filmau bonheur des dames en streaming vf gratuit complet ~ au bonheur des dames lessor des grands magasins au xixe siĂšcle Ă  travers lhistoire dune orpheline qui monte Vous aimez ce film, notez le !Personne n'a encore votĂ© pour ce film ! L'essor des grands magasins au siĂšcle dernier Ă  travers l'histoire d'une orpheline qui monte Ă  Paris pour travailler chez son oncle marchand de draps. Titre original Au bonheur des damesFiche mise Ă  jour le 12/11/2019AnnĂ©e de production 1930RĂ©alisĂ© par Julien DuvivierActeurs principaux Dita Parlo, Nadia SibirskaĂŻa, AuBonheur des Dames est un film français de Julien Duvivier, son dernier film muet, rĂ©alisĂ© en 1930 d'aprĂšs le roman Au Bonheur des Dames d'Émile Zola.Une autre adaptation sera tournĂ©e en 1943 par AndrĂ© Cayatte : Au Bonheur des Dames. dbpedia-owl:wikiPageID: 2430076 (xsd:integer) dbpedia-owl:wikiPageLength: 2355 (xsd:integer) dbpedia Le deal Ă  ne pas rater Coffret PokĂ©mon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en français oĂč le ... Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives CorbeillePartagez AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Ven 19 FĂ©v - 1908 Avec mes gains au casino, je me suis achetĂ© une casquette de yachtmanAvec mes pertes, j'aurais pu me payer le casino ! Dingue comme ce simple mot pouvait faire briller les yeux de Gabrielle. Bien entendu, officiellement, elle n’avait pas grand-chose Ă  faire ici, n’étant pas inscrite Ă  Fordham. Mais en tant qu’ancienne Ă©lĂšve frĂ©quentant quelqu’un qui Ă©tait toujours Ă©lĂšve, elle en avait bien le droit, aprĂšs tout ? Et, mĂȘme dans le cas contraire, elle se souciait bien peu de cela. Elle allait entrer, point s’était prĂ©parĂ©e pendant de longues heures pour cela. Trouver une belle robe – noire lĂ©gĂšrement pailletĂ©e – pour la soirĂ©e, des escarpins Ă  talons – histoire de gagner quelques centimĂštres – ainsi que ses cheveux, Ă  nouveau oranges aprĂšs le rouge, coiffĂ©s et bouclĂ©s. Un lĂ©ger maquillage par-dessus le tout, une petite veste et elle Ă©tait prĂȘte Ă  partir. Prenant clĂ©s et sac Ă  main, elle sortit de chez elle, priant pour ne pas croiser le chemin d’un voleur Ă  l’arrachĂ©e en passant. Elle n’avait Ă  vrai dire aucune idĂ©e de la somme que contenait son portefeuille. Des centaines, des milliers peut-ĂȘtre. L’argent n’avait que peu d’importance pour elle. Surtout pour une soirĂ©e casino, oĂč l’important serait de s’amuser, de dĂ©penser sans compter. Et, cela, elle le faisait Ă  la talons claquaient en rythme sur les pavĂ©s, alors qu’elle s’approchait du night club en question. On entendait dĂ©jĂ  la musique, les rires et les cris, rien qu’en Ă©tant dehors. L’ambiance devait ĂȘtre Ă  son comble, l’alcool coulant sans doute Ă  flots. Parfait, elle adorait cela. Le tout serait de retrouver Christofer dans cette foule. AprĂšs tout, c’était un moyen comme un autre de fĂȘter la Saint Valentin. Elle avait beau se la jouer française romantique, elle se voyait mal passer la soirĂ©e au restaurant face Ă  lui, avec plein de ballons roses horribles partout. Peut ĂȘtre une simple soirĂ©e chez lui aurait suffit, avec un film, un petit repas et sans doute quelques gratouillements sur sa guitare. Mais l’appel du jeu s’était fait plus fort. De toute façon, l’un comme l’autre dĂ©pensaient sans compter. Cela risquait donc d’ĂȘtre des plus son entrĂ©e, elle ne put qu’entendre les fameux bruits de machines Ă  sous, piĂšces tintant joyeusement lorsqu’elles tombaient, cris de joie ou de dĂ©sespoir des joueurs. Messieurs, faites vos jeux. » Trente dollars sur le 24 rouge » Nous avons un gagnant ! FĂ©licitations ! ». Les yeux de Gabrielle se faisaient brillants et malicieux, alors qu’elle se frayait un chemin dans la foule. Parfois, les Ă©tudiants la reconnaissaient, la faisant se retourner sur son passage. Sourires, paroles rapidement Ă©changĂ©es, quelques bises mĂȘme, avant de reprendre sa route, se faisant difficilement un chemin partout ces gens bien trop grands pour elle. Heureusement qu’elle ne s’était pas contentĂ©e d’un On se retrouve lĂ  bas », donnant un point de rendez-vous prĂ©cis. Retrouver Christofer lĂ  dedans ? Mission quasi-impossible. Quelle idĂ©e elle avait eue, vraiment, que de croire que cela serait plus simple que d’y aller ensemble, lui venait la chercher Ă  son appartement. Quelle tĂȘtue elle faisait, le bar fut bientĂŽt dans son champ de vision, et lui avec. Le cƓur de Gabrielle se mit Ă  battre plus fort, son sourire devenant sincĂšre et doux, alors qu’elle s’approchait de lui. Elle posa une main sur son bras, se hissant comme toujours sur la pointe des pieds pour atteindre ses lĂšvres, les talons aidant. – Hey ! PrĂȘt Ă  dilapider une bonne partie de la fortune Dumoulin en une soirĂ©e ? Dis-moi que tu sais jouer au poker, j’ai toujours rĂȘvĂ© de faire la femme pulpeuse regardant son mari jouer ! Enfin, sans le cigare pour toi ! InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Ven 19 FĂ©v - 2208 Une soirĂ©e dans un casino improvisĂ© ; toujours plus original qu’un repas dans un restaurant chic qui se terminerait par deux ou trois chocolats. Pas moins casse-tĂȘte, par contre. Dans un restaurant chic, il faut bien s’habiller. Mais dans un simili-casino, c’est obligĂ© de porter le costume-cravate ou bien le port du jean Ă©tait tout Ă  faire correct ? Gros dilemme. Disons que si Christofer pouvait Ă©viter de sortir un smoking, il serait plus que joyeux. Ça lui faisait plutĂŽt bien, en fait, malgrĂ© tous les tatouages ; il Ă©tait le seul Ă  ne pas s’en rendre compte. Bon, au pire il pouvait faire un mĂ©lange. Un jean ni trop serrĂ© ni trop large, noir pour passer inaperçu, Ă  la place du pantalon habituel, et un veston juste un peu plus simple que celui du tuxedo habituel par-dessus une chemise blanche. Et la cravate noire, bien sĂ»r, ça il ne passerait pas par-dessus. En gros, c’était chic sans donner mal au cƓur Ă  cause d’un excĂšs. L’idĂ©al. Faudrait qu’il se convertisse en styliste. Ou vĂ©rifier que tout est en ordre avant de partir, donner Ă  manger et de l’eau Ă  Eli le chien –qu’il avait bien Ă©videmment Ă©tĂ© acheter Ă  l’animalerie le lendemain de sa toute premiĂšre rencontre avec le chat de Gaby-, apporter le portefeuille, les clĂ©s de maison et de voiture –une jolie Mazda 3 bleue turquoise sur laquelle il avait arrĂȘtĂ© son choix en septembre quand il en avait eu assez de prendre le bus-, le tĂ©lĂ©phone portable juste au cas, un paquet de chewing gum Ă  la menthe –difficile de ne pas en mĂącher sans arrĂȘt quand on en prend l’habitude- et faire une derniĂšre vĂ©rification des cheveux avant de finalement partir. Il s’ennuyait dĂ©jĂ  de son toutou, d’ailleurs. C’était limite s’il ne tĂ©lĂ©phonait pas Ă  une baby-sitter chaque fois qu’il s’absentait. Papa Tofer arriva en mĂȘme pas trente minutes tout le monde Ă©tait en train de faire des bĂ©bĂ©s, donc presque pas de voitures en ville sur la rue oĂč ce trouvait le LoungeApple. Par prĂ©caution, il tourna pour aller se garer dans une ruelle adjacente, tout comme pas mal tout le monde, en fait. Bah. Il verrouilla ses portiĂšres, ce qui activa en mĂȘme temps l’alarme. Pas comme s’il prĂ©voyait l’entendre de l’intĂ©rieur, mais c’était automatique. Bon, souffler une derniĂšre fois et entrer dans l’endroit presque surpeuplĂ© oĂč les bruits ne manquaient pas. En tout cas, l’ambiance Ă©tait rĂ©ussie. Gabrielle et lui avaient conclu de se retrouver devant le bar, il chercha donc l’endroit des yeux et s’y dirigea. Mieux valait ne rien commander pour l’instant et attendre la jeune femme qui Ă©tait sans aucun doute sur le point d’arriver. N’empĂȘche, ça aurait Ă©tĂ© tellement plus simple d'aller la chercher. Elle doutait probablement encore de ses capacitĂ©s de conducteur, ne fallut mĂȘme pas cinq minutes pour qu’une main ne se pose sur le bras de Toffee. Ah tiens, il surveillait l’arrivĂ©e de la chevelure rousse, mais clairement pas assez attentivement. Il se pencha quand il la vit se mettre sur la pointe des pieds –fallait bien lui laisser croire qu’elle pouvait l’atteindre simplement en portant des talons hauts et en se remontant- pour l’embrasser. Rapidement, mais adorablement.– J’ai jouĂ© au poker une fois dans ma premiĂšre annĂ©e d’universitĂ© et j’ai beaucoup regrettĂ© mes vĂȘtements au cours de la partie. Au pire je ferai le monsieur perdu regardant sa femme jouer, cigare en plus pour toi. Ou bien je tenterai le tout pour le tout et demain je dĂ©mĂ©nage dans une boite en le poker n’était vraiment pas son truc. Enfin, il n’avait jamais jouĂ© avec de l’argent, mais ça lui avait pendant une longue soirĂ©e coĂ»tĂ© de se dĂ©shabiller Ă  maintes reprises. Ça avait suffit Ă  le dĂ©moraliser. Par contre il Ă©tait champion aux Ă©checs ! D’accord, dĂ©jĂ  moins valorisant. – Mais j’aime bien le Blackjack. Et j’suis prĂȘt Ă  tenter n’importe quoi vu que j’ai pas de limite budgĂ©taire. MĂȘme le poker s’il le devait avoir environ deux-milles dollars dans son portefeuille. En coupures de vingt dollars, c’était franchement trĂšs Ă©pais. Et probablement pas nĂ©cessaire puisque le budget de 99% des joueurs autour d’eux Ă©tait sans aucun doute beaucoup plus bas. Raisonnable. Faudrait qu’il fasse des efforts pour que personne aux alentours ne comprenne qu’il Ă©tait moins dans la norme » qu’on le croyait. Surtout qu’il pouvait reconnaitre quelques visages autour. Tofer se pencha pour aller poser un baiser sur la joue de Gaby, presque par principe, puis la prit par la main en la regardant Ă  nouveau, un lĂ©ger sourire se dessinant sur ses lĂšvres. – J’aime ta robe. T’es super jolie dedans. Quoi que tu l’es tout le temps, mais ça fait toujours spĂ©cial de te voir en robe. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Sam 20 FĂ©v - 1711 Elle avait beau savoir que c’était tenue correcte exigĂ©e », le voir habillĂ© comme cela avait quelque chose de fascinant. Cela la dĂ©rangeait seulement parce qu’elle ne pouvait plus voir ses tatouages. C’était dĂ©concertant, tant elle Ă©tait habituĂ©e Ă  admirer sa peau encrĂ©e – sans oublier le fait qu’elle s’était un jour amusĂ©e Ă  tous les compter. Mais cela lui allait bien. Plus que bien, d’ailleurs. Quelque chose qu’elle apprĂ©cierait voir plus que ce soir lĂ , bien sur, il se baissa pour se laisser embrasser. Elle en avait l’habitude, Ă  force, et prĂ©fĂ©rait passer outre cela. Il Ă©tait grand, elle Ă©tait petite, fin de la discussion. Rapide baiser du bout des lĂšvres, cela suffisait. Non pas que de l’embrasser Ă  pleine bouche l’aurait dĂ©rangĂ©e. Mais pas en plein lieu public comme cela. Elle connaissait assez l’adorable timiditĂ© de Christofer pour conversation alla naturellement vers le poker, grand sujet de la soirĂ©e. Elle avait appris Ă  le jouer, des annĂ©es plus tĂŽt, avec des bonbons comme mise de jeu. Uniquement parce que leurs parents n’étaient pas assez fous pour laisser la progĂ©niture dilapider leur argent Ă  droite et Ă  gauche. Elle Ă©tait bien piĂštre joueuse, d’ailleurs. Sans doute la capacitĂ© Ă  cacher ses Ă©motions qui lui faisait T’auras le droit d’installer ton carton dans mon salon, va !Elle doutait fortement que Christofer puisse jouer jusqu’à en perdre sa maison, tout de mĂȘme. Celle-ci valait une vraie petite fortune, aprĂšs tout. Et puis, les billets, c’était bien, parce qu’ils en avaient Ă  gogo. S’il se mettait Ă  plaquer son trousseau de clĂ©s sur la table de jeu, par contre, elle aurait toutes les chances d’intervenir. Il ne fallait pas abuser des bonnes ? Oui, pourquoi pas ! Elle n’y avait jamais vraiment jouĂ©, lui prĂ©fĂ©ra la roulette et son hasard. Mais il fallait bien un dĂ©but Ă  tout, n’est-ce pas ? De toute façon, ce n’était pas comme si elle avait peur de se ruiner dĂ» au fait qu’elle ne connaissait pas les rĂšgle. Cela avait, au contraire, quelque chose d’amusant et d’ dĂ©posa alors un baiser sur sa joue, la complimentant sur sa tenue. Rien que pour de telles paroles, elle se serait bien habillĂ©e en robe tous les jours ! Mais ce n’était pas franchement son truc. Elle n’aimait pas montrer ses jambes, ses genoux bien trop maigres. Au pire, elle mettait toujours des collants opaques. LĂ , elle se sentait un peu mise Ă  nue. Mais s’il aimait cela, le jeu en valait bien la chandelle, aprĂšs tout. Heureusement qu’il faisait plutĂŽt sombre, d’ailleurs. Cela cachait ses joues rouges de gĂšne et de plaisir face au Merci. C’est une
