rie du moment -et, il l'espĂ©rait bien, des moments futurs.â Bon, en fait pas vraiment. Mais dĂ©tail, on s'en fout du moment que ça m'a menĂ© jusqu'ici. Avec toi, fallait-il comprendre. Enfin bref, le sujet dĂ©via sur ses vingt ans -presque rĂ©volus cependant- et il prĂ©fĂ©ra ne pas commenter les paroles de Gaby. En effet, il avait assez souvent fait dans l'illĂ©galitĂ©, que ce soit par rapport Ă son Ăąge ou non. Mais bon, jusqu'Ă un certain point, on s'en fout. Mieux valait ne pas commencer Ă citer tout ce qu'il avait fait -ou plutĂŽt tout ce qu'il avait pris- et rester dans le sujet du moment. La Saint-Valentin, quoi. La litiĂšre pour le chat sembla ĂȘtre une idĂ©e qui amusa Gaby mais, visiblement, sa rĂ©action changea totalement quand il fit mention d'un voyage en Floride. â Bah oui, pour vrai, rĂ©pondit-il en souriant, une seconde avant que Gaby ne s'empare de sa cravate pour le tirer vers le bas et rĂ©ussir Ă l' une bonne technique, ça c'Ă©tait clair. Faudrait qu'il fasse attention, quand mĂȘme, parce qu'il venait d'avoir la confirmation qu'une cravate pouvait servir Ă Ă©touffer quelqu'un. RĂ©flexion inutile, surtout que sur le coup il Ă©tait loin de se faire Ă©trangler et il aimait bien la façon que Gaby avait trouvĂ©e de lui couper le souffle. Il n'avait pas tellement l'impression qu'elle se souciait de la quantitĂ© de gens autour d'eux, non plus. Limite ça pouvait ĂȘtre gĂȘnant, et ses joues tournĂšrent probablement au rouge aprĂšs seulement quelques secondes. Non, il n'avait pas encore bu assez d'alcool pour perdre sa timiditĂ© habituelle. Reste que c'Ă©tait quand mĂȘme un beau remerciement pour une simple idĂ©e. Faudrait visiblement qu'il la rende concrĂšte. DĂšs que Gaby le lĂącha et l'attrapa par la main, il dĂ©cida d'apporter des prĂ©cisions â On pourra aller Ă Disney World, sur la plage, voir des crocodiles et tu pourras jouer Ă cache-cache au travers des se laissa trainer par Gabrielle, se doutant bien d'oĂč elle se dirigeait. Bah oui, Ă la taille qu'il avait, ça avait Ă©tĂ© assez simple de remarquer la roulette devant eux. Il manqua cependant faire pause dans sa marche quand il entendit la jeune femme lui dire qu'elle avait en fait un cadeau. Oh lĂ lĂ , injuste, injuste ! Heureusement qu'il venait de penser Ă la Floride, sinon il se serait dĂ©testĂ© d'avoir oubliĂ©. Impossible pour lui de recevoir un cadeau sans en offrir, Ă moins que ce soit Ă son anniversaire. Sinon il se sentait carrĂ©ment imbĂ©cile. Il soupira quand ils se furent finalement arrĂȘtĂ© et se plaça derriĂšre Gaby pour rapidement lui faire un cĂąlin de dos et poser un baiser dans le creux de son cou. â Mais normalement Ă la Saint-Valentin c'est les garçons qui offrent des trucs aux filles, pas l'inverse. Et je crois pas avoir remarquĂ© quoi que ce soit d'anormal sous ta robe, sinon tu le caches franchement bien. Mais bon, j'avoue que si tu m'as achetĂ© des pantoufles avec des oreilles de lapins, je dirai autre baiser dans le cou avant de finalement la lĂącher et de regarder le jeu devant eux. Il prit quelques gorgĂ©es de son breuvage alors quâil tentait de sâempĂȘcher de sourire. Et non, Ă©videmment, ce nâĂ©tait pas lâalcool qui lui donnait cet air enjouĂ©. Du moins pas pour lâinstant. Il aimait bien la situation dans laquelle il Ă©tait, la fille Ă ses cĂŽtĂ©s et les nachos. Mais ça, ça nâavait aucun lien. â Bon alors, tu m'expliques ça rapidement ?Encore quelques gorgĂ©es de son Bloody Mary, peut-ĂȘtre un peu trop rapidement d'ailleurs. Enfin, tant qu'il ne s'Ă©touffait pas, ça allait. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Jeu 11 Mar - 1502 Floride, Floride, Floride. Plus rien dâautre ne comptait, Ă cet instant. En temps normal, vacances avait toujours Ă©tĂ© associĂ© Ă calvaire, pour elle. Devoir suivre les parents dans un village paumĂ© du Sud de la France et sâennuyer ferme pendant un mois nâĂ©tait pas vraiment des plus valorisants, câĂ©tait certain. Tandis ce que lĂ , câĂ©tait un tout autre genre de vacances quâil lui proposait. En couple. Woah. Quand est-ce quâils avaient quelques jours de libre, dĂ©jĂ ? CâĂ©tait mauvais, de lui mettre ce genre de trucs en tĂȘte, aprĂšs tout. Elle serait bien capable de lui faire sĂ©cher une semaine de cours pour partir dĂšs le lendemain. Ce qui nâĂ©tait pas du tout lâidĂ©e du siĂšcle, vu quâelle se prendrait un refus monumental rien quâen lui parlant de cette idĂ©e saugrenue. Il nây avait plus quâĂ redoubler de patience jusquâĂ la semaine de relĂąche. Le temps allait ĂȘtre bien long, doncâŠSa rĂ©action fut certes excessive, mais surtout spontanĂ©e. Au moins, elle savait comme faire pour ne plus attendre quâil se dĂ©cide Ă se baisser pour lâembrasser, maintenant. MĂȘme sâil ne portait pas de cravate tous les jours et que cela serait donc bien embĂȘtant Ă lâavenir, certes. Elle trouverait bien une autre solution, aprĂšs tout, pleine de ressources comme elle lâĂ©tait. Lorsquâelle se recula Ă la fin du baiser, et alors quâil apportait des dĂ©tails quant aux activitĂ©s quâils pourraient y faire, elle remarqua avec amusement les joues rouges de son petit amie. Dans un froncement de nez adorable, elle sourit dâautant plus en caressant doucement la joue de Christofer du bout des doigts. Certaines choses ne changeraient donc jamais, avec Oh, oui, Disney World ! Il parait quâil est tellement mieux que celui de Paris, je pourrais comparer ! Pas sure que la plage soit un bon plan, par contre⊠Ni les crocos, surtout si câest pour te dĂ©barrasser de moi en me transformant en chaire Ă pĂątĂ©e !NâempĂȘche que Disney, oui, cela lui plaisait. Rien que pour le plaisir de sâacheter le serre-tĂȘte Ă oreilles de Minnie, bien entendu. Et peut ĂȘtre mĂȘme le costume complet, vu sa taille. Ou pas. Mais, oui, faire le parc dâattractions serait gĂ©nial. En prĂ©voyant une cure de vitamines pour Christofer quelques jours avant, histoire quâil puisse suivre le rythme endiablĂ© quâelle aurait ce jour lĂ . Disney et elle, une grande histoire dâamourâŠElle le traina alors jusquâĂ la table de roulette, prĂȘte Ă dĂ©penser plus dâargent quâil ne le fallait, redoublant dâardeur Ă dilapider son hĂ©ritage aprĂšs ce beau cadeau. Posant son verre sur le bord de la table, elle se hissa â non sans mal, bien entendu â sur le haut tabouret, Christofer en profitant pour lui faire un petit cĂąlin dans son dos, dĂ©posant un baiser dans le creux de son cou par la mĂȘme occasion. Pouah, elle aimait toujours autant cela. Cela devrait ĂȘtre interdit, dâĂȘtre aussi cĂąlin et attentionné⊠Enfin, elle nâallait pas sâen plaindre, bien entendu. Mais elle nâĂ©tait toujours pas habituĂ©e Ă sa dose dâaffection quotidienne, bien plus Ă©levĂ©e depuis quâelle sortait avec Christofer. Un trop plein dâaffection. Mort par overdose de cĂąlin. Ca craignait un Câest pas une coutume japonaise, ce genre de trucs ? Les garçons qui offrent un truc Ă la Saint Valentin, les filles qui rĂ©ponde un mois plus tard si le mec leur plait ou non⊠? Enfin, je crois. Mais non, pas de pantoufles, dĂ©solĂ©e. Jâai rien achetĂ©, si tu veux savoir. Mais câest une bonne idĂ©e pour NoĂ«l, tiens !Ou des en forme de dinosaures qui grognent Ă chaque pas, ça pourrait ĂȘtre sympa, aussi. MĂȘme sâil nâaurait pas de grande chances pour les mettre, se faisant soit courser par le chien dans la maison, soit attaquĂ© par le chat dans lâappartement. Ce qui pourrait ĂȘtre marrant pour Gabrielle. Surtout en filmant le tout, bien entendu. A penser, Simple. Tu choisis une des cases de la table, celle qui te botte le plus. Genre, 24 noir. Tu mets la mise que tu veux dessus et tâattends que le croupier lance la bille, qui donne le rĂ©sultat. Plus tu fais de mises, plus tâas de chances de gagner, mais moins les gains sont grands. De toute façon, moi, avec la chance que jâai, je gagne jamais etâŠ- 24 noir. Gains pour la Ă©carquillĂ©s par la surprise, bouche lĂ©gĂšrement entrouverte alors que le croupier faisait glisser une petite pile de jetons vers elle. Deux trois clignements dâyeux, histoire de sâassurer quâelle ne rĂȘvait pas. Elle venait vraiment de gagner ? Apparemment. Et, Ă en juger par le nombre de jetons, elle venait dâempocher le prix de son appartement. Bon Ă savoir, tout de se tourna alors vers Christofer, tout sourire. Heureuse au jeu, malheureuse en⊠Non, ne pas penser Ă cela. Ni penser quâelle avait eu une chance de cocue, comme on disait. Cela valait mieux. Dans un petit cri aigu, elle se contenta alors de le serrer rapidement dans ses bras, suivit dâun petit rire Trop cool, tâes un porte-bonheur vivant ! InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mar 23 Mar - 249 Franchement, Christofer Ă©tait bien content de pouvoir constater que son idĂ©e d'aller en Floride plaisait Ă Gaby. En mĂȘme temps, ça lui plaisait Ă lui aussi. Ce serait un endroit gĂ©nial Ă dĂ©couvrir. Il ferait chaud mais pas trop puisque ce serait en avril, et il y aurait plein d'activitĂ©s Ă faire et une belle chambre d'hĂŽtel et peut-ĂȘtre des chocolats sur les oreillers et... Bref. Faudrait qu'il commence Ă organiser ça assez vite. D'une façon, il fut un peu rassurĂ© que Gaby ne lui ait rien achetĂ©. Surtout que ça laissait beaucoup de place Ă l'imagination pour tenter de deviner quel Ă©tait ce cadeau qui n'avait rien coutĂ©. Peu importe, il se doutait bien qu'il aimerait beaucoup. Enfin, il Ă©tait peut-ĂȘtre tout Ă fait sur la mauvaise voie, aussi, mais mieux valait ĂȘtre optimiste. C'Ă©tait la Saint-Valentin, franchement, ils n'allaient pas finir ça chacun chez soi en pyjama. Oui, bref Ă nouveau.