 En fait, on s’en fout un peu du nom du couturier. J’en ai quelques rares autres en stock, si ça t’intĂ©resse. Mais t’es pas mal non plus. Ca cela changeait de ses habituels tee-shirts Drop Dead. S’était-il rendu compte, d’ailleurs, qu’elle lui en avait chipĂ© un, Ă  force ? Sans doute. C’était assez sympa, pour trainer toute la journĂ©e dans son appartement, comme assez parlĂ© vĂȘtements. Ils n’étaient pas venus pour cela, aprĂšs tout. Prenant sa main, elle le trainant jusqu’à la caisse, sortant tout naturellement trois billes de deux cent dollars de son portefeuille. Contrairement Ă  son amoureux, elle ne se cachait pas vraiment d’avoir de l’argent, gardant simplement secret son statut de petite hĂ©ritiĂšre. Les jetons rouges et bleus tintaient joyeusement, alors qu’ils tombaient dans l’énorme gobelet que lui tendit ensuite la caissiĂšre. Six cent dollars de jetons. attendit qu’il en eut fait de mĂȘme avant de le trainer jusqu’à une table de blackjack. Il voulait y jouer, il allait y jouer. Et pas qu’un peu. Elle se jucha sur l’un des tabourets, Ă  ses cĂŽtĂ©s, posa cinq petits jetons devant elle. Bien, maintenant il ne restait plus qu’à devenir ce qu’il fallait faire. Carte, carte, carte. Le joueur Ă  sa droite tapota de l’index sur le dos de ses cartes, il reçut une carte. Ok, ça, ça marchait. Sourcils froncĂ©s, elle regardait ses jetons partir Ă  chaque manche, en gagnant une elle ne savait comment. Au bout d’un moment, tout de mĂȘme, elle se pencha vers Christofer, lui chuchotant Ă  l’ Okay, je comprends rien de ce que je fais, c’est marrant. Mais explique moi quand mĂȘme, chĂ©ri, s’il te plait !Sourire adorable de circonstance, bien entendu. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Dim 21 FĂ©v - 1044 – Whoa, ça fera un peu comme du valait quand mĂȘme Ă©viter de miser tout et n’importe quoi, par contre. S’il pouvait garder son chez lui et Ă©viter d’habiter dans une boĂźte de sĂšche-linge, il n’en serait pas plus malheureux. De toute façon, ses deux-milles dollars dans ses poches Ă©taient un montant extrĂȘmement Ă©levĂ© Ă  son goĂ»t, et il Ă©tait hors de question qu’il en dĂ©passe. Au mieux quelques cents pourraient ĂȘtre misĂ©s, rien de plus. Le but n’était aprĂšs tout pas rĂ©ellement de gagner de l’argent. C’était l’idĂ©e du Blackjack semblait plaire, c’était un bon dĂ©but ; commencer en terrain connu avant de s’aventurer dans tous les jeux de cartes dont il ne soupçonnait peut-ĂȘtre mĂȘme pas l’existence. DĂšs que les petits bonjours trognons Ă  souhait seraient terminĂ©s, ils pourraient s’aventurer dans la jungle de jetons.– Je savais trop pas quoi porter. J’avais pas envie d’avoir l’air de me rendre Ă  un mariage non plus. J’y ai Ă©tĂ© mĂ©thode chic simplifiĂ©e. Et oui, ça pourrait m’intĂ©resser, pour d’autres occasions un peu reste du temps, il n’avait rien contre les vĂȘtements beaucoup plus simples. Jolis mais sans prĂ©tention et qui ne le forçaient pas Ă  prendre une heure et mille prĂ©cautions pour dĂ©tacher les boutons. Plus pratique un peu. Enfin bref, lĂ  n’était pas la gros, il Ă©tait vraiment temps de
 se lĂącher. Difficile Ă  faire sans alcool dans le corps ! Ça finirait bien par venir, mais faudrait qu’il pense Ă  se contrĂŽler un peu pour Ă©viter de finir comas dans son lit ou celui de Gaby. Ou encore sur un sofa, le sol ou le comptoir de la cuisine. Ouais, c’était arrivĂ© une fois, ses colocataires avaient d’ailleurs eu une sacrĂ©e surprise. se contenta donc de suivre Gabrielle et de l’imiter, Ă  la diffĂ©rence prĂšs qu’il n’échangea que deux-cents dollars pour commencer. S’il avait fallu qu’il en sorte six-cents en billets de vingt, ça aurait Ă©tĂ© long. Bon, deux-cents dollars de jetons de son cĂŽtĂ© dans son gobelet alors qu’il suivait Gaby qui avait quand mĂȘme rĂ©ussit Ă  localiser une table de Blackjack. S’installer, faire une mise, attendre sa premiĂšre carte. Un quatre, yuck. Surtout que Gaby avait un dix et que le croupier venait de se taper un neuf. DeuxiĂšme carte
 Un sept. Horreur. Contre un as pour Gabrielle, merde, elle jouait fort la clĂ©mentine ! Comment mettre son copain au tapis en cinq secondes. Bon, deuxiĂšme mise. TroisiĂšme, quatriĂšme, cinquiĂšme
 C’était assez partagĂ©. Vraiment de la chance. Avoir Ă©tĂ© plus douĂ©, il se serait sĂ»rement habituĂ© Ă  compter les cartes pour s’aider. Mais bon, c’était illĂ©gal de toute façon, mieux valait ne pas faire de connerie. Il en Ă©tait Ă  dix-huit durant une Ă©niĂšme mise quand Gabrielle se pencha pour lui chuchoter Ă  l’oreille, lui demandant des explications. Ah bah tiens, pour une fois qu’il savait quelqu’un chose concernant la vie rĂ©elle qu’elle ne savait pas ! Donc, si elle l’avait butĂ© en mĂȘme temps que le croupier, c’était qu’elle avait de la chance. Bon Ă  savoir !Toffee sourit, se reculant lĂ©gĂšrement pour la regarder. Il lui expliqua rapidement les rĂšgles du jeu, Ă  voix basse, insistant sur la valeur des cartes ainsi que le fait qu’elle ne devait pas faire sauter le vingt-et-un. Ce n’était peut-ĂȘtre pas tellement clair mais, de toute façon, elle ne semblait pas rĂ©ellement nĂ©cessiter Ă  ce point des explications puisqu’elle les avait dĂ©jĂ  butĂ©s trois ou quatre fois juste avec ses deux premiĂšres cartes qui Ă©galisaient vingt-et-un sur le coup. HonnĂȘtement, Christofer aurait pu passer sa soirĂ©e Ă  cette table. Des gens Ă©taient arrivĂ©s entre temps pour jouer avec, ou plutĂŽt contre eux, et ça mettait franchement de la vie. Mais mieux valait couper avant que Gaby ne commence Ă  se faire chier, parce que ça commençait Ă  faire un bon moment qu’ils Ă©taient lĂ .– J’commence Ă  avoir soif. On pourrait aller se chercher un truc Ă  boire au bar et aprĂšs tu pourrais m’expliquer comment jouer au poker de façon Ă  ne pas tout perdre, qu’est-ce que t’en penses ?En fait, il avait envie de se taper d’un peu de tout ce qui se trouvait dans l’endroit. Niveaux jeux, Ă©videmment. Mais pas trop longtemps non plus. Pas qu’il avait prĂ©vu quoi que ce soit de romantique et cucul Ă  souhait pour quand ils en auraient assez et rentreraient, mais il n’avait pas non plus envie de dessĂ©cher devant une table quelconque. Jouer, apprivoiser l’endroit, s’amuser sans ruiner le plaisir avec un surplus. Pas de surconsommation, et c’était Ă©galement valable pour l’alcool. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mer 24 FĂ©v - 141 Cela avait quelque chose d’amusant d’essayer de deviner les rĂšgles d’un jeu dont elle ne connaissait strictement rien. Elle tentait d’analyser chaque mouvement mais, au final, elle voyait plus de jetons partir du cĂŽtĂ© du croupier que venir vers elle. Ce n’était qu’à moitiĂ© frustrant, compte tenu du large gobelet encore rempli qu’elle avait calĂ© entre ses genoux dĂ©nudĂ©s. Sourcils froncĂ©s formant une unique barre dorĂ©e au dessus de ses yeux, elle dĂ©taillait avec prĂ©cision le jeu, sans succĂšs. Ainsi, lorsqu’une petite pile de jetons lui fut enlevĂ©e, elle finit par renoncer, prenant l’option de facilitĂ© demander Ă  Christofer. Il souriait, le bougre, parfait premier de classe adorant enseigner son savoir aux ignorants. Mais elle ne pouvait lui en vouloir, prĂ©fĂ©rant boire ses paroles en tentant d’y comprendre quelque chose. Ses sourcils se fronçaient plus encore, mais le dĂ©bit des paroles de son homme Ă©tait bien trop rapide pour qu’elle puisse assimiler toutes les rĂšgles en une unique Ă©coute. Tant pis, elle prendrait ce qu’elle avait compris et ferait au feeling pour le reste. Cela ne devait pas ĂȘtre bien compliquĂ©, aprĂšs tout, si elle avait dĂ©jĂ  gagnĂ© quelques manches sans le jeu reprit alors, s’accĂ©lĂ©rant mĂȘme lorsque d’autres personnes virent occuper les deux places libres Ă  sa droite. Cartes Ă©changĂ©es, volant au raz du tapis vert, jetons faisant le passe-passe, yeux de Gabrielle suivant chaque mouvement avec un air studieux qu’on ne lui connaissait guĂšre. Pourtant, lorsqu’elle n’eut finalement plus de jetons devant elle, elle se lassa. Perdre n’est pas amusant, pas lorsque l’on ne comprenait ce fut Ă  ce moment-lĂ  que Christofer lui proposa d’arrĂȘter les frais et d’aller boire quelque chose Ă  la place. Bonne idĂ©e. Elle souriait doucement, mais ses lĂšvres s’étendirent en un plus grand sourire encore lorsqu’il parla poker. Elle se permit mĂȘme un petit rire, avant de rĂ©pondre - C’est Ă  ce moment-lĂ  que je t’avoue ĂȘtre une quiche Ă  ce jeu, c’est ça ? Enfin, je me dĂ©brouille mais
Mais elle avait appris Ă  jouer avec une bande d’adolescents de quatorze ans. Autant dire que, pour gagner, Gabrielle n’utilisait pas que les atouts qu’elle avait dans sa main. Mais mieux valait passer cet intĂ©ressant dĂ©tail, Ă©trangement. Quoi que, si elle se trouvait attablĂ©e avec plusieurs Ă©tudiants – masculins et plein d’hormones, tant qu’à faire –, baisser doucement le dĂ©colletĂ© de sa robe pourrait faire partie de sa technique de jeu. Enfin, elle avait temps d’y penser, tout de le suivit donc gentiment jusqu’à l’endroit d’oĂč ils venaient, s’accoudant au comptoir avec dĂ©licatesse lorsqu’ils furent arrivĂ©s. Autant jouer la carte de la grĂące et de la fĂ©minitĂ© jusqu’au bout, aprĂšs tout, c’était la Saint Valentin. Elle n’allait pas jouer son garçon manquĂ©, comme elle savait si bien le faire, et commander vodka pomme sur vodka pomme jusqu’à voir tourner le dĂ©cor. Cela manquait cruellement de classe. Et elle devait avoir tous ses esprits pour les prochains jeux, Un kir royal, s’il vous remplaçons la boisson d’alcoolique avertie contre la boisson de petite pĂ©tasse alcoolisĂ©e et gloussante, c’était tellement mieux. Mais bon, le champagne restait du champagne. Français, quoi. Et, Ă  voir le nom de la bouteille que le barman sortait, il ne s’agissait pas du plus Ă©cƓurant que l’on pouvait trouver sur le marchĂ©. Elle attendit que Christofer soit servi Ă©galement avant de lever doucement son verre, sourire de petite amie amoureuse de Joyeuse Saint Valentin, quand mĂȘme. Tu m’excuseras de ne rien avoir achetĂ©, j’espĂšre ?On passera outre le discours habituel sur cette fĂȘte ĂŽ combien commerciale, qu’il ne fallait pas un seul jour de l’annĂ©e pour s’aimer et tout le reste. A vrai dire, elle avait un cadeau, de son cru. Mais il fallait attendre d’ĂȘtre Ă  son appartement, avec la guitare dans les mains, s’il voulait le trempa Ă  peine ses lĂšvres dans le liquide pĂ©tillant, voulant dĂ©jĂ  repartir Ă  l’assaut des tables de jeu. C’était plus fort qu’elle, aprĂšs tout. Heureusement que l’appel du jeu ne se faisait qu’une fois entrĂ©e dans le casino. Elle aurait dilapidĂ© tout l’hĂ©ritage familial en peu de temps, dans le cas Poker, donc ? Ou tu prĂ©fĂšres admirer mes chances incroyablement nulles Ă  la roulette ? InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Dim 28 FĂ©v - 2012 L’idĂ©e de finalement lĂącher le Blackjack pour aller boire un verre et tenter leur chance au poker sembla plaire Ă  Gabrielle. MĂȘme si Christofer s’attendait Ă  ce qu’elle soit douĂ©e Ă  ce jeu, en fait. Mais bon, elle ne pouvait pas ĂȘtre pire que lui, de toute façon. Enfin, s’il avait appris Ă  jouer avant de se lancer dans une partie, ça l’aurait probablement aidĂ© Ă  garder ses vĂȘtements, mais dĂ©tail. Il avait trop bu ce soir-lĂ  pour se faire chier Ă  apprendre les rĂšgles.– 
 mais de toute façon tu m’assassinerais quand mĂȘme si on jouait l’un contre l’autre. Le bar arriva bien vite, tout comme la commande de Gaby. Bon, de son cĂŽtĂ© de serait un peu moins classy, sans tomber au stade de la biĂšre, Ă©videmment. De toute façon, c’était loin d’ĂȘtre ce qu’il prĂ©fĂ©rait. Mieux valait Ă©viter la vodka, qui Ă©tait le meilleur moyen de le placer avec la tĂȘte dans la toilette pour toute la journĂ©e du lendemain. En fait, les cocktails, c’était pas trop son truc. Il en connaissait quelques uns de nom sans jamais y avoir goĂ»tĂ©. Pauvre enfant vendu aux shooters de peu importe quoi. Bon, il reviendrait plus tard pour un truc plus osĂ©, pour l’instant il allait faire simple, go pour un Bloody Mary, tout simplement parce qu’il n’avait pas envie de se casser la tĂȘte Ă  chercher un truc plus original Ă  boire et que le cĂ©leri lui Ă©tait tout de suite venu en tĂȘte. Et puis, le sel de peu importe quoi sur le rebord du verre, c’était juste trop bon. Ahem. Il rangea son portefeuille qu’il avait dĂ» sortir pour payer et regarda Gabrielle qui levait son verre, souriante. Cela le fit sourire un peu plus, mĂȘme si les coins de sa bouche Ă©taient dĂ©jĂ  lĂ©gĂšrement retroussĂ©s depuis un bon moment. Et lĂ , le coup de grĂące le cadeau de Saint-Valentin. Évidemment ! Lui qui avait pensĂ© Ă  chaque petit dĂ©tail de sa soirĂ©e jusqu’à couper les griffes du chien pour Ă©viter qu’il brise les sofas en son absence, il avait oubliĂ© ce gros truc-lĂ , qui aurait dĂ» ĂȘtre prioritaire dans son esprit. Au moins, Gaby ne lui avait rien achetĂ© non plus. Ça aurait Ă©tĂ© le pire, de recevoir un cadeau sans en faire. Et merde. Il pourrait bien lui apporter des fleurs le lendemain, au moins. Surtout par principe.– J'viens de comprendre Ă  l’instant pourquoi mes ex m'ont laissĂ©. J'oublie toujours le foutu cadeau de Saint-Valentin. Fais-toi plaisir Ă  ne jamais penser au mien. Au moins, il pouvait se consoler en se disant que c’était difficile de trouver un cadeau Ă  une fille qui pouvait tout avoir. Mais bon, en mĂȘme temps, c’était l’intention qui comptait
 Hey, c’était pas comme s’il ne pensait jamais Ă  elle ; il avait compris, suivant le modĂšle de son pĂšre, que de petites attentions ici et lĂ  font toujours toute la diffĂ©rence dans un couple. Ses parents vivaient toujours le grand amour parce que monsieur Green achetait souvent des fleurs Ă  sa femme, mĂȘme sans occasion spĂ©ciale. Toffee avait suivi l’exemple, tout simplement. Pas nĂ©cessairement toujours avec des fleurs, mais parfois mĂȘme des stupiditĂ©s peuvent changer le monde. – L’un ou l’autre, ça me va. J’avoue que la roulette c’pas trop casse-tĂȘte. Mais franchement, j’vais te suivre toute la soirĂ©e, j’crois que je connais aucun jeu de casino Ă  part le Blackjack. En mĂȘme temps, c’est la premiĂšre fois que j’entre dans un endroit du genre, vu que j’ai pas l’ñge. D’accord, son Ăąge ne l’avait jamais empĂȘchĂ© de se frayer un chemin Ă  l’intĂ©rieur d’un bar ou d’une boĂźte de nuit. Mais le casino, ça lui avait toujours semblĂ© un peu trop limite. Et relativement dĂ©nuĂ© d’intĂ©rĂȘt considĂ©rant qu’il n’avait pas besoin d’argent. Enfin, il ne restait plus que trois semaines exactement avant qu’il ait finalement l’ñge d’entrer oĂč bon lui semblait de façon prit quelques gorgĂ©es de son Bloody Mary, prenant la main de Gabrielle dans la sienne alors qu’ils se dirigeaient vers