â Aucune idĂ©e. Tout ce que je me souviens du Japon c'est d'une overdose de sushis, des cerisiers en fleurs et de l'uniforme de marin avec le petit chapeau en prime, comme dans Sakura Chasseuse de Cartes. J'ai jamais invitĂ© de filles ou quoi que ce soit avant d'ĂȘtre majeur. Et surtout pas au Japon, j'faisais tellement tache dans la classe que personne me parlait. aurait sĂ»rement eu une meilleure rĂ©ception que moi. Oh ça, pour avoir Ă©tĂ© rejetĂ© par les autres, difficile de battre le Japon. Seule lâAngleterre y arrivait, en fait. Au Japon, il Ă©tait le truc anormal au fond de la classe. Un enfant minuscule pourtant gĂ©ant Ă cĂŽtĂ© des autres, avec une couleur de peau Ă©trange, et des yeux verts. CâĂ©tait un monstre, carrĂ©ment, et il faisait toujours semblant de ne pas comprendre les mĂ©chancetĂ©s que les autres enfants lui balançaient. Ăvidemment, il comprenait tout Ă fait le japonais, plus quâil ne le parlait et Ă©normĂ©ment plus quâil ne savait lâĂ©crire ou le lire. Mais il Ă©tait trop diffĂ©rent des autres pour ne serait-ce que penser pouvoir ĂȘtre acceptĂ©. LâAngleterre, quant Ă elle, avait Ă©tĂ© synonyme de douleur, de rage et dâhumiliation. Il nây avait pas grand-chose Ă en dire, seulement que sâil avait eu des cicatrices, elles proviendraient toutes de ce pays. Enfin, cette Ă©poque Ă©tait rĂ©volue. LĂ , il Ă©tait Ă New York. LĂ , il avait des amis, une amoureuse, une vie sociale. On le respectait en gĂ©nĂ©ral et câĂ©tait parfait pour lui. On le craignait souvent, aussi, lorsquâon le voyait sans le connaitre ; il nâen avait jamais demandĂ© tant. Il se disait que câĂ©tait tout de mĂȘme mieux dâĂȘtre craint que de craindre les autres. Ăa porte un peu plus parlant de chanceâŠâ Ah, tâas raison, jâai jamais vu une fille aussi malchanceuse, lança-t-il aussitĂŽt quâil vit le nombre de jetons que la rouquine venait de il ne pouvait pas prĂ©tendre ĂȘtre particuliĂšrement impressionnĂ© par le montant rapportĂ©. Par contre, le fait que Gaby ait gagnĂ© ça, du premier coup, avec un chiffre au hasard et sans compter sa chance du dĂ©but au Blackjack, ça câĂ©tait plutĂŽt impressionnant. Il eut droit Ă un cĂąlin, un rire hystĂ©rique, puis Ă une phrase qui le fit sourire. Lui, un porte-bonheur ? Difficile Ă croire.â Han, tâas vu ça ? Jâvais me dĂ©guiser en trĂšfle Ă quatre feuilles gĂ©ant, sâattaqua aux deux-trois derniĂšres gorgĂ©es de son Bloody Mary âoui, dĂ©jĂ -, puis arracha les feuilles de son cĂ©leri. Ramenant ses cheveux derriĂšre son oreille du cĂŽtĂ© gauche, il plaça les feuilles Ă cet endroit, comme une vĂ©ritable petite dĂ©coration, avant de finir par manger le cĂ©leri qui restait. â Ăa devrait convenir pour lâinstant, câest vert. Allez-y, je vous laisse tout Ă fait lâhonneur de tenter votre chance une fois de plus. Peu importe les rĂ©sultats, dĂ©pensez, empochez, vous finirez tout de mĂȘme votre soirĂ©e dans de soyeux draps en tant que la plus chanceuse des sourit lĂ©gĂšrement Ă nouveau, puis leva les yeux au ciel alors que ses dents se dĂ©voilaient un peu ; il venait de comprendre ce quâil venait de dire. Parce que non, il nâavait toujours pas cessĂ© de sortir des phrases Ă double-sens en tout temps sans mĂȘme le vouloir. La diffĂ©rence Ă©tait que depuis quâil Ă©tait avec Gabrielle, il sâen rendait compte au moins une fois sur deux lorsque ses rĂ©pliques sortaient. CâĂ©tait une progression.â Oui, câest moi que je viens de complimenter, lĂ . Faux-pas de la mort, jâvais devoir retravailler ma rĂ©plique de film Ă lâeau de moins il nâavait pas de cĂ©leri coincĂ© entre les dents en prime, câĂ©tait un bon dĂ©but. Enfin, câĂ©tait plus drĂŽle et stupide quâautre chose. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Ven 26 Mar - 052 La saint Valentin, cela nâavait jamais Ă©tĂ© son truc. JusquâĂ ce jour lĂ du moins. A Paris, elle avait droit Ă lâhabituelle boite de chocolats de la part dâAdrien, câĂ©tait tout. La plupart du temps, soit elle ne faisait rien, soit elle se contentait de visionner une comĂ©die romantique Ă la tĂ©lĂ©vision. Si possible anglaise, encore mieux si Hugh Grant faisait partie du casting. Pas trĂšs glorieux, comme festivitĂ©s pour la fĂȘte des amoureux. Mais encore fallait-il lâĂȘtre, pour fĂȘter ce jour dignement. Et, pour une fois quâelle ressentait quelque chose pour quelquâun â et que ce quelquâun Ă©tait bel et bien son petit ami â, elle se rendait compte que, au final, le jour de Cupidon pouvait ĂȘtre des plus divertissants. Avec voyage et nuit mouvementĂ©e en options, elle nâallait pas sâen plaindre, aprĂšs tout. Peut ĂȘtre mĂȘme aimerait-elle que ce soit la Saint Valentin plus souvent, pour cela. Mais il ne fallait pas abuser, non Comme dans Sakura ? Oh, trop chou !Ben oui, ce nâĂ©tait pas parce quâelle nâavait pas Ă©tĂ© Ă©levĂ©e Ă Tokyo quâelle nâavait pas trouvĂ© la petite peluche orange adorable pour autant. Ce quâelle avait pu passer du temps Ă regarder cette sĂ©rie lorsquâelle passait Ă la tĂ©lĂ©vision, Ă faire ses armes en dessin de stylisme en inventant les prochaines tenues de la petite chasseuse de cartes⊠Toute une histoire, ce manga ! Sans doute avait mĂȘme un ou deux tomes trainant dans sa bibliothĂšque, si elle cherchait se contenta dâun pĂąle sourire quant Ă la fin de la phrase de Christofer. Sâil nâen avait jamais vraiment parlĂ© en dĂ©tail, elle savait nĂ©anmoins que les dĂ©mĂ©nagements Ă rĂ©pĂ©titions quâil avait du subir dans son enfance nâavaient pas Ă©tĂ© toujours des plus joyeux, lorsquâil sâagissait de sâintĂ©grer parmi les autres enfants. Lâentendre parler de cela peinait Gabrielle Ă chaque fois. Heureusement quâil y avait la petite française pour lui faire le meilleur accueil possible, aprĂšs tout !Tout sâenchaina ensuite rapidement, alors quâelle donnait un cours de roulette Ă Christofer. Si elle sâattendait Ă voir sâaligner devant elle autant de jetons ? Bien sur que non. Cela devait ĂȘtre la premiĂšre fois quâelle gagnait Ă ce jeu de chance, dâailleurs. Ou plutĂŽt de malchance, pour elle, en temps normal. La surprise sur les traits de son visage laissa rapidement place Ă lâhystĂ©rie, sâattirant par la mĂȘme occasion quelques regards courroucĂ©s dâautres joueurs. Rabat-joies ! Elle avait bien le droit dâĂȘtre heureuse dâavoir gagner, aprĂšs pour elle, ce nâĂ©tait quâune maigre somme, certes. Mais elle pouvait sâoffrir une bonne aprĂšs-midi de shopping, avec cela. Et peut ĂȘtre trainer Christofer jusquâĂ une boutique de lingerie⊠? Oui, bon, elle sâemballait un peu trop tout de mĂȘme. Une simple robe suffirait, surtout sâil la trouvait jolie, habillĂ©e comme En fer Ă cheval, câest mieux !Ou un vĆu aprĂšs avoir vu une Ă©toile filante. Bien plus romantique, comme mĂ©taphore. Elle se mit alors Ă rire doucement, levant les yeux au ciel dâun air faussement excĂ©dĂ© et blasĂ©, alors quâil improvisait un dĂ©guisement de trĂšfle Ă quatre feuilles. Et aprĂšs, il osait continuer de dire quâil Ă©tait le plus timide des garçons. Ben tiens. Ce quâil ne fallait pas Ă©clata alors franchement de rire, fronçant son nez dâamusement, alors quâil se mettait Ă dĂ©lirer complĂštement. Apparemment, lâalcool faisait dĂ©jĂ son effet, comme Ă chaque fois quâil portait une boisson qui nâĂ©tait pas du jus de fruit Ă ses lĂšvres. Le pauvre, Ă ne pas tenir le moins du monde lâalcool. Mais elle nâallait pas sâen plaindre, aprĂšs tout, adorant tout ce quâil pouvait sortir dans ces moments-lĂ , sans vraiment sâen rendre compte. - Heureusement pour toi, je suis dâaccord sur les compliments. Le cas contraire aurait Ă©té⊠GĂȘnant pour ta virilitĂ©, mon chĂ©ri !LĂ©ger regard vers le bas, histoire de le dĂ©stabiliser, avant de se tourner Ă nouveau vers la table de jeu, faisant glisser quelques jetons sur une case choisie au hasard. Tout nâĂ©tait que question de chance, aprĂšs tout. Et ce nâĂ©tait pas comme si elle avait un chiffre fĂ©tiche, non NâempĂȘche, les paroles, câest bien beau. Mais tu as mis la barre haute pour ce soir, du coup. Balot pour toi !Alors quâelle portait le verre Ă ses lĂšvres, elle sâamusa dâun haussement de sourcils et dâun sourire en coin, tout ce quâil y avait de plus provocateurs. Puis, entendant le croupier lancer le jeu, et donc la boule, elle se tourna Ă nouveau lĂ©gĂšrement vers la