 le jeu qu’elle choisirait, en fait. Il avait probablement un peu peur de la perdre dans l’endroit. Mais bon, ce n’était pas si grand non plus, et elle Ă©tait plutĂŽt facile Ă  repĂ©rer, considĂ©rant ses cheveux.– Au pire j’achĂšterai un peu de litiĂšre pour ton chat, ça va ĂȘtre mon cadeau. Ça me tape d’encore avoir oubliĂ©. Ou sinon je laisse tomber ça et Ă  PĂąques on va en Floride. Qu’est-ce que t’en dis ?Il sourit Ă  nouveau, content de l’idĂ©e qu’il avait eue sur le coup. La Floride, c’était pas trop loin ; ça laissait une marge de manƓuvre pour les vacances d’étĂ©, question d’ĂȘtre plus original une fois rendu lĂ . Bah ouais, si Christofer avait toujours passĂ© ses vacances Ă  New York ou sinon dans le pays oĂč ses parents Ă©taient dans le moment, c’était parce qu’il n’avait jamais personne avec qui voyager. Il dĂ©testait peut-ĂȘtre dĂ©mĂ©nager sans cesse, mais voyager, c’était une toute autre histoire. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Lun 1 Mar - 1705 Cela l’amusait de s’imaginer explosant Christofer au poker. Mais elle savait bien que cela serait impossible. Elle avait beau connaitre les rĂšgles et ĂȘtre assez bonne joueuse, elle n’arrivait pas Ă  bluffer. Ou, plutĂŽt, elle n’arrivait pas Ă  cacher son air ravi dĂšs qu’elle avait de bonnes cartes en main. Il fallait dire que ce n’était pas des plus pratiques, bien entendu, vu qu’elle n’arrivait pas Ă  feindre ce genre d’émotions. Tant pis, perdre Ă©tait amusant aussi, aprĂšs tout. Ou pas, en fait. Mais seule comptait la prĂ©sence de son amoureux Ă  ces cĂŽtĂ©s, ce soir lĂ , alors elle se fichait bien de gagner ou qui, d’ailleurs, s’empressa de payer pour leurs deux boissons. Elle l’en remercia d’un petit sourire, tout de mĂȘme gĂȘnĂ©e. C’était plus fort qu’elle, elle avait toujours du mal Ă  accepter qu’il paie pour elle. Pourtant, elle devait se faire violence, tant il Ă©tait galant. C’en Ă©tait presque frustrant, d’ailleurs. Elle avait tellement d’argent, c’était moche de le faire payer Ă  sa place. Bon, bien entendu, le budget du jeune Green n’était pas des plus minces non plus. Mais c’était plus question de principes qu’autre qu’il ne se cachait pas de lui acheter tout un tas de petits machins, utiles ou non. Il suffisait qu’elle s’attarde plus de trois secondes sur quelque chose dans une vitrine pour ĂȘtre quasiment sure de se le voir offrir dans les jours qui suivaient. C’était assez perturbant, au dĂ©but, mais elle s’y Ă©tait faite assez rapidement. Et avait du acheter un vase, d’ailleurs. PremiĂšre fois qu’on lui offrait des fleurs. Ca, par contre, elle ne s’y habituait pas, trouvant que cela faisait tache dans son appartement superbement contemporain. Mais cela partait toujours d’une bonne attention et les fleurs sentaient divinement bon. Elle ne pouvait donc pas lui en tenir rigueur. Surtout pas avec la petite mine ravie qu’il affichait lorsqu’il lui tendait le bouquet ou le prĂ©sent. C’était sans doute cela qu’elle prĂ©fĂ©rait, d’ L’oubli de Saint Valentin est vraiment une excuse de rupture valable pour tes ex ? Woah
 Enfin, je ne m’en plaindrais pas, bien entendu. Parce qu’il faudrait bien plus qu’un stupide cadeau oubliĂ© pour qu’elle le quitte, c’était certain. Il lui faudrait une sacrĂ©e bonne raison pour remettre Christofer sur le marchĂ© des cĂ©libataires. Je l’ai, je l’garde ! » et point final. Et comme il n’était franchement pas du genre Ă  lui faire des saloperies dans le dos, elle n’avait plus qu’à attendre qu’il se lasse d’elle. Ce qu’elle espĂ©rait ne pas arriver de sitĂŽt, bien but une gorgĂ©e de son verre en souriant, alors qu’il expliquait ne connaitre aucun des jeux prĂ©sents dans les casinos. Ah, oui, forcĂ©ment, vingt-et-un ans. C’était toujours Ă©trange de se dire qu’elle Ă©tait plus vieille que lui. Sans doute parce qu’il Ă©tait beaucoup plus mature. Et puis, elle Ă©tait tellement habituĂ©e Ă  la majoritĂ© des dix-huit ans française que ce genre de dĂ©tail ne faisait qu’effleurer son esprit, bien Mon dieu, tu fais dans l’illĂ©galitĂ©, une fois de plus !Sous entendu AprĂšs t’avoir fait sĂ©cher toute une aprem de cours pour commencer notre relation, on n’est plus Ă  ça prĂšs ! ». Elle se laissa alors prendre par la main, jusqu’à
 Bonne question, jusqu’oĂč allaient-ils ? A vrai dire, elle n’en savait trop rien. Poker ou roulette ? Machines Ă  sous, sans doute. Non, ça, ce n’était pas aussi amusant que le reste. Alors qu’elle avançait, elle se mit doucement Ă  rire lorsqu’il lui parla de la litiĂšre de son chat. Ah, ça, ça allait faire plaisir Ă  Spooky, c’était sur. Mais son rire s’étrangla dans sa gorge alors qu’il finissait de parler. ArrĂȘtant brusquement de marcher, elle se retourna vers lui, yeux grand ouverts par la surprise et brillants de plaisir. Elle voulut ouvrir la bouche pour rĂ©pondre quelque chose mais s’en retrouva bien muette, mettant une main sur ses lĂšvres, amusĂ©e de sa vrai dire, elle ne connaissait rien de la Floride, Ă  part ce qu’on lui montrait dans Dexter ou les Experts Miami. L’étĂ©, elle prĂ©fĂ©rait toujours s’envoler pour la Californie et ses nombreux festivals de musique sous un soleil de plombs. Los Angeles, New York, voilĂ  tout ce qu’elle connaissait des Etats-Unis. Voir un peu de pays ne ferait pas de mal. Surtout si c’était pour voyager en si bonne compagnie. Et puis, en Floride, il y avait Mickey. Oui, bon, pas sure qu’elle puisse le trainer jusqu’à DisneyLand, tout de mĂȘme. Mais on ne savait jamais
- Pour de vrai ? Enfin, oui pour de vrai mais
 Enfin
 Oh, ça serait gĂ©nial !Il n’en fallut pas plus pour qu’elle lui saute dessus – presque littĂ©ralement – pour l’embrasser. Au diable sa petite taille, elle trouva une solution radicale en tirant sur sa cravate pour lui faire prendre quelques centimĂštres avant de s’emparer de ses lĂšvres. Et tant pis pour la discrĂ©tion, elle s’en fichait pas mal Ă  l’instant. Des vacances en amoureux ! Il n’y avait certes pas mieux, comme lĂ  le baiser, elle lui reprit la main, tout sourire, recommençant Ă  l’entrainer elle ne savait oĂč. Le prochain jeu se ferait au hasard, donc. Elle Ă©tait d’ailleurs sur le point de caracoler au lieu de marcher, voulant montrer Ă  quel point elle Ă©tait heureuse en sautillant partout comme une dĂ©mente. En gros, le poker, ce n’était pas pour tout de suite. D’ailleurs, ce n’était pas une table de roulette qu’elle voyait, lĂ  bas ?- De toute façon, j’ai menti. J’ai un rire alors qu’elle lui tirait sur le bras jusqu’à la table en question. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Lun 8 Mar - 2146 Bon d'accord, l'oubli de la Saint-Valentin n'avait jamais Ă©tĂ© une raison de rupture valable. En fait, il n'avait Ă©tĂ© laissĂ© qu'une fois, et c'Ă©tait par Josy-Ann, la jolie rousse qui Ă©tait depuis partie vivre Ă  Boston. Heureusement. Ça n'avait jamais fonctionnĂ©, et cet oubli de cadeau semblait avoir Ă©tĂ© la goutte faisant dĂ©border le vase. Pauvre elle. Ou plutĂŽt pauvre lui pour les deux mois qu'ils avaient passĂ©s ensemble. Ahem. Dans les autres cas, il y avait eu rupture d'un accord commun avec Pixie ah tiens, ses trois petites amies en date avaient toutes Ă©tĂ© des rousses, bon Ă  savoir !, puis il y avait eu William et c'Ă©tait Toffee qui l'avait plantĂ© lĂ , pas l'inverse. Quant aux relations prĂ©cĂ©dentes, c'Ă©tait pas mal sur le mĂȘme principe. Tu me veux encore, mais moi j'te veux plus. ». Enfin, mieux valait ne pas penser Ă  ses ex et Ă  ses ruptures le soir de la Saint-Valentin alors qu'il Ă©tait avec sa chĂ©rie du moment -et, il l'espĂ©rait bien, des moments futurs.– Bon, en fait pas vraiment. Mais dĂ©tail, on s'en fout du moment que ça m'a menĂ© jusqu'ici. Avec toi, fallait-il comprendre. Enfin bref, le sujet dĂ©via sur ses vingt ans -presque rĂ©volus cependant- et il prĂ©fĂ©ra ne pas commenter les paroles de Gaby. En effet, il avait assez souvent fait dans l'illĂ©galitĂ©, que ce soit par rapport Ă  son Ăąge ou non. Mais bon, jusqu'Ă  un certain point, on s'en fout. Mieux valait ne pas commencer Ă  citer tout ce qu'il avait fait -ou plutĂŽt tout ce qu'il avait pris- et rester dans le sujet du moment. La Saint-Valentin, quoi. La litiĂšre pour le chat sembla ĂȘtre une idĂ©e qui amusa Gaby mais, visiblement, sa rĂ©action changea totalement quand il fit mention d'un voyage en Floride. – Bah oui, pour vrai, rĂ©pondit-il en souriant, une seconde avant que Gaby ne s'empare de sa cravate pour le tirer vers le bas et rĂ©ussir Ă  l' une bonne technique, ça c'Ă©tait clair. Faudrait qu'il fasse attention, quand mĂȘme, parce qu'il venait d'avoir la confirmation qu'une cravate pouvait servir Ă  Ă©touffer quelqu'un. RĂ©flexion inutile, surtout que sur le coup il Ă©tait loin de se faire Ă©trangler et il aimait bien la façon que Gaby avait trouvĂ©e de lui couper le souffle. Il n'avait pas tellement l'impression qu'elle se souciait de la quantitĂ© de gens autour d'eux, non plus. Limite ça pouvait ĂȘtre gĂȘnant, et ses joues tournĂšrent probablement au rouge aprĂšs seulement quelques secondes. Non, il n'avait pas encore bu assez d'alcool pour perdre sa timiditĂ© habituelle. Reste que c'Ă©tait quand mĂȘme un beau remerciement pour une simple idĂ©e. Faudrait visiblement qu'il la rende concrĂšte. DĂšs que Gaby le lĂącha et l'attrapa par la main, il dĂ©cida d'apporter des prĂ©cisions – On pourra aller Ă  Disney World, sur la plage, voir des crocodiles et tu pourras jouer Ă  cache-cache au travers des se laissa trainer par Gabrielle, se doutant bien d'oĂč elle se dirigeait. Bah oui, Ă  la taille qu'il avait, ça avait Ă©tĂ© assez simple de remarquer la roulette devant eux. Il manqua cependant faire pause dans sa marche quand il entendit la jeune femme lui dire qu'elle avait en fait un cadeau. Oh lĂ  lĂ , injuste, injuste ! Heureusement qu'il venait de penser Ă  la Floride, sinon il se serait dĂ©testĂ© d'avoir oubliĂ©. Impossible pour lui de recevoir un cadeau sans en offrir, Ă  moins que ce soit Ă  son anniversaire. Sinon il se sentait carrĂ©ment imbĂ©cile. Il soupira quand ils se furent finalement arrĂȘtĂ© et se plaça derriĂšre Gaby pour rapidement lui faire un cĂąlin de dos et poser un baiser dans le creux de son cou. – Mais normalement Ă  la Saint-Valentin c'est les garçons qui offrent des trucs aux filles, pas l'inverse. Et je crois pas avoir remarquĂ© quoi que ce soit d'anormal sous ta robe, sinon tu le caches franchement bien. Mais bon, j'avoue que si tu m'as achetĂ© des pantoufles avec des oreilles de lapins, je dirai autre baiser dans le cou avant de finalement la lĂącher et de regarder le jeu devant eux. Il prit quelques gorgĂ©es de son breuvage alors qu’il tentait de s’empĂȘcher de sourire. Et non, Ă©videmment, ce n’était pas l’alcool qui lui donnait cet air enjouĂ©. Du moins pas pour l’instant. Il aimait bien la situation dans laquelle il Ă©tait, la fille Ă  ses cĂŽtĂ©s et les nachos. Mais ça, ça n’avait aucun lien. – Bon alors, tu m'expliques ça rapidement ?Encore quelques gorgĂ©es de son Bloody Mary, peut-ĂȘtre un peu trop rapidement d'ailleurs. Enfin, tant qu'il ne s'Ă©touffait pas, ça allait. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Jeu 11 Mar - 1502 Floride, Floride, Floride. Plus rien d’autre ne comptait, Ă  cet instant. En temps normal, vacances avait toujours Ă©tĂ© associĂ© Ă  calvaire, pour elle. Devoir suivre les parents dans un village paumĂ© du Sud de la France et s’ennuyer ferme pendant un mois n’était pas vraiment des plus valorisants, c’était certain. Tandis ce que lĂ , c’était un tout autre genre de vacances qu’il lui proposait. En couple. Woah. Quand est-ce qu’ils avaient quelques jours de libre, dĂ©jĂ  ? C’était mauvais, de lui mettre ce genre de trucs en tĂȘte, aprĂšs tout. Elle serait bien capable de lui faire sĂ©cher une semaine de cours pour partir dĂšs le lendemain. Ce qui n’était pas du tout l’idĂ©e du siĂšcle, vu qu’elle se prendrait un refus monumental rien qu’en lui parlant de cette idĂ©e saugrenue. Il n’y avait plus qu’à redoubler de patience jusqu’à la semaine de relĂąche. Le temps allait ĂȘtre bien long, donc
Sa rĂ©action fut certes excessive, mais surtout spontanĂ©e. Au moins, elle savait comme faire pour ne plus attendre qu’il se dĂ©cide Ă  se baisser pour l’embrasser, maintenant. MĂȘme s’il ne portait pas de cravate tous les jours et que cela serait donc bien embĂȘtant Ă  l’avenir, certes. Elle trouverait bien une autre solution, aprĂšs tout, pleine de ressources comme elle l’était. Lorsqu’elle se recula Ă  la fin du baiser, et alors qu’il apportait des dĂ©tails quant aux activitĂ©s qu’ils pourraient y faire, elle remarqua avec amusement les joues rouges de son petit amie. Dans un froncement de nez adorable, elle sourit d’autant plus en caressant doucement la joue de Christofer du bout des doigts. Certaines choses ne changeraient donc jamais, avec Oh, oui, Disney World ! Il parait qu’il est tellement mieux que celui de Paris, je pourrais comparer ! Pas sure que la plage soit un bon plan, par contre
 Ni les crocos, surtout si c’est pour te dĂ©barrasser de moi en me transformant en chaire Ă  pĂątĂ©e !N’empĂȘche que Disney, oui, cela lui plaisait. Rien que pour le plaisir de s’acheter le serre-tĂȘte Ă  oreilles de Minnie, bien entendu. Et peut ĂȘtre mĂȘme le costume complet, vu sa taille. Ou pas. Mais, oui, faire le parc d’attractions serait gĂ©nial. En prĂ©voyant une cure de vitamines pour Christofer quelques jours avant, histoire qu’il puisse suivre le rythme endiablĂ© qu’elle aurait ce jour lĂ . Disney et elle, une grande histoire d’amour
Elle le traina alors jusqu’à la table de roulette, prĂȘte Ă  dĂ©penser plus d’argent qu’il ne le fallait, redoublant d’ardeur Ă  dilapider son hĂ©ritage aprĂšs ce beau cadeau. Posant son verre sur le bord de la table, elle se hissa – non sans mal, bien entendu – sur le haut tabouret, Christofer en profitant pour lui faire un petit cĂąlin dans son dos, dĂ©posant un baiser dans le creux de son cou par la mĂȘme occasion. Pouah, elle aimait toujours autant cela. Cela devrait ĂȘtre interdit, d’ĂȘtre aussi cĂąlin et attentionné  Enfin, elle n’allait pas s’en plaindre, bien entendu. Mais elle n’était toujours pas habituĂ©e Ă  sa dose d’affection quotidienne, bien plus Ă©levĂ©e depuis qu’elle sortait avec Christofer. Un trop plein d’affection. Mort par overdose de cĂąlin. Ca craignait un C’est pas une coutume japonaise, ce genre de trucs ? Les garçons qui offrent un truc Ă  la Saint Valentin, les filles qui rĂ©ponde un mois plus tard si le mec leur plait ou non
 ? Enfin, je crois. Mais non, pas de pantoufles, dĂ©solĂ©e. J’ai rien achetĂ©, si tu veux savoir. Mais c’est une bonne idĂ©e pour NoĂ«l, tiens !Ou des en forme de dinosaures qui grognent Ă  chaque pas, ça pourrait ĂȘtre sympa, aussi. MĂȘme s’il n’aurait pas de grande chances pour les mettre, se faisant soit courser par le chien dans la maison, soit attaquĂ© par le chat dans l’appartement. Ce qui pourrait ĂȘtre marrant pour Gabrielle. Surtout en filmant le tout, bien entendu. A penser, Simple. Tu choisis une des cases de la table, celle qui te botte le plus. Genre, 24 noir. Tu mets la mise que tu veux dessus et t’attends que le croupier lance la bille, qui donne le rĂ©sultat. Plus tu fais de mises, plus t’as de chances de gagner, mais moins les gains sont grands. De toute façon, moi, avec la chance que j’ai, je gagne jamais et
- 24 noir. Gains pour la Ă©carquillĂ©s par la surprise, bouche lĂ©gĂšrement entrouverte alors que le croupier faisait glisser une petite pile de jetons vers elle. Deux trois clignements d’yeux, histoire de s’assurer qu’elle ne rĂȘvait pas. Elle venait vraiment de gagner ? Apparemment. Et, Ă  en juger par le nombre de jetons, elle venait d’empocher le prix de son appartement. Bon Ă  savoir, tout de se tourna alors vers Christofer, tout sourire. Heureuse au jeu, malheureuse en
 Non, ne pas penser Ă  cela. Ni penser qu’elle avait eu une chance de cocue, comme on disait. Cela valait mieux. Dans un petit cri aigu, elle se contenta alors de le serrer rapidement dans ses bras, suivit d’un petit rire Trop cool, t’es un porte-bonheur vivant ! InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mar 23 Mar - 249 Franchement, Christofer Ă©tait bien content de pouvoir constater que son idĂ©e d'aller en Floride plaisait Ă  Gaby. En mĂȘme temps, ça lui plaisait Ă  lui aussi. Ce serait un endroit gĂ©nial Ă  dĂ©couvrir. Il ferait chaud mais pas trop puisque ce serait en avril, et il y aurait plein d'activitĂ©s Ă  faire et une belle chambre d'hĂŽtel et peut-ĂȘtre des chocolats sur les oreillers et... Bref. Faudrait qu'il commence Ă  organiser ça assez vite. D'une façon, il fut un peu rassurĂ© que Gaby ne lui ait rien achetĂ©. Surtout que ça laissait beaucoup de place Ă  l'imagination pour tenter de deviner quel Ă©tait ce cadeau qui n'avait rien coutĂ©. Peu importe, il se doutait bien qu'il aimerait beaucoup. Enfin, il Ă©tait peut-ĂȘtre tout Ă  fait sur la mauvaise voie, aussi, mais mieux valait ĂȘtre optimiste. C'Ă©tait la Saint-Valentin, franchement, ils n'allaient pas finir ça chacun chez soi en pyjama. Oui, bref Ă  nouveau.– Aucune idĂ©e. Tout ce que je me souviens du Japon c'est d'une overdose de sushis, des cerisiers en fleurs et de l'uniforme de marin avec le petit chapeau en prime, comme dans Sakura Chasseuse de Cartes. J'ai jamais invitĂ© de filles ou quoi que ce soit avant d'ĂȘtre majeur. Et surtout pas au Japon, j'faisais tellement tache dans la classe que personne me parlait. aurait sĂ»rement eu une meilleure rĂ©ception que moi. Oh ça, pour avoir Ă©tĂ© rejetĂ© par les autres, difficile de battre le Japon. Seule l’Angleterre y arrivait, en fait. Au Japon, il Ă©tait le truc anormal au fond de la classe. Un enfant minuscule pourtant gĂ©ant Ă  cĂŽtĂ© des autres, avec une couleur de peau Ă©trange, et des yeux verts. C’était un monstre, carrĂ©ment, et il faisait toujours semblant de ne pas comprendre les mĂ©chancetĂ©s que les autres enfants lui balançaient. Évidemment, il comprenait tout Ă  fait le japonais, plus qu’il ne le parlait et Ă©normĂ©ment plus qu’il ne savait l’écrire ou le lire. Mais il Ă©tait trop diffĂ©rent des autres pour ne serait-ce que penser pouvoir ĂȘtre acceptĂ©. L’Angleterre, quant Ă  elle, avait Ă©tĂ© synonyme de douleur, de rage et d’humiliation. Il n’y avait pas grand-chose Ă  en dire, seulement que s’il avait eu des cicatrices, elles proviendraient toutes de ce pays. Enfin, cette Ă©poque Ă©tait rĂ©volue. LĂ , il Ă©tait Ă  New York. LĂ , il avait des amis, une amoureuse, une vie sociale. On le respectait en gĂ©nĂ©ral et c’était parfait pour lui. On le craignait souvent, aussi, lorsqu’on le voyait sans le connaitre ; il n’en avait jamais demandĂ© tant. Il se disait que c’était tout de mĂȘme mieux d’ĂȘtre craint que de craindre les autres. Ça porte un peu plus parlant de chance
– Ah, t’as raison, j’ai jamais vu une fille aussi malchanceuse, lança-t-il aussitĂŽt qu’il vit le nombre de jetons que la rouquine venait de il ne pouvait pas prĂ©tendre ĂȘtre particuliĂšrement impressionnĂ© par le montant rapportĂ©. Par contre, le fait que Gaby ait gagnĂ© ça, du premier coup, avec un chiffre au hasard et sans compter sa chance du dĂ©but au Blackjack, ça c’était plutĂŽt impressionnant. Il eut droit Ă  un cĂąlin, un rire hystĂ©rique, puis Ă  une phrase qui le fit sourire. Lui, un porte-bonheur ? Difficile Ă  croire.– Han, t’as vu ça ? J’vais me dĂ©guiser en trĂšfle Ă  quatre feuilles gĂ©ant, s’attaqua aux deux-trois derniĂšres gorgĂ©es de son Bloody Mary –oui, dĂ©jĂ -, puis arracha les feuilles de son cĂ©leri. Ramenant ses cheveux derriĂšre son oreille du cĂŽtĂ© gauche, il plaça les feuilles Ă  cet endroit, comme une vĂ©ritable petite dĂ©coration, avant de finir par manger le cĂ©leri qui restait. – Ça devrait convenir pour l’instant, c’est vert. Allez-y, je vous laisse tout Ă  fait l’honneur de tenter votre chance une fois de plus. Peu importe les rĂ©sultats, dĂ©pensez, empochez, vous finirez tout de mĂȘme votre soirĂ©e dans de soyeux draps en tant que la plus chanceuse des sourit lĂ©gĂšrement Ă  nouveau, puis leva les yeux au ciel alors que ses dents se dĂ©voilaient un peu ; il venait de comprendre ce qu’il venait de dire. Parce que non, il n’avait toujours pas cessĂ© de sortir des phrases Ă  double-sens en tout temps sans mĂȘme le vouloir. La diffĂ©rence Ă©tait que depuis qu’il Ă©tait avec Gabrielle, il s’en rendait compte au moins une fois sur deux lorsque ses rĂ©pliques sortaient. C’était une progression.– Oui, c’est moi que je viens de complimenter, lĂ . Faux-pas de la mort, j’vais devoir retravailler ma rĂ©plique de film Ă  l’eau de moins il n’avait pas de cĂ©leri coincĂ© entre les dents en prime, c’était un bon dĂ©but. Enfin, c’était plus drĂŽle et stupide qu’autre chose. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Ven 26 Mar - 052 La saint Valentin, cela n’avait jamais Ă©tĂ© son truc. Jusqu’à ce jour lĂ  du moins. A Paris, elle avait droit Ă  l’habituelle boite de chocolats de la part d’Adrien, c’était tout. La plupart du temps, soit elle ne faisait rien, soit elle se contentait de visionner une comĂ©die romantique Ă  la tĂ©lĂ©vision. Si possible anglaise, encore mieux si Hugh Grant faisait partie du casting. Pas trĂšs glorieux, comme festivitĂ©s pour la fĂȘte des amoureux. Mais encore fallait-il l’ĂȘtre, pour fĂȘter ce jour dignement. Et, pour une fois qu’elle ressentait quelque chose pour quelqu’un – et que ce quelqu’un Ă©tait bel et bien son petit ami –, elle se rendait compte que, au final, le jour de Cupidon pouvait ĂȘtre des plus divertissants. Avec voyage et nuit mouvementĂ©e en options, elle n’allait pas s’en plaindre, aprĂšs tout. Peut ĂȘtre mĂȘme aimerait-elle que ce soit la Saint Valentin plus souvent, pour cela. Mais il ne fallait pas abuser, non Comme dans Sakura ? Oh, trop chou !Ben oui, ce n’était pas parce qu’elle n’avait pas Ă©tĂ© Ă©levĂ©e Ă  Tokyo qu’elle n’avait pas trouvĂ© la petite peluche orange adorable pour autant. Ce qu’elle avait pu passer du temps Ă  regarder cette sĂ©rie lorsqu’elle passait Ă  la tĂ©lĂ©vision, Ă  faire ses armes en dessin de stylisme en inventant les prochaines tenues de la petite chasseuse de cartes
 Toute une histoire, ce manga ! Sans doute avait mĂȘme un ou deux tomes trainant dans sa bibliothĂšque, si elle cherchait se contenta d’un pĂąle sourire quant Ă  la fin de la phrase de Christofer. S’il n’en avait jamais vraiment parlĂ© en dĂ©tail, elle savait nĂ©anmoins que les dĂ©mĂ©nagements Ă  rĂ©pĂ©titions qu’il avait du subir dans son enfance n’avaient pas Ă©tĂ© toujours des plus joyeux, lorsqu’il s’agissait de s’intĂ©grer parmi les autres enfants. L’entendre parler de cela peinait Gabrielle Ă  chaque fois. Heureusement qu’il y avait la petite française pour lui faire le meilleur accueil possible, aprĂšs tout !Tout s’enchaina ensuite rapidement, alors qu’elle donnait un cours de roulette Ă  Christofer. Si elle s’attendait Ă  voir s’aligner devant elle autant de jetons ? Bien sur que non. Cela devait ĂȘtre la premiĂšre fois qu’elle gagnait Ă  ce jeu de chance, d’ailleurs. Ou plutĂŽt de malchance, pour elle, en temps normal. La surprise sur les traits de son visage laissa rapidement place Ă  l’hystĂ©rie, s’attirant par la mĂȘme occasion quelques regards courroucĂ©s d’autres joueurs. Rabat-joies ! Elle avait bien le droit d’ĂȘtre heureuse d’avoir gagner, aprĂšs pour elle, ce n’était qu’une maigre somme, certes. Mais elle pouvait s’offrir une bonne aprĂšs-midi de shopping, avec cela. Et peut ĂȘtre trainer Christofer jusqu’à une boutique de lingerie
 ? Oui, bon, elle s’emballait un peu trop tout de mĂȘme. Une simple robe suffirait, surtout s’il la trouvait jolie, habillĂ©e comme En fer Ă  cheval, c’est mieux !Ou un vƓu aprĂšs avoir vu une Ă©toile filante. Bien plus romantique, comme mĂ©taphore. Elle se mit alors Ă  rire doucement, levant les yeux au ciel d’un air faussement excĂ©dĂ© et blasĂ©, alors qu’il improvisait un dĂ©guisement de trĂšfle Ă  quatre feuilles. Et aprĂšs, il osait continuer de dire qu’il Ă©tait le plus timide des garçons. Ben tiens. Ce qu’il ne fallait pas Ă©clata alors franchement de rire, fronçant son nez d’amusement, alors qu’il se mettait Ă  dĂ©lirer complĂštement. Apparemment, l’alcool faisait dĂ©jĂ  son effet, comme Ă  chaque fois qu’il portait une boisson qui n’était pas du jus de fruit Ă  ses lĂšvres. Le pauvre, Ă  ne pas tenir le moins du monde l’alcool. Mais elle n’allait pas s’en plaindre, aprĂšs tout, adorant tout ce qu’il pouvait sortir dans ces moments-lĂ , sans vraiment s’en rendre compte. - Heureusement pour toi, je suis d’accord sur les compliments. Le cas contraire aurait Ă©té  GĂȘnant pour ta virilitĂ©, mon chĂ©ri !LĂ©ger regard vers le bas, histoire de le dĂ©stabiliser, avant de se tourner Ă  nouveau vers la table de jeu, faisant glisser quelques jetons sur une case choisie au hasard. Tout n’était que question de chance, aprĂšs tout. Et ce n’était pas comme si elle avait un chiffre fĂ©tiche, non N’empĂȘche, les paroles, c’est bien beau. Mais tu as mis la barre haute pour ce soir, du coup. Balot pour toi !Alors qu’elle portait le verre Ă  ses lĂšvres, elle s’amusa d’un haussement de sourcils et d’un sourire en coin, tout ce qu’il y avait de plus provocateurs. Puis, entendant le croupier lancer le jeu, et donc la boule, elle se tourna Ă  nouveau lĂ©gĂšrement vers la table, pour voir tout de mĂȘme le Et
 Perdu. Nul. J’peux avoir un bisou de consolation ? InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mer 7 Avr - 517 Oh, fer Ă  cheval, trĂšfle Ă  quatre feuilles, souhait ou patte de liĂšvre, c'Ă©tait peu important. Quoi que bon, il se passerait bien de la patte de liĂšvre, en fait. Reste que si lui pouvait servir de porte-bonheur, alors il avait tout vu. Enfin, c'Ă©tait assurĂ©ment une coĂŻncidence que Gaby ait gagnĂ© ce montant alors qu'il se trouvait prĂšs d'elle, mais c'Ă©tait quand mĂȘme mignon de voir ça comme un petit transfert de magie quelconque. Disons que ça cadrait avec la cĂŽtĂ© mignon s'Ă©vapora cependant assez rapidement quand, comme Ă  son habitude, Christofer insĂ©ra involontairement un double-sens Ă  ses paroles. Alors qu'il tentait de parler comme un gentleman, en plus ! Il avait vraiment le don de sortir les pires conneries aux pires moments. Au moins, rien de vexant. Cela ne l'empĂȘcha Ă©videmment pas de rougir, rĂ©action qu'il aurait probablement pour une bonne partie de la soirĂ©e s'il dĂ©cidait de se reprendre un autre verre d'un alcool quelconque, et un autre, et... voilĂ . Faudrait qu'il se mette Ă  la biĂšre, ce serait moins concentrĂ© et il pourrait boire plus longtemps que s'il privilĂ©giait les shooters et les cocktails de filles comme il le faisait en gĂ©nĂ©ral. Finir comateux et la bouche pleine de vomis sur le canapĂ© de Gabrielle ne lui plaisait pas particuliĂšrement comme plan pour la nuit, surtout pas aprĂšs ce qu'il venait de sortir lĂ . – Mhh, j'vois pas pourquoi tu perdrais ton temps avec moi si ça avait Ă©tĂ© le cas contraire, justement. On achĂšte pas tout avec de la gentillesse, dans la de "Personnellement, j'ai jamais perdu mon temps avec un gars dans ce fameux cas contraire". Fou comme il savait camoufler ses pensĂ©es, non ? Enfin bref, c'en Ă©tait la traduction, mais l'arriĂšre-pensĂ©e se fit un peu plus subtilement, moins prĂ©cise. Bien qu'elle Ă©tait quand mĂȘme lĂ , Ă©videmment. Et qu'il valait franchement mieux ne pas l'exprimer Ă  haute voix. N'empĂȘche, ce n'Ă©tait pas l'envie qui manquait de parfois commenter un peu plus que nĂ©cessaire un peu tout et n'importe quoi concernant les garçons. S'ils Ă©coutaient un film et que Gaby trouvait l'acteur principal absolument Ă  croquer, il se retenait de dire qu'il Ă©tait "absolument d'accord, tu m'as vu ces fesses ? J'suis amoureux de lui depuis que je l'ai vu dans tel film !" mĂȘme s'il le pensait bien souvent. Il se retenait de dire que son coeur fondait chaque fois qu'il voyait Johnny Depp, ou encore de baver sur certaines pubs de sous-vĂȘtements pour hommes dans les magazines. Parce que s'il avait Ă©tĂ© en couple avec un garçon, ça aurait Ă©tĂ© normal de faire ça, mais pas alors qu'il sortait avec une fille et qu'il Ă©tait donc en principe hĂ©tĂ©ro. Gaby savait qu'il Ă©tait bi, d'accord -quoiqu'elle ne savait pas Ă  quel point il en Ă©tait et qu'il ne savait pas ce qu'elle croyait en fait-, mais ça aurait Ă©tĂ©... Ă©trange ? Ou plutĂŽt, un malaise, c'est probablement le mot.