table, pour voir tout de mĂȘme le Et⊠Perdu. Nul. Jâpeux avoir un bisou de consolation ? InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mer 7 Avr - 517 Oh, fer Ă cheval, trĂšfle Ă quatre feuilles, souhait ou patte de liĂšvre, c'Ă©tait peu important. Quoi que bon, il se passerait bien de la patte de liĂšvre, en fait. Reste que si lui pouvait servir de porte-bonheur, alors il avait tout vu. Enfin, c'Ă©tait assurĂ©ment une coĂŻncidence que Gaby ait gagnĂ© ce montant alors qu'il se trouvait prĂšs d'elle, mais c'Ă©tait quand mĂȘme mignon de voir ça comme un petit transfert de magie quelconque. Disons que ça cadrait avec la cĂŽtĂ© mignon s'Ă©vapora cependant assez rapidement quand, comme Ă son habitude, Christofer insĂ©ra involontairement un double-sens Ă ses paroles. Alors qu'il tentait de parler comme un gentleman, en plus ! Il avait vraiment le don de sortir les pires conneries aux pires moments. Au moins, rien de vexant. Cela ne l'empĂȘcha Ă©videmment pas de rougir, rĂ©action qu'il aurait probablement pour une bonne partie de la soirĂ©e s'il dĂ©cidait de se reprendre un autre verre d'un alcool quelconque, et un autre, et... voilĂ . Faudrait qu'il se mette Ă la biĂšre, ce serait moins concentrĂ© et il pourrait boire plus longtemps que s'il privilĂ©giait les shooters et les cocktails de filles comme il le faisait en gĂ©nĂ©ral. Finir comateux et la bouche pleine de vomis sur le canapĂ© de Gabrielle ne lui plaisait pas particuliĂšrement comme plan pour la nuit, surtout pas aprĂšs ce qu'il venait de sortir lĂ . â Mhh, j'vois pas pourquoi tu perdrais ton temps avec moi si ça avait Ă©tĂ© le cas contraire, justement. On achĂšte pas tout avec de la gentillesse, dans la de "Personnellement, j'ai jamais perdu mon temps avec un gars dans ce fameux cas contraire". Fou comme il savait camoufler ses pensĂ©es, non ? Enfin bref, c'en Ă©tait la traduction, mais l'arriĂšre-pensĂ©e se fit un peu plus subtilement, moins prĂ©cise. Bien qu'elle Ă©tait quand mĂȘme lĂ , Ă©videmment. Et qu'il valait franchement mieux ne pas l'exprimer Ă haute voix. N'empĂȘche, ce n'Ă©tait pas l'envie qui manquait de parfois commenter un peu plus que nĂ©cessaire un peu tout et n'importe quoi concernant les garçons. S'ils Ă©coutaient un film et que Gaby trouvait l'acteur principal absolument Ă croquer, il se retenait de dire qu'il Ă©tait "absolument d'accord, tu m'as vu ces fesses ? J'suis amoureux de lui depuis que je l'ai vu dans tel film !" mĂȘme s'il le pensait bien souvent. Il se retenait de dire que son coeur fondait chaque fois qu'il voyait Johnny Depp, ou encore de baver sur certaines pubs de sous-vĂȘtements pour hommes dans les magazines. Parce que s'il avait Ă©tĂ© en couple avec un garçon, ça aurait Ă©tĂ© normal de faire ça, mais pas alors qu'il sortait avec une fille et qu'il Ă©tait donc en principe hĂ©tĂ©ro. Gaby savait qu'il Ă©tait bi, d'accord -quoiqu'elle ne savait pas Ă quel point il en Ă©tait et qu'il ne savait pas ce qu'elle croyait en fait-, mais ça aurait Ă©tĂ©... Ă©trange ? Ou plutĂŽt, un malaise, c'est probablement le mot.â La barre haute ? La barre est jamais trop haute, crois-moi. Si je l'ai placĂ©e lĂ , c'est que j'en suis capable. L'Ă©chec, je connais pas. Tu devrais le que vrai, mais lĂ , il parlait en gĂ©nĂ©ral. Pas d'une façon vaniteuse, simplement d'une façon trĂšs... rĂ©aliste. Parce qu'il constatait ; il constatait le fait qu'il n'Ă©chouait pas, qu'il ne savait pas Ă©chouer. Ă l'Ă©cole, il avait besoin de ses A. C'Ă©tait nĂ©cessaire, ça le gardait en vie. Il Ă©tait comme ça, Tofer. Capable de faire n'importe quoi du moment qu'il rĂ©ussissait. Mais pas rĂ©ussir juste pour Ă©viter d'Ă©chouer, non rĂ©ussir bien, trĂšs bien, trop bien. Les gens n'aiment pas toujours les intellos, et il avait assurĂ©ment droit Ă son hate club mĂȘme s'il gardait le plus possible ses rĂ©sultats pour lui. AprĂšs tout, il n'excellait pas pour son entourage, il excellait pour lui-mĂȘme. C'Ă©tait valable pour tout, pas seulement pour l'Ă©ducation. Il regarda Gabrielle perdre sa mise, se disant qu'il ne pouvait en effet compter que sur lui-mĂȘme pour rĂ©ussir. La chance Ă©tait trop capricieuse et le hasard Ă©tait une des seules choses Ă vraiment savoir le dĂ©molir. Il accĂ©da Ă la requĂȘte de sa rouquine, se penchant presque instinctivement pour l'embrasser, mais aussi la serrer un peu contre lui, parce qu'il en avait envie. â J'vais me chercher un autre truc Ă boire. Tu veux quelque chose ?Chris posa une seconde les yeux sur ce que Gaby buvait, constatant qu'elle Ă©tait loin d'avoir fait aussi vite que lui pour tout ingurgiter. Ce qui Ă©tait une bonne chose. Mais mieux valait proposer quand mĂȘme.