– La barre haute ? La barre est jamais trop haute, crois-moi. Si je l'ai placĂ©e lĂ , c'est que j'en suis capable. L'Ă©chec, je connais pas. Tu devrais le que vrai, mais lĂ , il parlait en gĂ©nĂ©ral. Pas d'une façon vaniteuse, simplement d'une façon trĂšs... rĂ©aliste. Parce qu'il constatait ; il constatait le fait qu'il n'Ă©chouait pas, qu'il ne savait pas Ă©chouer. À l'Ă©cole, il avait besoin de ses A. C'Ă©tait nĂ©cessaire, ça le gardait en vie. Il Ă©tait comme ça, Tofer. Capable de faire n'importe quoi du moment qu'il rĂ©ussissait. Mais pas rĂ©ussir juste pour Ă©viter d'Ă©chouer, non rĂ©ussir bien, trĂšs bien, trop bien. Les gens n'aiment pas toujours les intellos, et il avait assurĂ©ment droit Ă  son hate club mĂȘme s'il gardait le plus possible ses rĂ©sultats pour lui. AprĂšs tout, il n'excellait pas pour son entourage, il excellait pour lui-mĂȘme. C'Ă©tait valable pour tout, pas seulement pour l'Ă©ducation. Il regarda Gabrielle perdre sa mise, se disant qu'il ne pouvait en effet compter que sur lui-mĂȘme pour rĂ©ussir. La chance Ă©tait trop capricieuse et le hasard Ă©tait une des seules choses Ă  vraiment savoir le dĂ©molir. Il accĂ©da Ă  la requĂȘte de sa rouquine, se penchant presque instinctivement pour l'embrasser, mais aussi la serrer un peu contre lui, parce qu'il en avait envie. – J'vais me chercher un autre truc Ă  boire. Tu veux quelque chose ?Chris posa une seconde les yeux sur ce que Gaby buvait, constatant qu'elle Ă©tait loin d'avoir fait aussi vite que lui pour tout ingurgiter. Ce qui Ă©tait une bonne chose. Mais mieux valait proposer quand mĂȘme.– Essaie le mars 1989. 7e jour du 3e mois de 89. 7+3+8+9, total de 27. Il aimait bien compter sur ce modĂšle. Sinon vingt ans le quatorze fĂ©vrier deux-mille-dix 2+0+1+4+2+1+0, total de 10. Inutile, mais ça l'amusait un peu. Enfin, pas beaucoup. Ou plutĂŽt, absolument pas. C'Ă©tait seulement une habitude. Une manie, presque, comme celle de toujours tout ranger, de mettre le rouleau de papier de toilette de façon Ă  ce que le papier dĂ©roulĂ© arrive du haut et non du bas, d'enlever au couteau la peau des pommes pour la manger sĂ©parĂ©ment, d'ĂȘtre incapable de s'endormir sur le dos et de se faire tatouer n'importe oĂč n'importe quand. Ahem. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Jeu 8 Avr - 1345 Comme toujours aprĂšs quelques gorgĂ©es d’alcool, il ne pouvait empĂȘcher les paroles de sortir de sa bouche, sans se rendre compte de ce qu’il racontait. Elle adorait cela. Surtout avec son petit temps de rĂ©action, avant de ne se rendre compte de ce qu’il racontait et d’en rougir. Elle trouvait toujours aussi adorable de voir ses joues se tintant de rouge avec timiditĂ©, simplement parce qu’il parlait plus vite qu’il ne pensait. Adorable et amusant Ă  la fois pour la demoiselle, qui ne pouvait s’empĂȘcher de sourire – voire mĂȘme d’avoir un petit rire – Ă  chaque fois. AprĂšs tout, c’était toujours assez plaisant de l’entendre dire le fond de sa pensĂ©e, de se lĂącher ainsi en sa La gentillesse n’achĂšte pas tout, en effet. Mais tes dons en mĂ©nage sont un dĂ©tail non nĂ©gligeable, je l’ bon, enfin, ce n’était pas non plus comme si elle sortait avec lui pour qu’il nettoie son appartement Ă  l’Ɠil, non plus. Mais c’était toujours mieux que d’avouer qu’elle restait avec lui pour leurs joyeuses parties de jambes en l’air. En fait, non, cela ne devait pas ĂȘtre beaucoup mieux. Mais mieux valait ne pas se mettre Ă  faire la liste des dix bonnes raisons de continuer Ă  sortir avec Christofer Green maintenant. Certes, cela aurait pu se prĂȘter au contexte de la Saint Valentin. Mais cela aurait surtout Ă©tĂ© digne d’un mauvais film Ă  l’eau de rose, bien niais et ridicule. Mieux valait donc Ă©viter cela et le garder pour soit. Simple question de dit toujours placer la barre haute, elle ne put que confirmer. En effet, et dans tous les domaines. C’était d’ailleurs pour cela qu’elle prĂ©fĂ©rait ne pas ĂȘtre Ă  ses cĂŽtĂ©s lorsqu’il Ă©tudiait ses cours. Le tout devenait rapidement ingĂ©rable pour la demoiselle, surtout lorsqu’il Ă©crivait. C’était mĂȘme plus que du perfectionnisme, Ă  un stade. Elle prĂ©fĂ©rait donc qu’il fasse cela chez lui ou Ă  la bibliothĂšque de l’universitĂ©, plutĂŽt que de finir par lui hurler dessus parce que, quoi qu’il arrive, il aurait la meilleure note de toutes maniĂšres. - Tu oublies juste cette fois oĂč je t’ai battu Ă  Mario Kart
 Mais oui, je sais que le mot Ă©chec ne fait pas partie de ton vocabulaire, Ă  Ă©trangement, ils avaient dĂ©cidĂ© d’un commun accord de ne plus jamais jouer aux jeux vidĂ©os ensemble, aprĂšs ce jour lĂ . Alors qu’elle perdit sa mise, il accepta sans rechigner le bisou de consolation, se penchant vers elle pour l’embrasser et la serrer doucement contre lui. Cela devait bien ĂȘtre le numĂ©ro un de sa fameux liste, cela. Les petits moments de ce genre, doux et adorables, dont elle ne pouvait plus se passer. Depuis qu’ils sortaient ensemble, tout n’était que douceur, sans une seule dispute, le vrai pays des Calinours. Ce calme, auquel Gabrielle n’avait jamais Ă©tĂ© habituĂ©e, lui plaisait, l’ regards se posĂšrent en mĂȘme temps sur le verre de Gabrielle, presque toujours aussi rempli. Elle s’en serait presque fĂ©licitĂ©e, d’ailleurs. Ce n’était pas le genre de soirĂ©e Ă  laquelle elle participait d’habitude, oĂč le but premier Ă©tait de souler le plus rapidement possible Ă  la vodka. Cela, elle le rĂ©servait pour ses virĂ©es avec Enzo. Avec Christofer, elle prĂ©fĂ©rait faire la petite fille sage et bien Ă©levĂ©e, et non celle qui enfilait les shooters plus vit que son ombre en riant comme une dĂ©mente. Simple question de Non, ça va aller, merci. Et euh
 Le 27, tu dis ?Ne cherchant pas Ă  comprendre, elle posa docilement quelques jetons sur la case en question, alors que lui retournait se chercher une boisson au bar. Se retrouvant seule, Gabrielle se risqua Ă  quelques petits regards Ă  droite et Ă  gauche, au cas oĂč elle tomberait sur quelqu’un qu’elle connaissait. Mais elle ne rencontra que le regard Ă©trange d’une demoiselle qu’elle ne connaissait pas, ce qui la fit soupirer. Merde, ne pouvait-elle pas trouver son couple tellement adorable », comme tout le monde ? Non, toujours la mĂȘme rengaine de l’adulte sortant avec un Ă©tudiant. Cela devenait presque lassant, Ă  force. AprĂšs tout, ce n’était pas comme si elle faisait du dĂ©tournement de mineur
 Enfin, Christofer revint bien vite avec son nouveau verre, permettant Ă  Gabrielle d’oublier le On bouge ? Je ne sais pas combien de temps t’avais prĂ©vu de rester ici mais on pourrait rentrer plus tĂŽt que prĂ©vu, non ? Enfin, aprĂšs m’ĂȘtre faite un ou deux millions au poker. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Lun 12 Avr - 111 Ses dons en mĂ©nage ? À croire qu'il n'Ă©tait bon qu'Ă  rĂ©curer des toilettes ! Bon, d'accord, il adorait faire le mĂ©nage, quoiqu'il aimait beaucoup plus ranger. Mais il se doutait bien que ce n'Ă©tait pas la principale raison qui faisait que Gaby ne le lĂąchait plus depuis dĂ©jĂ  plusieurs mois. Tout comme ce qu'ils faisaient dans le lit -et dans la douche, et sur le sofa, et... bref- n'Ă©tait assurĂ©ment pas la principale raison non plus ça avait intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre en 2e sur la liste, par contre. Facile de supposer ce qui Ă©tait en tĂȘte de liste, d'ailleurs, et ça faisait plaisir d'y penser. – Évidemment, je vois pas comment tu pourrais vivre sans mon seconde... deux secondes... trois secondes... Non, celle-lĂ  il ne l'avait pas captĂ© et ne la capterait visiblement pas. Tant mieux, probablement. Ça l'aida Ă  passer au sujet suivant sans avoir ça de scotchĂ© dans l'esprit. Il s'en serait probablement voulu, en fait, pour le tout tourna Ă  la barre qu'il plaçait toujours haute. Et, comme il s'y attendait, Gaby l'avait remarquĂ©. Tout le monde l'avait remarquĂ©. Ce n'Ă©tait pas tant l'idĂ©e de perdre qui dĂ©plaisait Ă  Christofer que celle de ne pas ĂȘtre suffisamment Ă  la hauteur pour avoir rĂ©ussi Ă  gagner. Son but n'Ă©tait jamais vraiment d'ĂȘtre le meilleur, c'Ă©tait seulement d'avoir un rĂ©sultat qui conviendrait Ă  son besoin de perfection. La plupart du temps, ce rĂ©sultat se trouvait Ă  ĂȘtre le meilleur, voilĂ  tout. Par contre, il avait eu un peu de mal Ă  digĂ©rer sa dĂ©faite Ă  Mario Kart. Contre une fille, en plus ! MĂȘme Chelsea, qui Ă©tait pro aux jeux vidĂ©o, n'avait jamais rĂ©ussi Ă  le battre, peu importe Ă  quoi ils jouaient. À quel point Gabrielle pouvait-elle ĂȘtre une geek cachĂ©e pour l'avoir ainsi dĂ©gommĂ© ? Bon, en fait mieux valait mettre ça sur le caractĂšre de la rousse elle avait pris un peu d'avance dĂšs le dĂ©part, et inutile de dire qu'elle Ă©tait violente sur la route, empĂȘchant le pauvre Toffee de la rattraper Ă  cause de toutes les cochonneries qu'elle lui lançait pour le garder Ă  l'Ă©cart. Ouais, vraiment, c'Ă©tait une guerriĂšre. Ou juste une adepte de Yoshi, aussi. Bref.– Honte Ă  moi, rĂ©pondit-il d'une voix se voulant triste et déçue tout en faisant une moue de abandonna cependant bien vite son expression faciale aprĂšs avoir conseillĂ© -ou plutĂŽt proposĂ©- Ă  Gaby de choisir le 27, puisqu'il prit en direction du bar. Il eut droit Ă  un regard interrogateur de la part de la barmaid, probablement Ă  cause du cĂ©leri dans ses cheveux, et il rougit une fois de plus en s'en rendant compte. Hop, un shooter ni vu ni connu, puis retour auprĂšs de Gaby avec une Corona dans les mains. Pas du tout envie de se casser la tĂȘte Ă  choisir un drink qui ne ferait pas trop "fille", quoi de mieux qu'une biĂšre dans ce cas ? Rien, aussitĂŽt qu,il fut revenu, Gaby lui proposa d'Ă©courter leur soirĂ©e. Pas sur le coup, parce qu'apparemment elle voulait s'enrichir encore plus en jouant au poker ou plutĂŽt perdre ses gains..., mais il sentait que ça voulait dire "dans pas trĂšs longtemps". Bah, Ă©videmment que ça lui allait. S'il n'Ă©tait pas lĂ  pour boire jusqu'Ă  en perdre le Nord, il n'avait aucune raison de s'attarder. Cette soirĂ©e Ă©tait surtout une alternative sympathique Ă  un simple repas dans un restaurant, mais la Saint-Valentin n'avait rien de sa fĂȘte favorite et il n'aurait jamais eu un mot Ă  redire s'ils avaient simplement dĂ©cidĂ© de manger des hamburgers veggie pour lui, bien sĂ»r et de regarder un dvd avec le chien sur eux.– Ce que t'es impatiente ! dit-il doucement, se penchant une fois de plus pour l'embrasser dans le cou. Non, Ă©videmment que ça me dĂ©range pas de rentrer plus tĂŽt, du moment que c'est pas pour regarder The Notebook avec un bol de crĂšme qu'il avait vu une fois et fois qui Ă©tait bien suffisante. Mais bon, en fait il ne refuserait probablement rien de ce que mademoiselle pourrait lui proposer. – Allez, go pour le poker dans ce cas, lança-t-il juste avant de se pencher vers Gabrielle pour encore une fois lui faire un cĂąlin de dos, posant sa joue contre l'Ă©paule de la jeune femme. J'vais pouvoir te regarder butter des garçons avec seulement un jeu de cartes, c'est bien. Mais Ă©vite le coup du dĂ©colletĂ©, c'est injuste de faire ça Ă  un homme. Surtout que ce dĂ©colletĂ©-lĂ  il est hommes et leur notion du territoire, han ! Rien Ă  faire contre ça, aprĂšs tout. Évidemment qu'il considĂ©rait que le dĂ©colletĂ© de Gaby Ă©tait juste Ă  lui. C'Ă©tait normal, aussi. RĂ©action que n'importe quel garçon aurait eu, probablement. Et puis, il l'avait dit d'une façon adorable, question de ne pas passer pour plus possessif qu'il ne l'Ă©tait. Il avait vĂ©cu ça, sortir avec quelqu'un de possessif, et il savait que ça n'avait rien d'agrĂ©able. Tout ce qu'il pouvait faire, c'Ă©tait oser espĂ©rer que sa confiance en Gaby avait raison d' il la lĂącha finalement aprĂšs un bisou sur la joue, la prenant par la main gauche alors que la droite l'aidait Ă  boire un peu de sa Corona. En gros, mieux valait qu'elle le traine derriĂšre lui, parce qu'il n'Ă©tait pas tout Ă  fait certain d'oĂč il fallait aller pour tenter sa chance et sa malchance au poker. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mar 13 Avr - 114 Fronçant les sourcils, Gabrielle bloqua sur les paroles de Christofer, se demandant si elle avait bien compris ou non. AussitĂŽt, son regard se porta sur les joues du jeune homme, par rĂ©flexe. Celles-ci ne se teintaient pas de rouge, restant Ă  leur couleur pĂąle habituelle. Elle retint un petit rire, se mordillant lĂ©gĂšrement la lĂšvre. S’il ne se rendait mĂȘme plus compte de ses sous-entendus plus que sexuels, ils n’étaient dĂ©cidĂ©ment pas sortis de l’auberge. Quoi que, cela avait tendance Ă  prouver qu’il n’avait pas les idĂ©es mal placĂ©es, comme Ă  peu prĂšs 90% des garçons
 Mais elle ne savait pas si c’était une bonne chose ou non. Enfin, cela ne l’empĂȘchait pas de tester certaines choses, pourtant. Et prĂ©fĂ©ra de changer de sujet plutĂŽt que de s’attarder sur celui-ci. MĂȘme si voir combien de temps avant que le visage de Christofer tourne au rouge Ă©crevisse lorsqu’elle rĂ©pondait Ă  ses sous-entendus semblait ĂȘtre un loisir Ă  temps plein. Mieux valait ne pas trop le brusquer maintenant, le pauvre. MĂȘme si parler jeux vidĂ©o avec lui n’était sans doute pas la meilleure chose Ă  faire non plus. A vrai dire, elle n’était pas vraiment branchĂ©e pour ce genre de choses, bien trop masculin pour elle Ă  son goĂ»t. Enfin, c’était l’excuse qu’elle donnait. Car c’était surtout des jeux trop peu adaptĂ©s Ă  sa grande nervositĂ©, surtout. Elle avait failli exploser la manette de Christofer, ce jour-lĂ , en s’acharnant dessus, le regard fixĂ© sur la tĂ©lĂ©vision. Il avait suffit d’une carapace rouge bien placĂ©e – et de quelques lĂ©gĂšres remarques salaces pour le distraire - pour entendre le sifflement de ravissement de Yoshi en passant la ligne d’arrivĂ©e
 Et le cri de victoire de Gabrielle en mĂȘme lui sourit doucement, devant son lĂ©ger air déçu, comprenant parfaitement qu’il ne fallait pas remuer le couteau dans cette plaie lĂ . Ah, les hommes et leur Ă©go, toute une histoire