â Essaie le mars 1989. 7e jour du 3e mois de 89. 7+3+8+9, total de 27. Il aimait bien compter sur ce modĂšle. Sinon vingt ans le quatorze fĂ©vrier deux-mille-dix 2+0+1+4+2+1+0, total de 10. Inutile, mais ça l'amusait un peu. Enfin, pas beaucoup. Ou plutĂŽt, absolument pas. C'Ă©tait seulement une habitude. Une manie, presque, comme celle de toujours tout ranger, de mettre le rouleau de papier de toilette de façon Ă ce que le papier dĂ©roulĂ© arrive du haut et non du bas, d'enlever au couteau la peau des pommes pour la manger sĂ©parĂ©ment, d'ĂȘtre incapable de s'endormir sur le dos et de se faire tatouer n'importe oĂč n'importe quand. Ahem. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Jeu 8 Avr - 1345 Comme toujours aprĂšs quelques gorgĂ©es dâalcool, il ne pouvait empĂȘcher les paroles de sortir de sa bouche, sans se rendre compte de ce quâil racontait. Elle adorait cela. Surtout avec son petit temps de rĂ©action, avant de ne se rendre compte de ce quâil racontait et dâen rougir. Elle trouvait toujours aussi adorable de voir ses joues se tintant de rouge avec timiditĂ©, simplement parce quâil parlait plus vite quâil ne pensait. Adorable et amusant Ă la fois pour la demoiselle, qui ne pouvait sâempĂȘcher de sourire â voire mĂȘme dâavoir un petit rire â Ă chaque fois. AprĂšs tout, câĂ©tait toujours assez plaisant de lâentendre dire le fond de sa pensĂ©e, de se lĂącher ainsi en sa La gentillesse nâachĂšte pas tout, en effet. Mais tes dons en mĂ©nage sont un dĂ©tail non nĂ©gligeable, je lâ bon, enfin, ce nâĂ©tait pas non plus comme si elle sortait avec lui pour quâil nettoie son appartement Ă lâĆil, non plus. Mais câĂ©tait toujours mieux que dâavouer quâelle restait avec lui pour leurs joyeuses parties de jambes en lâair. En fait, non, cela ne devait pas ĂȘtre beaucoup mieux. Mais mieux valait ne pas se mettre Ă faire la liste des dix bonnes raisons de continuer Ă sortir avec Christofer Green maintenant. Certes, cela aurait pu se prĂȘter au contexte de la Saint Valentin. Mais cela aurait surtout Ă©tĂ© digne dâun mauvais film Ă lâeau de rose, bien niais et ridicule. Mieux valait donc Ă©viter cela et le garder pour soit. Simple question de dit toujours placer la barre haute, elle ne put que confirmer. En effet, et dans tous les domaines. CâĂ©tait dâailleurs pour cela quâelle prĂ©fĂ©rait ne pas ĂȘtre Ă ses cĂŽtĂ©s lorsquâil Ă©tudiait ses cours. Le tout devenait rapidement ingĂ©rable pour la demoiselle, surtout lorsquâil Ă©crivait. CâĂ©tait mĂȘme plus que du perfectionnisme, Ă un stade. Elle prĂ©fĂ©rait donc quâil fasse cela chez lui ou Ă la bibliothĂšque de lâuniversitĂ©, plutĂŽt que de finir par lui hurler dessus parce que, quoi quâil arrive, il aurait la meilleure note de toutes maniĂšres. - Tu oublies juste cette fois oĂč je tâai battu Ă Mario Kart⊠Mais oui, je sais que le mot Ă©chec ne fait pas partie de ton vocabulaire, Ă Ă©trangement, ils avaient dĂ©cidĂ© dâun commun accord de ne plus jamais jouer aux jeux vidĂ©os ensemble, aprĂšs ce jour lĂ . Alors quâelle perdit sa mise, il accepta sans rechigner le bisou de consolation, se penchant vers elle pour lâembrasser et la serrer doucement contre lui. Cela devait bien ĂȘtre le numĂ©ro un de sa fameux liste, cela. Les petits moments de ce genre, doux et adorables, dont elle ne pouvait plus se passer. Depuis quâils sortaient ensemble, tout nâĂ©tait que douceur, sans une seule dispute, le vrai pays des Calinours. Ce calme, auquel Gabrielle nâavait jamais Ă©tĂ© habituĂ©e, lui plaisait, lâ regards se posĂšrent en mĂȘme temps sur le verre de Gabrielle, presque toujours aussi rempli. Elle sâen serait presque fĂ©licitĂ©e, dâailleurs. Ce nâĂ©tait pas le genre de soirĂ©e Ă laquelle elle participait dâhabitude, oĂč le but premier Ă©tait de souler le plus rapidement possible Ă la vodka. Cela, elle le rĂ©servait pour ses virĂ©es avec Enzo. Avec Christofer, elle prĂ©fĂ©rait faire la petite fille sage et bien Ă©levĂ©e, et non celle qui enfilait les shooters plus vit que son ombre en riant comme une dĂ©mente. Simple question de Non, ça va aller, merci. Et euh⊠Le 27, tu dis ?Ne cherchant pas Ă comprendre, elle posa docilement quelques jetons sur la case en question, alors que lui retournait se chercher une boisson au bar. Se retrouvant seule, Gabrielle se risqua Ă quelques petits regards Ă droite et Ă gauche, au cas oĂč elle tomberait sur quelquâun quâelle connaissait. Mais elle ne rencontra que le regard Ă©trange dâune demoiselle quâelle ne connaissait pas, ce qui la fit soupirer. Merde, ne pouvait-elle pas trouver son couple tellement adorable », comme tout le monde ? Non, toujours la mĂȘme rengaine de lâadulte sortant avec un Ă©tudiant. Cela devenait presque lassant, Ă force. AprĂšs tout, ce nâĂ©tait pas comme si elle faisait du dĂ©tournement de mineur⊠Enfin, Christofer revint bien vite avec son nouveau verre, permettant Ă Gabrielle dâoublier le On bouge ? Je ne sais pas combien de temps tâavais prĂ©vu de rester ici mais on pourrait rentrer plus tĂŽt que prĂ©vu, non ? Enfin, aprĂšs mâĂȘtre faite un ou deux millions au poker. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Lun 12 Avr - 111 Ses dons en mĂ©nage ? Ă croire qu'il n'Ă©tait bon qu'Ă rĂ©curer des toilettes ! Bon, d'accord, il adorait faire le mĂ©nage, quoiqu'il aimait beaucoup plus ranger. Mais il se doutait bien que ce n'Ă©tait pas la principale raison qui faisait que Gaby ne le lĂąchait plus depuis dĂ©jĂ plusieurs mois. Tout comme ce qu'ils faisaient dans le lit -et dans la douche, et sur le sofa, et... bref- n'Ă©tait assurĂ©ment pas la principale raison non plus ça avait intĂ©rĂȘt Ă ĂȘtre en 2e sur la liste, par contre. Facile de supposer ce qui Ă©tait en tĂȘte de liste, d'ailleurs, et ça faisait plaisir d'y penser. â Ăvidemment, je vois pas comment tu pourrais vivre sans mon seconde... deux secondes... trois secondes... Non, celle-lĂ il ne l'avait pas captĂ© et ne la capterait visiblement pas. Tant mieux, probablement. Ăa l'aida Ă passer au sujet suivant sans avoir ça de scotchĂ© dans l'esprit. Il s'en serait probablement voulu, en fait, pour le tout tourna Ă la barre qu'il plaçait toujours haute. Et, comme il s'y attendait, Gaby l'avait remarquĂ©. Tout le monde l'avait remarquĂ©. Ce n'Ă©tait pas tant l'idĂ©e de perdre qui dĂ©plaisait Ă Christofer que celle de ne pas ĂȘtre suffisamment Ă la hauteur pour avoir rĂ©ussi Ă gagner. Son but n'Ă©tait jamais vraiment d'ĂȘtre le meilleur, c'Ă©tait seulement d'avoir un rĂ©sultat qui conviendrait Ă son besoin de perfection. La plupart du temps, ce rĂ©sultat se trouvait Ă ĂȘtre le meilleur, voilĂ tout. Par contre, il avait eu un peu de mal Ă digĂ©rer sa dĂ©faite Ă Mario Kart. Contre une fille, en plus ! MĂȘme Chelsea, qui Ă©tait pro aux jeux vidĂ©o, n'avait jamais rĂ©ussi Ă le battre, peu importe Ă quoi ils jouaient. Ă quel point Gabrielle pouvait-elle ĂȘtre une geek cachĂ©e pour l'avoir ainsi dĂ©gommĂ© ? Bon, en fait mieux valait mettre ça sur le caractĂšre de la rousse elle avait pris un peu d'avance dĂšs le dĂ©part, et inutile de dire qu'elle Ă©tait violente sur la route, empĂȘchant le pauvre Toffee de la rattraper Ă cause de toutes les cochonneries qu'elle lui lançait pour le garder Ă l'Ă©cart. Ouais, vraiment, c'Ă©tait une guerriĂšre. Ou juste une adepte de Yoshi, aussi. Bref.â Honte Ă moi, rĂ©pondit-il d'une voix se voulant triste et déçue tout en faisant une moue de abandonna cependant bien vite son expression faciale aprĂšs avoir conseillĂ© -ou plutĂŽt proposĂ©- Ă Gaby de choisir le 27, puisqu'il prit en direction du bar. Il eut droit Ă un regard interrogateur de la part de la barmaid, probablement Ă cause du cĂ©leri dans ses cheveux, et il rougit une fois de plus en s'en rendant compte. Hop, un shooter ni vu ni connu, puis retour auprĂšs de Gaby avec une Corona dans les mains. Pas du tout envie de se casser la tĂȘte Ă choisir un drink qui ne ferait pas trop "fille", quoi de mieux qu'une biĂšre dans ce cas ? Rien, aussitĂŽt qu,il fut revenu, Gaby lui proposa d'Ă©courter leur soirĂ©e. Pas sur le coup, parce qu'apparemment elle voulait s'enrichir encore plus en jouant au poker ou plutĂŽt perdre ses gains..., mais il sentait que ça voulait dire "dans pas trĂšs longtemps". Bah, Ă©videmment que ça lui allait. S'il n'Ă©tait pas lĂ pour boire jusqu'Ă en perdre le Nord, il n'avait aucune raison de s'attarder. Cette soirĂ©e Ă©tait surtout une alternative sympathique Ă un simple repas dans un restaurant, mais la Saint-Valentin n'avait rien de sa fĂȘte favorite et il n'aurait jamais eu un mot Ă redire s'ils avaient simplement dĂ©cidĂ© de manger des hamburgers veggie pour lui, bien sĂ»r et de regarder un dvd avec le chien sur eux.â Ce que t'es impatiente ! dit-il doucement, se penchant une fois de plus pour l'embrasser dans le cou. Non, Ă©videmment que ça me dĂ©range pas de rentrer plus tĂŽt, du moment que c'est pas pour regarder The Notebook avec un bol de crĂšme qu'il avait vu une fois et fois qui Ă©tait bien suffisante. Mais bon, en fait il ne refuserait probablement rien de ce que mademoiselle pourrait lui proposer. â Allez, go pour le poker dans ce cas, lança-t-il juste avant de se pencher vers Gabrielle pour encore une fois lui faire un cĂąlin de dos, posant sa joue contre l'Ă©paule de la jeune femme. J'vais pouvoir te regarder butter des garçons avec seulement un jeu de cartes, c'est bien. Mais Ă©vite le coup du dĂ©colletĂ©, c'est injuste de faire ça Ă un homme. Surtout que ce dĂ©colletĂ©-lĂ il est hommes et leur notion du territoire, han ! Rien Ă faire contre ça, aprĂšs tout. Ăvidemment qu'il considĂ©rait que le dĂ©colletĂ© de Gaby Ă©tait juste Ă lui. C'Ă©tait normal, aussi. RĂ©action que n'importe quel garçon aurait eu, probablement. Et puis, il l'avait dit d'une façon adorable, question de ne pas passer pour plus possessif qu'il ne l'Ă©tait. Il avait vĂ©cu ça, sortir avec quelqu'un de possessif, et il savait que ça n'avait rien d'agrĂ©able. Tout ce qu'il pouvait faire, c'Ă©tait oser espĂ©rer que sa confiance en Gaby avait raison d' il la lĂącha finalement aprĂšs un bisou sur la joue, la prenant par la main gauche alors que la droite l'aidait Ă boire un peu de sa Corona. En gros, mieux valait qu'elle le traine derriĂšre lui, parce qu'il n'Ă©tait pas tout Ă fait certain d'oĂč il fallait aller pour tenter sa chance et sa malchance au poker. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mar 13 Avr - 114 Fronçant les sourcils, Gabrielle bloqua sur les paroles de Christofer, se demandant si elle avait bien compris ou non. AussitĂŽt, son regard se porta sur les joues du jeune homme, par rĂ©flexe. Celles-ci ne se teintaient pas de rouge, restant Ă leur couleur pĂąle habituelle. Elle retint un petit rire, se mordillant lĂ©gĂšrement la lĂšvre. Sâil ne se rendait mĂȘme plus compte de ses sous-entendus plus que sexuels, ils nâĂ©taient dĂ©cidĂ©ment pas sortis de lâauberge. Quoi que, cela avait tendance Ă prouver quâil nâavait pas les idĂ©es mal placĂ©es, comme Ă peu prĂšs 90% des garçons⊠Mais elle ne savait pas si câĂ©tait une bonne chose ou non. Enfin, cela ne lâempĂȘchait pas de tester certaines choses, pourtant. Et prĂ©fĂ©ra de changer de sujet plutĂŽt que de sâattarder sur celui-ci. MĂȘme si voir combien de temps avant que le visage de Christofer tourne au rouge Ă©crevisse lorsquâelle rĂ©pondait Ă ses sous-entendus semblait ĂȘtre un loisir Ă temps plein. Mieux valait ne pas trop le brusquer maintenant, le pauvre. MĂȘme si parler jeux vidĂ©o avec lui nâĂ©tait sans doute pas la meilleure chose Ă faire non plus. A vrai dire, elle nâĂ©tait pas vraiment branchĂ©e pour ce genre de choses, bien trop masculin pour elle Ă son goĂ»t. Enfin, câĂ©tait lâexcuse quâelle donnait. Car câĂ©tait surtout des jeux trop peu adaptĂ©s Ă sa grande nervositĂ©, surtout. Elle avait failli exploser la manette de Christofer, ce jour-lĂ , en sâacharnant dessus, le regard fixĂ© sur la tĂ©lĂ©vision. Il avait suffit dâune carapace rouge bien placĂ©e â et de quelques lĂ©gĂšres remarques salaces pour le distraire - pour entendre le sifflement de ravissement de Yoshi en passant la ligne dâarrivĂ©e⊠Et le cri de victoire de Gabrielle en mĂȘme lui sourit doucement, devant son lĂ©ger air déçu, comprenant parfaitement quâil ne fallait pas remuer le couteau dans cette plaie lĂ . Ah, les hommes et leur Ă©go, toute une histoire⊠Il fila bien vite au bar, revenant tout aussi rapidement. Tant mieux, elle ne voulait pas le quitter dâune semelle, ce soir-lĂ . Plus pour la symbolique de la Saint Valentin quâautre chose. Enfin, surtout parce quâelle nâavait aucune envie de sâĂ©loigner de lui, prĂ©fĂ©rant mille fois se glisser entre ses bras de gĂ©ant. Avec toutes les possibilitĂ©s quâun sage cĂąlin pouvait entrainĂ©s par la suite, bien entendu. Quoi que, un simple cĂąlin, installĂ©s dans le canapĂ© du salon devant un dvd, lui aurait tout Ă fait suffit, ce soir lĂ . Elle voulait de lâadorable pour leur premiĂšre fĂȘte des amoureux en couple. Enfin, mĂȘme si tout cela risquait de dĂ©raper une fois rendus sous les draps pour la nuit, bien ne sem
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