 Il fila bien vite au bar, revenant tout aussi rapidement. Tant mieux, elle ne voulait pas le quitter d’une semelle, ce soir-lĂ . Plus pour la symbolique de la Saint Valentin qu’autre chose. Enfin, surtout parce qu’elle n’avait aucune envie de s’éloigner de lui, prĂ©fĂ©rant mille fois se glisser entre ses bras de gĂ©ant. Avec toutes les possibilitĂ©s qu’un sage cĂąlin pouvait entrainĂ©s par la suite, bien entendu. Quoi que, un simple cĂąlin, installĂ©s dans le canapĂ© du salon devant un dvd, lui aurait tout Ă  fait suffit, ce soir lĂ . Elle voulait de l’adorable pour leur premiĂšre fĂȘte des amoureux en couple. Enfin, mĂȘme si tout cela risquait de dĂ©raper une fois rendus sous les draps pour la nuit, bien ne semblait d’ailleurs pas le moins du monde dĂ©rangĂ© pour Ă©courter la soirĂ©e. AprĂšs tout, quitter cet endroit, trop peuplĂ©, trop bruyant, pour la maison au bord de la plage. C’était mĂȘme tout vu d’avance. The Notebook, par contre ? Hum, non, pas trop son genre, en fait. MĂȘme si l’activitĂ© en elle-mĂȘme s’annonçait plus qu’allĂ©chante pour la demoiselle. Simplement en changeant le choix de film, en quelques Dirty Dancing, pendant que tu y es ! Ah, Patrick Swayze, de quoi faire fuir tout petit ami, ça ! Le film n’a que peu d’importance. Je risque de m’endormir dans tes bras en plein milieu, de toute façon. MĂȘme Spiderman m’irait, en bon, dormir ne serait sans doute pas la meilleure option, en fin de compte. Mais je risque de te sauter dessus avant le gĂ©nĂ©rique de fin » n’était certainement pas Ă  dire en public, en lui refit un petit cĂąlin de dos, alors que le croupier ramassait ses jetons, la bille Ă©tant tombĂ©e sur tout, sauf le 27. Mais cela n’avait plus vraiment d’importance, Ă  ce stade. A vrai dire, gagner n’avait pas Ă©tĂ© le principal objectif de la soirĂ©e, d’ailleurs. MĂȘme si gagner une partie de poker serait valorisant pour la jeune femme, aprĂšs tout. Comme s’il lisait dans ses pensĂ©es – ou comme s’il l’avait vu commencer Ă  tirer sur le bas de sa robe pour faire un dĂ©colletĂ© plus plongeant, Christofer lui demanda de jouer la partie Ă  la loyal. Dans un rire bref, elle s’amusa Ă  pousser un lourd soupir, faussement déçue. C’était l’attrait principal du poker, cela. DĂ©pouiller des hommes dont le regard Ă©tait braquĂ© sur elle et non sur leurs MĂȘme pas drĂŽle. Je ne te savais pas jaloux et protecteur, chĂ©ri. C’est adorable !Bon, mĂȘme si elle perdait son atout majeur, et donc la partie. Mais elle comprenait qu’un petit ami ne veuille pas voir sa copine allumant toute une brochette de mecs sous son nez. C’était plus que comprĂ©hensible, d’ailleurs. Heureusement d’ailleurs qu’elle n’était pas une allumeuse de premiĂšre – mĂȘme si l’histoire de leur couple tendait Ă  dĂ©montrer le du haut de son tabouret – et perdant donc de la hauteur, Ă  son grand malheur –, elle glissa sa main dans celle de Christofer, tenant avec Ă©lĂ©gance sa coupe de champagne dans l’autre. Dont elle n’avait toujours presque rien bu, d’ailleurs. Etrange et inhabituel. Mais mieux valait continuer Ă  faire la petite fille parfaite et ne pas tout boire d’un trait pour compenser. Se haussant sur la pointe des pieds pour retrouver son chemin entre les nombreuses tables de jeu, elle tira ensuite Christofer pour le guider jusqu’à l’endroit oĂč l’on jouait au poker, s’installant sans prĂ©ambule Ă  la premiĂšre table venue, y dĂ©versant le reste de ses jetons en quelques petites piles multicolores Bonsoir Messieurs. PrĂȘts Ă  vous faire plumer par une femme, qui plus est française ?Croisement de jambes sans Ă©quivoque, alors qu’elle buvait avec lenteur une gorgĂ©e de sa boisson. L’on disait que tout Ă©tait dans le jeu d’acteur du joueur, aprĂšs tout. Avec ses quelques annĂ©es de théùtre derriĂšre elle, cela ne semblait pas trop difficile, aprĂšs tout. Elle s’amusa mĂȘme Ă  jouer avec les jetons, les prenant entre deux doigts avant de les faire dĂ©gringoler Ă  leur place initiale en cascade. D’accord, elle savait sans doute trop regardĂ© Casino Royal, Ă  ce stade. Se retourna lĂ©gĂšrement, elle sourit doucement Ă  Tu m’aides Ă  tricher ? InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mar 13 Avr - 507 Dirty Dancing ? Bof, pas tellement dans ses plans non plus. Par contre, quand Gabrielle dit tout Ă  fait au hasard le mot "Spiderman", les yeux de Toffee s'illuminĂšrent sur le champ. Spiderman... Il avait beau faire une crise d'angoisse Ă  chaque fois que Peter se faisait mordre par la foutue araignĂ©e, il adorait sans la moindre limite le reste du film. Tout comme les deux suivants, d'ailleurs. Le troisiĂšme, le troisiĂšme, avec Topher Grace en tant que Venom ! De quoi le faire baver pendant une semaine. Valait peut-ĂȘtre mieux Ă©viter, en fin de compte. Et pourquoi pas Jurassik Park ? De quoi lui donner des ailes, ni plus ni moins. Ou encore Star Wars, ou Aliens vs Predators, ou... Non, non, non ! Rien de tout ça. S'ils devaient regarder un film, ce serait un truc bien simple, pas de science-fiction, mĂȘme si ça lui brisait un peu le coeur de faire une croix sur ces films...– J'crois que tu prĂ©fĂšres ne pas voir de quoi j'ai l'air quand y'a Spiderman sur la tĂ©lĂ© devant moi. Avec le seau d'eau pour ramasser les litres de bave qui coulent, je suis pas exactement Ă  mon avantage. En mĂȘme temps, si on se retrouve avec Twilight ou une connerie du genre, lĂ  c'est moi qui vais m'endormir. Hors de question de dormir. S'il le faut, ce sera un film d'animation, mais on reste rĂ©veillĂ©s ! MĂȘme pas besoin d'expliquer ce qui lui passait en fait par la tĂȘte. Si jamais il la prenait sur le fait alors qu'elle Ă©tait en train de s'endormir, elle aurait droit Ă ... eh... un rĂ©veil ? Et puis, rien ne les obligeait Ă  se taper un film, non plus ! Il y avait toujours possibilitĂ© de se cĂąliner comme ça, sans raison, innocemment. Ou la possibilitĂ© de prendre un bain avec plein de mousse et puis tiens, des bougies pour le cĂŽtĂ© romantique, et... des cĂąlins ? Si, des cĂąlins. Il aimait bien les cĂąlins, aprĂšs tout. De toute façon, Christofer aurait bien le temps de penser Ă  tout ça pendant que Gaby Ă©claterait la figure de quelques messieurs au poker. Du moins, il lui souhaitait. Parce qu'en effet, il venait de lui retirer sur le coup deux belles chances de gagner, simplement parce qu'il n'avait pas envie de partager la vue. Mais qui pouvait le blĂąmer, franchement ? D'accord, d'accord, c'Ă©tait seulement un dĂ©colletĂ©, pas une exposition totale, et il le savait bien. Mais il avait beau ne pas ĂȘtre le genre de garçon Ă  contrĂŽler jusqu'aux vĂȘtements de sa copine enfin, Ă  l'exception de quelques mĂ©langes de couleurs douteux que Gaby tentait parfois, de voir quatre ou cinq autres garçons que lui fixer silencieusement le corps de SA petite amie n'Ă©tait pas ce qu'il prĂ©fĂ©rait. S'il n'avait pas Ă©tĂ© lĂ  pour s'en rendre compte, l'histoire aurait Ă©tĂ© toute autre. Un peu comme pour le fait qu'elle, elle avait tout Ă  fait le droit de regarder n'importe quel garçon Ă  sa guise... du moment qu'elle le prĂ©fĂ©rait lui. Et que ce n'Ă©tait que regarder, Ă©videmment. – J'suis pas jaloux, protesta-t-il aussitĂŽt, accentuant ses paroles d'une autre moue triste et d'un trĂšs lĂ©ger froncement de sourcil. Bon, d'accord, peut-ĂȘtre un tout petit peu. Mais vraiment juste un tout petit petit peu ! Mais y'a de quoi ĂȘtre jaloux, juste de m'imaginer tous leurs regards sales braquĂ©s sur toi et leurs pensĂ©es perverses et... J'veux pas partager !Ce n'Ă©tait qu'Ă  moitiĂ© sĂ©rieux, principalement Ă  cause de l'exagĂ©ration employĂ©e. Quoique... Non, mieux valait ne pas trop pousser les rĂ©flexions. Tofer se laissa donc entrainer par Gaby jusqu'Ă  la table oĂč le poker se dĂ©roulait, et il se chercha des yeux un banc sur lequel il pourrait s'asseoir. DĂšs qu'il en repĂ©ra un, il le traina, le plaça Ă  cĂŽtĂ© de sa rouquine qui venait tout juste d'annoncer aux autres jeunes hommes autour de la table qu'elle allait les battre. Mieux valait pour elle qu'elle respecte sa parole, bien que tous ces garçons avaient sans le moindre doute beaucoup plus besoin de cet argent qu'elle. Alors, comment se jouait ce jeu, dĂ©jĂ  ? Juste Ă  regarder les cartes, les souvenirs lui remontĂšrent Ă  l'esprit. Il n'avait jouĂ© qu'une fois et aurait mieux fait d'apprendre Ă  jouer avant de tenter sa chance, considĂ©rant Ă  quel point il avait dĂ» se dĂ©nuder en comparaison Ă  la majoritĂ© des joueurs autour de lui. Mais bon, ce n'Ă©tait pas non plus comme s'il regrettait cette fameuse soirĂ©e, puisqu'elle s'Ă©tait assez bien terminĂ©e, en compagnie de...– Non, non ! Je fais que regarder. Je vais surtout te nuire si je dĂ©cide de m'en n'avait pas parlĂ© trop fort, s'assurant par le fait mĂȘme que seule Gabrielle puisse l'entendre. De toute façon, tricher n'Ă©tait pas ce qu'il prĂ©fĂ©rait. Tricher en ne connaissant pas les rĂšgles encore pire ! Il avala plusieurs gorgĂ©es de sa biĂšre, constatant par le fait mĂȘme qu'elle Ă©tait dĂ©jĂ  Ă  moitiĂ© vide. Faudrait qu'il se calme, autrement sa voiture resterait dans la ruelle et ce n'Ă©tait pas tellement ce dont il avait envie. Il la reposa prĂšs de lui, puis plaça un baiser sur l'Ă©paule de Gabrielle avant d'y poser confortablement sa tĂȘte.– Si jamais je m'endors, rĂ©veille-moi au moins pour que j'assiste Ă  ton il ne s'endormirait pas. Il pourrait bien essayer d'apprendre les bases du jeu en regardant attentivement la partie. Il glissa donc un bras autour de la taille de Gaby, plaçant son autre main sur sa cuisse pour commencer Ă  jouer avec le bas de sa robe. Un peu de la mĂȘme façon qu'il jouait souvent avec le bas de ses t-shirts. Sauf que lĂ , c'Ă©tait vraiment innocent. Il fallait que ce le soit, de toute façon, parce qu'il aurait mal vu la situation dĂ©gĂ©nĂ©rer en considĂ©rant l'endroit oĂč ils se trouvaient... InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Ven 16 Avr - 1344 Spiderman ? Oula, mince, elle ne s’était pas attendue Ă  rĂ©action aussi positive que cela Ă  la simple Ă©noncĂ©e du titre de ce film. N’avait-il pas peur des araignĂ©es, en temps normal, au point qu’aucun des deux n’avait osĂ© tuer cette qui squattait la baignoire, un matin ? Etrange. Ce n’était pas un film spectaculaire aux yeux de Gabrielle, qui plus Ă©tait. Dans le genre comics, elle prĂ©fĂ©rait Batman, histoire de baver sur le parfait Joker d’Heath Ledger et de rire Ă  la voix de baryton de Christian Bale sous sa cape noire. Vraiment gĂ©nial, celui Tobey Maguire ? Y’a mieux quand mĂȘme pour baver
 Et non, pas Twilight, il ne manquerait plus que cela. Je dĂ©teste Pattinson
 Un film d’animation, ça serait bien, oui. Un Miyazaki ? J’ai vu que t’avais les dvd. Le ChĂąteau ambulant ?A vrai dire, pour ce qui Ă©tait japonais, elle prĂ©fĂ©rait mille fois Le tombeau des lucioles. Mais lĂ , ce n’était pas de s’endormir dont elle craignait, mais de fondre en sanglots d’un bout Ă  l’autre du film. On connaissait mieux, pour une soirĂ©e en amoureux, aprĂšs tout. Enfin, en mĂȘme temps, elle savait d’avance qu’ils ne suivraient pas la moitiĂ© du film, alors peut importait le programme, aprĂšs se mit Ă  sourire avec douceur alors qu’il avouait, tout de mĂȘme, ĂȘtre lĂ©gĂšrement jaloux sur les bords. Bien sur, tout le monde l’était, aprĂšs tout. Gabrielle un peu plus que les autres, parfois, d’ailleurs. Mais bon, c’était lĂ©gitime, aprĂšs tout. Elle avait beau ne pas ĂȘtre vraiment pudique – dans les limites du raisonnable tout de mĂȘme –, s’exhiber le dĂ©colletĂ© pour une simple partie de poker, le tout sous le nez de son petit ami
 Oui, c’était sans doute la limite Ă  ne pas franchir, elle le savait parfaitement. Et tant pis si elle perdait, ce n’était qu’un paquet de cartes et quelques jetons en plastique, aprĂšs tout. Cela ne se verrait mĂȘme pas sur son compte en banque donc, au final, elle ne perdait que la gloire de la victoire. Pas une grande perte en soit, en quelques T’inquiĂštes pas va, je resterais sage. Et je suis rarement le genre que les hommes apprĂ©cient, tu sais
Ben oui, il ne fallait pas se leurrer. Elle avait beau avoir un beau visage, Gabrielle savait bien que l’on prĂ©fĂ©rait les grandes brunes pulpeuses. Pas les minipousses aux cheveux orange
 Elle Ă©tait tranquille Ă  ce niveau lĂ , en tous cas, c’était un bon point. Cela lui permettait globalement d’éviter de rĂ©pĂ©ter cent fois que, oui, elle Ă©tait dĂ©jĂ  prise et que, non, il ne partageait pas. La tranquillitĂ©, il n’y avait rien de mieux, aprĂšs elle allait rester sage dans tous les cas, de toute façon. Entrainant Christofer Ă  sa suite, elle prit place Ă  la table, alors que lui-mĂȘme prenait place Ă  ses cĂŽtĂ©s. C’était amusant, les rĂŽles inversĂ©s. En temps normal, cela aurait Ă©tĂ© l’homme qui jouait et la femme qui se penchait par-dessus son Ă©paule pour le soutenir durant la partie. L’inverse Ă©tait un peu plus inhabituel, mais pas dĂ©rangeant pour autant, dans l’esprit de Gabrielle. Surtout s’il s’installait comme cela sur son Ă©paule. LĂ , c’était sur, elle allait perdre. Manque de concentration Assiste Ă  ma dĂ©faite, c’est plus drĂŽle !Alors qu’elle disait cela, elle eut un lĂ©ger sursaut de surprise. Il fallait dire que de commencer Ă  jouer avec le bas de sa robe en plein lieu public Ă©tait assez
 Inhabituel ? Mais pas dĂ©rangeant pour autant, simplement trĂšs dĂ©concertant. Enfin, le connaissant, cela ne devait ĂȘtre que purement innocent, comme il le faisait toujours en jouant avec le bas de ses tee-shirt. Sauf que, en temps normal, elle portait un pantalon, en dessous, et cela ne laissait dĂ©couvrir qu’une petite partie de son ventre. Pas euh
 aussi bas. Heureusement que la table cachait cela aux autres Lequel d’entre eux t’a payĂ© pour me faire perdre ? Tes techniques de dĂ©stabilisation sont plus qu’efficaces ! souffla-t-elle, croupier se mit alors Ă  distribuer les cartes, laissant Gabrielle glisser les siennes sous sa main avec sĂ©rieux, avant de les regarder discrĂštement, s’arrangeant pour que Christofer puisse voir leur valeur Ă©galement. Deux huit, deux trois, un roi. Elle avait deux paires, c’était dĂ©jĂ  cela
 InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Dim 18 Avr - 228 Tobey Maguire, pas trop mal en effet, mais il n'arrivait jamais Ă  la cheville de Topher Grace. Et puis, Kristen Dunst aussi, yum. Heureusement, Gabrielle ne semblait pas ĂȘtre beaucoup plus fan que lui de Twilight. Ça l'arrangeait. Ce qui pouvait dĂ©tester ce film ! Enfin, deux ou trois acteurs Ă©taient plutĂŽt douĂ©s et puis celui qui faisait Jasper = bave bave bave bave bave, mais dans l'ensemble, c'Ă©tait un dĂ©sastre. Sans parler des livres qu'il avait abandonnĂ©s assez vite, absolument dĂ©goutĂ© par le style d'Ă©criture de l'auteur. Il avait trop aimĂ© le style de Paulo Coelho et celui de John Ajvide Lindqvist -pas pour rien que son toutou s'appelait Eli, d'ailleurs-, bien que tous deux traduits, pour ce contenter d'une brique Ă  l'eau de rose destinĂ©e aux prĂ©adolescentes en chaleurs. Et puis, c'Ă©tait vrai que Pattinson Ă©tait moche. Ça le rassurait un peu, d'ailleurs ça prouvait qu'elle n'Ă©tait pas sur le point de se taper son meilleur ami, considĂ©rant Ă  quel point ce dernier ressemblait Ă©trangement Ă  ce dit Pattinson... Les mystĂšres de la vie ! Enfin, ils repenseraient au film plus tard, rien ne disait qu'ils en regarderaient un de toute façon. L'idĂ©e d'un bain avec des bougies lui semblait tout de suite beaucoup plus attrayante, et puis ce serait romantique, donc il gagnerait des points. Parce que les filles aiment les trucs romantiques, aprĂšs tout. Si seulement il avait au moins eu le rĂ©flexe d'acheter des fleurs ! Mais bon, il lui en offrait dĂ©jĂ  souvent, ce n'Ă©tait pas non plus comme s'il fallait lui tordre un bras pour qu'il ose offrir des trucs mignons Ă  sa copine. Enfin bref, plus le temps de songer Ă  ce qu'ils feraient le soir, surtout que le sujet venait de dĂ©raper sur la jalousie. Mais bon, comme il Ă©tait loin d'ĂȘtre un grand jaloux, on Ă©tait loin d'une engueulade type dans un couple qui n'en peut plus de l'autre. Ce n'Ă©tait mĂȘme pas une engueulade, d'ailleurs. MĂȘme loin de lĂ . Ils avaient aprĂšs tout cette Ă©trange manie de parler si calmement, souvent mĂȘme avec le sourire, de sujets qui auraient fait que d'autres couples en seraient possiblement venus Ă  s'arracher les cheveux mutuellement. La possession et la jalousie monsieur refuse que madame porte quelque chose, madame se sent contrĂŽlĂ©e et pense que monsieur ne lui fait pas confiance. Cela n'avait absolument rien Ă  voir avec eux, ils venaient de le prouver. "T'es jaloux ?", "Juste un peu", "Trognon". Ça rapporte toujours, d'ĂȘtre constamment gentil. – Han, tu surestimes le cerveau des hommes, lĂ , rĂ©pondit-il doucement. Y'a pas un genre de fille qui fait rĂ©ellement plus l'unanimitĂ© qu'un autre, tu sais comme les goĂ»ts varient. Mais, surtout, les hommes c'est des animaux. Si tu dĂ©voiles un centimĂštre de peau, y'a plus rien Ă  faire, l'imagination s'emballe et il reste plus qu'une idĂ©e en tĂȘte. Oui, il parlait en connaissance de cause. La diffĂ©rence, c'Ă©tait qu'il avait au moins la prĂ©sence d'esprit de s'en rendre compte, contrairement Ă  beaucoup de garçons qui ne pouvaient pas en parler d'une façon extĂ©rieure. Il faut bien un minimum d'intelligence pour se rendre compte qu'on est un porc et tenter de le cacher voire de le contrĂŽler un peu. Enfin, certains Ă©chappent quand mĂȘme Ă  ce stĂ©rĂ©otype. Rares. Bien rares. Christofer n'en faisait pas partie, mais il Ă©tait tellement adorable que ça passait totalement inaperçu. Et puis, de toute façon, il faisait beaucoup de choses sans vraiment se rendre compte de leur portĂ©e rĂ©elle. Ça aussi, ça l' peu comme ce qu'il commença Ă  faire lorsqu'ils furent rendus Ă  la table oĂč se dĂ©roulait le poker. Jouer avec le bas de la robe de Gaby, quel Ă©tait le mal ? Ils auraient Ă©tĂ© tous seuls, les pensĂ©es perverses se seraient assurĂ©ment ramenĂ©es Ă  la vitesse de l'Ă©clair et sa main ne serait pas restĂ©e sur le rebord de la robe bien longtemps. Mais lĂ , c'Ă©tait absolument innocent. Affectueux, mais sans la moindre arriĂšre-pensĂ©e. – Si tu y tiens, je suis tes ordres. Dommage que j'aie pas de jupette et de pompons, je pourrais t'encourager. Un G, un A, un B...Oh, comme ça il la dĂ©stabilisait ? Eh bien, c'Ă©tait pas comme s'il s'Ă©tait attendu Ă  ce que de simplement s'amuser avec un bout de tissu puisse rĂ©ellement la dĂ©concentrer. Surtout qu'il n'avait pas prĂ©vu de faire quoi que ce soit d'indĂ©cent. La robe Ă©tait peut-ĂȘtre bien un peu courte, il n'en restait pas moins qu'il ne tentait absolument pas de faire quelque chose d'inappropriĂ© pour l'endroit.– Aucun. Tu es trop facile Ă  dĂ©stabiliser, c'est mĂȘme pas drĂŽle. J'peux jouer avec tes genoux si tu prĂ©fĂšres, mais moi je prĂ©fĂšrerais ça pour dire, il n'avait aucune idĂ©e de si c'Ă©tait rĂ©ellement parce qu'il la dĂ©concentrait ou non, mais il n'eut pas besoin de comprendre les rĂšgles du poker pour voir que Gaby se faisait solidement butter par les autres. Dommage, il avait tant d'espoir. Ou pas. Enfin, ils restĂšrent Ă  la table un moment, lui permettant de boire plus lentement le reste de sa Corona. ConsidĂ©rant qu'il conduisait, mieux valait ne pas trop se lĂącher dans l'alcool. Mais bon, ce n'Ă©tait pas parce que ses joues rougissaient et qu'il arrivait Ă  perdre sa gĂȘne avec une quantitĂ© presque infime d'alcool qu'il perdait toutes ses capacitĂ©s. – J'espĂšre que c'est pas de ma faute si t'as perdu, dit-il lorsque la partie fut "officiellement" terminĂ©e et qu'ils se levaient. Je serais vraiment un vilain fit la moue, puis attrapa la main de Gabrielle.– Autre chose qui te fait envie ici, ou bien seulement moi ?En gros ils restaient encore ou ils pouvaient partir ? InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mar 20 Avr - 127 Twilight ? Bien sur que non, ce n’était pas son truc. Elle l’avait d’abord lu en français puis, croyant Ă  un mauvais traducteur, en anglais. Le style littĂ©raire lui Ă©tait restĂ© dans la gorge dans les deux cas, mais elle s’était tout de mĂȘme amusĂ©e Ă  lire les quatre tomes, simplement pour s’en moquer. C’était tellement creux et tellement Ă  l’eau de rose pour gamine qu’elle ne pouvait qu’en rire. Quant aux films
 Pour elle, cela relevait plus de la grosse blague qu’autre chose. Elle avait tĂ©lĂ©chargĂ© le premier, pour voir ce que cela pouvait donner, et l’avait amĂšrement regrettĂ©. Elle aurait donc prĂ©fĂ©rĂ© regarder d’horribles tĂ©lĂ©films français pendant toute la nuit plutĂŽt que ça. Et, connaissant le niveau cinĂ©matographique de la France, la comparaison n’était pas choisie au Ă  part le genre de film pour adolescentes en mal d’amour, Gabrielle n’était pas difficile niveau films. Surtout pas quand il s’agissait de regarder un film dans les bras de Christofer, ou allongĂ©e contre lui, ou se servant de ses cuisses comme d’oreiller ou
 Oui, on comprenait le principe. Surtout que, dans ces moments lĂ , il finissait toujours pas jouer avec ses boucles rousses. Si elle dĂ©testait que l’on touche ses prĂ©cieux cheveux, elle s’était habituĂ©e Ă  ce que lui le fasse. Des fois, il s’amusait mĂȘme Ă  les tresser, s’il s’ennuyait vraiment. Elle avait tolĂ©rĂ© cette manie, pour trouver cela agrĂ©able et mignon, Ă  force. Comme Ă  peu prĂšs tout ce que faisait Christofer, d’ sa jalousie, elle trouvait cela adorable, au final. AprĂšs tout, oui, c’était mignon et cela prouvait qu’il tenait Ă  elle sans que cela ne devienne maladif. Elle n’aurait pas supportĂ© cela, de se sentir surveillĂ©e constamment, de l’entendre lui demander chaque soir avec qui elle avait passĂ© sa journĂ©e, ce qu’elle avait fait et pourquoi. Elle voulait un petit ami, pas un dĂ©tective privĂ© enquĂȘtant sur elle et, pour cela, Christofer Ă©tait parfait. Lorsqu’ils se retrouvaient le soir, il se contentait de se demande si sa journĂ©e s’était bien passĂ©e, cela lui suffisait. Elle partait souvent dans des monologues explicatifs, certes, mais cela venait d’elle-mĂȘme. Elle gardait sa libertĂ©, sa prĂ©cieuse libertĂ©, tout de mĂȘme. Se sentir enfermĂ©e, oppressĂ©e
 Elle aurait rendu des armes depuis longtemps dans son couple, ne put s’empĂȘcher de sourire doucement Ă  la description qu’il lui fit des hommes. Il n’avait pas tord, le pire. Les hommes ne pensaient que rarement avec leur cerveau, quand une fille un peu dĂ©nudĂ©e Ă©tait dans les parages. On ne pouvait avoir les muscles et le tact des gentlemen, en mĂȘme temps. Heureusement pour elle, Christofer Ă©tait un parfait gentleman anglais. Ou alors elle Ă©tait toujours assez habillĂ©e pour ne pas qu’il lui saute dessus, au choix. Il devait y avoir un peu des deux, en fait. Et heureusement qu’elle n’était plus dans sa pĂ©riode Ă  ne porter que des shorts Ă  longueurs de journĂ©es, dans ce cas. Cela aurait pu ĂȘtre Heureusement que tu es lĂ  pour me dĂ©fendre et marquer ton territoire. Ils auront peur de tes tatouages, de toute fronça son nez d’amusement, preuve qu’elle plaisantait. Il Ă©tait vrai que la peau ancrĂ©e de Christofer pouvait en Ă©tonner plus d’un, vu qu’il ne semblait plus avoir un centimĂštre de peau vierge. Mais de lĂ  Ă  en avoir peur, il y avait un grand pas Ă  faire. Il Ă©tait assez impressionnable de vue, mais elle se doutait bien qu’il ne devait pas ĂȘtre champion de boxe. Ou alors, il le cachait bien. Mais sa prĂ©sence Ă©tait rassurante, aprĂšs tout. Cela prouvait bien que c’était chassĂ©e gardĂ©e » et que personne ne pouvait s’approcher d’ Ă  la table, elle ne put que rire en Ă©coutant Christofer jouait les pom pom girls. Rien Ă  dire, June et Loan avaient tout de mĂȘme bien plus la classe, pour le peu qu’elle les avait vu s’exercer. N’empĂȘchait, et elle se força Ă  ne pas faire la remarque Ă  haute voix, ce n’était pas la premiĂšre fois qu’il parlait de se travestir. DĂ©jĂ , le jour oĂč ils s’étaient mis en couple, il avait eu un dĂ©lirer de se dĂ©guiser en soubrette pour faire le mĂ©nage. Un poil flippant, elle devait l’avouer. Elle se contenta donc de rire doucement, levant les yeux au ajoutĂ© Ă  son petit jeu avec sa robe et, oui, elle ne tarda pas Ă  en perdre la tĂȘte. Ce n’était as de sa faute, aprĂšs tout, si son esprit lĂ©gĂšrement hyperactif avait des problĂšmes de concentration. Elle n’avait jamais vraiment Ă©tĂ© bonne Ă©lĂšve Ă  cause de cela, une mouche suffisant Ă  la distraire. Alors son petit ami jouant avec le bas de sa robe, c’était perdu d’avance, bien Non, laisse, c’est pas grave. C’est pas trop Mais elle n’allait pas dire Ouais, enlĂšve tes pattes de lĂ , ça m’arrangerait si je veux gagner ! ». Tue l’amour rapide et efficace. Se mordant l’intĂ©rieur de la joue, elle tenta de se concentrer sur ses cartes et sur le jeu de ses adversaires, mais la main de Christofer, toujours sur sa cuisse, avait le don de la distraire, bien entendu. Enfin, elle savait que, mĂȘme sans cela, elle se serrait tout de mĂȘme lamentablement partie dura une bonne demi-heure tout de mĂȘme, si ce n’était plus. Mais, au bout d’un moment, elle fut tout de mĂȘme obligĂ©e d’abattre ses cartes dans un soupir dĂ©pitĂ©, alors que le croupier emmenait loin d’elle ses prĂ©cieux jetons. Bien entendu, l’un des joueurs ne put s’empĂȘcher de lui envoyer un petit rire moqueur. Certes, elle n’aurait pas du tant se vanter en dĂ©but de partie, cela ne pouvait que se retourner contre elle avec sa dĂ©faite. Dans un nouveau soupir, elle se leva de son haut tabouret, perdant donc quelques centimĂštres alors que ses pieds chaussĂ©s de talons retrouvaient la terre Non, je suis juste une buse, voilĂ  tout !Alors qu’elle reprenait son petit sac Ă  main, Christofer lui prit la main, lui demandant s’il Ă©tait temps de rentrer d’une bien drĂŽle de façon. Se tournant vers lui, elle ne put s’empĂȘcher, une fois n’étant pas coutume, de tirer doucement sur sa cravate pour lui faire perdre quelques centimĂštres et ainsi pouvoir l’embrasser avec D’aprĂšs toi, chĂ©ri ?Bon, apparemment, l’intonation de voix devait suffire Ă  faire comprendre que la rĂ©ponse Ă©tait explicite. Ne restait plus qu’à rentrer pour finir la soirĂ©e en tĂȘte Ă  tĂȘte, bien entendu. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mer 21 Avr - 600 Marquer son territoire ? L’idĂ©e aurait pu ĂȘtre intĂ©ressante lever la patte, laisser sa trace, ĂȘtre en paix. D’accord, en fait ça n’avait rien d’intĂ©ressant et c’était mĂȘme plutĂŽt bizarre. Mieux valait ne pas trop s'abaisser au rang d'animal pour la soirĂ©e, il l'avait dĂ©jĂ  suffisamment fait comme ça. Pas la peine de prouver qu'il en Ă©tait un. Enfin, si marquer son territoire pouvait ĂȘtre fait d'une façon beaucoup plus civilisĂ©e que la premiĂšre Ă  laquelle il avait pensĂ©e, il Ă©tait cependant tout Ă  fait vĂ©ridique que certains avaient parfois peur de lui simplement Ă  cause des tatouages. Le plus drĂŽle, c'Ă©tait Ă  la bibliothĂšque ou au local informatique s'il avait dĂ©cidĂ© de lancer des regards mauvais aux geeks qui peuplaient ces endroits, il aurait facilement pu les vider. Il aurait pu nommer, sans mĂȘme y rĂ©flĂ©chir, au moins quatre ou cinq nerds effrayĂ©s qui dĂ©guerpissaient chaque fois qu'il entrait dans la mĂȘme piĂšce qu'eux. En trois ans dans cette universitĂ©, il n'avait toujours pas rĂ©ussi Ă  faire comprendre Ă  certains qu'il Ă©tait absolument inoffensif. Enfin, suffisait de le connaitre un peu pour savoir qu'il Ă©tait tout Ă  fait paisible. Adorable. Et qu'il ne savait pas se battre du tout. Il Ă©tait peut-ĂȘtre bien trĂšs grand, il avait la grosseur d'un manche Ă  balai et l'agressivitĂ© d'un ver de terre. Il avait dĂ©montrĂ©, durant son adolescence, qu'il Ă©tait absolument gĂ©nial de le frapper pour le plaisir. Il ne rĂ©agissait mĂȘme pas, wow !– Toffee, arme de destruction massive. On y croit pour Christofer de dire combien de temps la partie de poker dura. Elle lui aurait probablement parue plus longue s'il n'avait pas su s'occuper pendant ce temps. Parce que oui, il joua avec le bas de la robe de Gabrielle tout au long de la partie, ne la lĂąchant que pour prendre de temps en temps une gorgĂ©e de sa biĂšre. Plus tard, il pourrait dĂ©couvrir la fermeture Ă©clair de la robe, et aussi les bretelles, et il pourrait constater Ă  quel point elle serait magnifique une fois sur le plancher. Ahem, bref.– Une... buse ?Tofer tenta un instant de se faire l'image, puis renonça et regarda Ă  nouveau Gabrielle, visiblement confus.– Bah, c'est toujours mieux qu'un vautour. Mais j'aurais plutĂŽt dit un ne lui fallut par la suite que quelques secondes avant de rĂ©ussir Ă  dire une connerie une fois de plus, mais il tenta de s'empĂȘcher d'y penser. Ce n'Ă©tait pas comme s'il avait de grandes limites dans le langage qu'il pouvait utiliser auprĂšs de Gaby, en fait, et il Ă©tait le seul Ă  s'imposer ces limites. Et puis, elle ne devait pas tellement l'avoir mal pris puisqu'elle tirait une fois de plus sur sa cravate pour l'embrasser ! C'Ă©tait tout Ă  fait prometteur, comme rĂ©ponse. - Kiiiin. C'pas beau, c'pas de ma faute, j'ai faim. T'façon on s'en fout, c'est fini. xD - Contenu sponsorisĂ© Empire State of Mind Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille
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Vous aimez ce film, notez le !Personne n'a encore votĂ© pour ce film ! L'essor des grands magasins au siĂšcle dernier Ă  travers l'histoire d'une orpheline qui monte Ă  Paris pour travailler chez son oncle marchand de draps. Titre original Au bonheur des damesFiche mise Ă  jour le 12/11/2019AnnĂ©e de production 1930RĂ©alisĂ© par Julien DuvivierActeurs principaux < Achaten ligne au bonheur des dames film complet pas cher sur Aliexpress France ! Livraison rapide Produits de qualitĂ© Ă  petits prix Aliexpress : Achetez malin, vivez mieux En continuant Ă  Affiner par gĂ©ographieLE PROFESSEUR PERDU - VISITE GUIDEE "MYSTERES, HISTOIRE ET LEGENDES A BOULOGNE-SUR-MER" Nature - EnvironnementBoulogne-sur-Mer 62200Le 20/08/2022Le Professeur Perdu Visite guidĂ©e théùtralisĂ©e - MystĂšres, Histoire et lĂ©gendes Ă  Boulogne-sur-Mer / Perdu au cƓur de la nuit de 21h Ă  22h45 Rendez-vous Ă  la Porte de Dunes, Grand Rue rĂ©servation sur des jeunes de "Concordia" Portes ouvertes, Histoire - CivilisationAllĂšgre 43270Du 05/08/2022 au 19/08/2022Portes ouvertes chantier de jeunes Concordia Venez rencontrer notre groupe de bĂ©nĂ©voles et dĂ©couvrez les travaux de restauration d'une rue mĂ©diĂ©val!Initiation et perfectionnement Ă  l'Ultimate Frisbee - Club des Korsaires Sports et loisirsSaint-Jean-de-Luz 64500Le 18/08/2022Le club d'ultimate frisbee Les Korsaires de Saint Jean de Luz propose des initiations/perfectionnements sur la Grande Plage entre rue de l'Infante et le phare. Sport auto arbitrĂ©, mixte et sans contact Tous niveaux acceptĂ©s Ă  partir de 12 ans Inscription obligatoireInitiation et perfectionnement Ă  l'Ultimate Frisbee - Club des Korsaires Sports et loisirsSaint-Jean-de-Luz 64500Le 18/08/2022Le club d'ultimate frisbee Les Korsaires de Saint Jean de Luz propose des initiations/perfectionnements sur la Grande Plage entre rue de l'Infante et le phare. Sport auto arbitrĂ©, mixte et sans contact Tous niveaux acceptĂ©s Ă  partir de 12 ans Inscription obligatoireMarchĂ© hebdomadaire et foire mensuelle MarchĂ©, Foire - SalonCorbigny 58800Du 19/08/2022 au 30/12/2022Depuis le Moyen-Âge, Corbigny a perpĂ©tuĂ© la tradition des foires et marchĂ©s. Tous les 2Ăšme mardi du mois, c'est la foire les artisans et marchands s'emparent de Corbigny. Depuis la place de l’HĂŽtel de Ville jusqu’à la place Saint Jean, de la rue des Boucheries jusqu'au Champ de Foire qui porte si bien son nom
, c'est toute la ville qui rĂ©sonne agrĂ©ablement au son des nĂ©goces. Chaque vendredi matin dans la Grande Rue, c’est le marchĂ© traditionnel avec ses maraĂźchers, poissonnier, fromager... Plus modeste mais tout aussi dynamique, c’est l’occasion de se retrouver, de bavarder et de faire des dans la rue Parc François Doubin mĂ©diathĂšque ConfĂ©rence - DĂ©bat, Manifestation culturelle, PeintureARGENTAN 61200Le 19/08/2022Cet Ă©tĂ©, les livres se dĂ©confinent et sortent des murs des mĂ©diathĂšques pour aller Ă  la rencontre des enfants et des adultes sur leurs lieux de vie. Dans une atmosphĂšre de dĂ©tente et de libertĂ©, vous pourrez partager, dĂ©couvrir ou redĂ©couvrir le plaisir de et perfectionnement Ă  l'Ultimate Frisbee - Club des Korsaires Sports et loisirsSaint-Jean-de-Luz 64500Le 20/08/2022Le club d'ultimate frisbee Les Korsaires de Saint Jean de Luz propose des initiations/perfectionnements sur la Grande Plage entre rue de l'Infante et le phare. Sport auto arbitrĂ©, mixte et sans contact Tous niveaux acceptĂ©s Ă  partir de 12 ans Inscription obligatoireInitiation et perfectionnement Ă  l'Ultimate Frisbee - Club des Korsaires Sports et loisirsSaint-Jean-de-Luz 64500Le 20/08/2022Le club d'ultimate frisbee Les Korsaires de Saint Jean de Luz propose des initiations/perfectionnements sur la Grande Plage entre rue de l'Infante et le phare. Sport auto arbitrĂ©, mixte et sans contact Tous niveaux acceptĂ©s Ă  partir de 12 ans Inscription obligatoireDon de sang Don du sangPerros-Guirec 22700Le 19/08/2022Don de sang au "Club des navigateurs" sur le port Ă  Perros-Guirec. 65 rendez-vous possible. Infos pratiques - Adresse Club des Navigateurs, Galerie du Linkin, 65 rue Anatole Le Braz, 22700 Perros-Guirec, - RĂ©servation de votre rendez-vous sur - N'oubliez pas de faire votre test d'Ă©ligibilitĂ© avant de prendre votre en famille avec A l'Ecoute de la Nature 2022 Nature - Environnement, Animaux, Histoire - CivilisationForges-les-Eaux 76440Le 19/08/2022Aventure mĂ©diĂ©vale en famille au milieu des animaux de la ferme pĂ©dagogique. A l’écoute de la Nature 9 rue de redderies 60220 Blargies DurĂ©e de l'activitĂ© 2h A partir de 3 ans Inscription obligatoire auprĂšs de Martine Belletante au en famille avec A l'Ecoute de la Nature 2022 Nature - Environnement, Animaux, Histoire - CivilisationForges-les-Eaux 76440Le 18/08/2022Aventure mĂ©diĂ©vale en famille au milieu des animaux de la ferme pĂ©dagogique. A l’écoute de la Nature 9 rue de redderies 60220 Blargies DurĂ©e de l'activitĂ© 2h A partir de 3 ans Inscription obligatoire auprĂšs de Martine Belletante au Sports Ă©questres, Danse - Bal - Cabaret, SpectacleHoutaud 25300Du 19/08/2022 au 21/08/2022ProposĂ© par l'association Festi'Cheval. Manifestation autour du cheval, avec repas, spectacle, bal, foire aux chevaux, animations enfants, animations Ă©questre, dĂ©filĂ© dans les rues de Pontarlier et de la MusiqueSens 89100Du /00/1e16 au //099La fĂȘte de la musique se dĂ©roulera cette annĂ©e selon un protocole strict, le lundi 21 juin en soirĂ©e. La Ville de Sens, par le biais de son service Ă©vĂ©nementiel, a mis en place plusieurs concerts qui se tiendront dans des lieux spĂ©cifiques de 18h Ă  22h30. Les gestes barriĂšre seront de rigueur, et une jauge sera instaurĂ©e en fonction des sites. Huit groupes se produiront au cours de la soirĂ©e. Dans la cour de la Poterne – 21 BD du 14 Juillet 90 places - FJ EvĂšnement FrĂ©dĂ©ric SEDAN et Jeanne-Marie au chant 18h - 20h - SAMBALA 20h30 - 22h30 Dans la cour du CEREP – 5 rue Rigault 40 places - Stand 'art 18h-20h - EntrĂ©e des artistes 20h30 - 22h30 Dans la cour de l'Orangerie – 135B rue des DĂ©portĂ©s et de la RĂ©sistance 35 places - Victor JULIEN-LAFERRIÈRE 19h30 - 20h - SĂ©non Street Band 20h30 - 22h30 Dans la cour de la Mairie - AccĂšs rue DrapĂšs 40 places - CAMELIS 18h45 - 20h - NEA 20h30 - 22h30 Les places assises Ă©tant limitĂ©es, il est conseillĂ© aux visiteurs de prendre leurs AU FIL DES RUES 2022 MAUREILHAN Repas - DĂ©gustation, Balades, Vin - Oenologie, Vie localeMaureilhan 34370Le 19/08/2022A travers le village de Maureilhan, diffĂ©rents emblĂšmes de notre rĂ©publique prĂŽnent fiĂšrement. Ensemble, nous dĂ©couvrirons comment s’est retrouvĂ© Ă  Maureilhan, une des premiĂšres statues de la Marianne. DĂ©gustation Vignerons du Pays d’EnsĂ©rune, sur la place de l’actuelle festival des MĂŽmes Spectacle de rue, Théùtre, Spectacle, Festival gĂ©nĂ©ralisteMontbĂ©liard 25200Du 25/08/2022 au 28/08/2022Le festival des mĂŽmes est destinĂ© aux enfant de 18 mois Ă  13 ans. Cette manifestation culturelle, ludique et Ă©ducative unique est organisĂ© par l'association Collectif MontbĂ©liard Animations et FestivitĂ©s aussi appelĂ© Collectif Manifest. Vous y trouverez des spectacles au théùtre, des spectacles en salle pour les tout-petits, des spectacles en rue, des ateliers et des espaces ludiques. Ce festival diversifiĂ© a pour seul but de faire le bonheur des enfants! C'est une formidable aventure Ă  savourer en famille, qui permet Ă  petits et grands de se cultiver, d'aiguiser sa curiositĂ©, de stimuler leur imaginaire et de se divertir !Animation en famille avec A l'Ecoute de la Nature 2022 Nature - Environnement, Animaux, Histoire - CivilisationForges-les-Eaux 76440Le 20/08/2022Aventure mĂ©diĂ©vale en famille au milieu des animaux de la ferme pĂ©dagogique. A l’écoute de la Nature 9 rue de redderies 60220 Blargies DurĂ©e de l'activitĂ© 2h A partir de 3 ans Inscription obligatoire auprĂšs de Martine Belletante au de Nay Danse - Bal - Cabaret, PĂ©tanque, FĂȘte, Sports nautiquesNay 64800Le 22/08/2022Les FĂȘtes de Nay sont de retour aprĂšs deux ans d'absence. Retrouvez des bodegas et estanquet rue de la poste, rue M. Foch et promenade du Fronton. La FĂȘte Foraine sera prĂ©sente tous les jours Ă  partir de 15h place marcadieu. Au programme - 14h Portes ouvertes et dĂ©couverte eaux vives par l'USCN canoĂ« Kayak Base Nautique - 14h Concours de pĂ©tanque ouvert Ă  tous fronton - 14h Sieste musicale "annĂ©es 60" - 22h Spectacle cabaret "Crazy Chic" et Bal avec l'orchestre ArpĂšge place de la rĂ©publique - 2h fin de soirĂ©eGrande FĂȘte des fleurs Fort-Mahon-Plage Musique, FĂȘte, Plante - FleurFort-Mahon-Plage 80120Du 20/08/2022 au 21/08/2022Grand Corso Fleuri en musique dans l’Avenue de la Plage en aprĂšs-midi, chars fleuris, groupes musicaux, animation de rue, confettis et bonne humeur !MarchĂ© aux puces Manifestation culturelleBenfeld 67230Le 21/08/2022Grand MarchĂ© aux puces de 8h Ă  18h dans les rues du centre-ville. ApĂ©ritif concert, animations, Ă  la lueur des flambeaux Manifestation culturelle, FĂȘte, Théùtre de rue, Visites et circuitsBeaumontois en PĂ©rigord 24440Le 25/08/2022Tous les jeudis en juillet et aoĂ»t Ă  partir de 21h30, se dĂ©rouleront dans la Bastide de Beaumont des visites qui vous plongeront au cƓur de la vie mĂ©diĂ©vale aux lueurs des flambeaux. Un type de visites surprenantes qui vous laisseront des souvenirs inoubliables. Tarifs 6 € adultes un flambeau inclus par famille / gratuit pour les enfants de moins de 8 ans. Flambeaux supplĂ©mentaire 2 €.Visite Patrimoine Coutances au fil des rues Visites et circuitsCoutances 50200Le 23/08/2022Visite patrimoine Coutances au fil des rues. RĂ©servation au 02 33 19 08 Patrimoine Coutances au fil des rues Visites et circuits, Manifestation culturelle, Patrimoine - CultureCOUTANCES 50200Le 23/08/2022Visite patrimoine Coutances au fil des rues. RĂ©servation au 02 33 19 08 Ă  vos crayons dans les rues d'Arreau Vie localeArreau 65240Le 23/08/2022Tous Ă  vos crayons dans les rues d'Arreau. Place de la mairie. Rendez vous pour 1 initiation ou 1 perfectionnement au sketching, accompagnĂ© d' 1 sketcher qui vous aidera Ă  croquer de beaux souvenirs. Animation ouverte Ă  tous et d'improvisation théùtrale Manifestation culturelle, Théùtre de rue, SpectacleCapbreton 40130Le 25/08/2022Embarquez pour un spectacle théùtral 100% improvisĂ© !elephant brass machine FĂȘte, Spectacle de rueVendays-Montalivet 33930Le 25/08/2022fanfare en dĂ©ambulationLA CITÉ PLANTAGENÊT Visites et circuits, Histoire - CivilisationLe Mans 72000Le 18/08/2022Laissez-vous conter les rues et ruelles de la citĂ©, bordĂ©es de maisons en pan-de-bois en couleur et d’hĂŽtels de la Renaissance, en passant par l’enceinte romaine et la cathĂ©drale. Le charme du cƓur historique s’offre Ă  vous et vous permet de remonter le temps. Votre guide sera Martine fĂȘte d'Objat et feu d'artifice FĂȘteOBJAT 19130Du 19/08/2022 au 22/08/2022Vendredi A partir de 18h au Parc Municipal le Football Club Objat organise son marchĂ© nocturne et festif producteurs et commerçants suivi d'un karaokĂ© dansant animĂ© par Michel Capillon. Samedi Toute la journĂ©e FĂȘte foraine A 18h animations dans la ville dĂ©part de la mairie Animations de rues, Banda d'Objat A 19h Match de Rugby Saint Yriex/Causse VĂ©zĂšre A partir de 21h animations des rues par la Banda d'Objat De 21h30 Ă  23h30 un instant magique "Show son et lumiĂšre" sur les façades de la Mairie toutes les 30 minutes Dimanche 8h dĂ©but des festivitĂ©s par un rĂ©veil dĂ©tonant 9h30 messe de la Saint BarthĂ©lĂ©my 10h animation du marchĂ© par la banda d'Objat 15h Ă  16h animation musicale par la banda d'Objat au parc municipal 16 spectacle gratuit "les 2 enchanteurs" au parc municipal 22h Feu d'artifice au stade de rugby Toute la journĂ©e FĂȘte Foraine Lundi Poursuite de la fĂȘte foraine 14h concours de pĂ©tanque en doublettes Ouvert Ă  tous Ă  l'Espace Loisirs Jacques Lagrave Dans le centre-villeLivron Express MarchĂ©, Vie localeLivron-sur-DrĂŽme 26250Du 21/07/2022 au 18/08/2022Et si vous profitiez de votre passage au marchĂ© perchĂ© pour dĂ©couvrir un peu le village ? Une heure pour dĂ©ambuler au travers des rues sur Haut-Livron et explorer une partie du passĂ© de la musicale chanson pop Musique, Manifestation culturelleSaint-Astier 24110Le 21/08/2022DĂ©ambulation musicale de 11h-13h dans la rue Lafayette. Au programme Kastagna chanson pop GratuitCINÉMA EN PLEIN AIR CinĂ©ma, Sports de balle et de ballonLaval 53000Le 18/08/2022Cet Ă©tĂ©, AtmosphĂšres 53 et ses partenaires proposent 27 projections de films en plein-air dans tout le dĂ©partement. L’occasion de dĂ©couvrir ou redĂ©couvrir gratuitement des films dans des lieux atypiques tels qu’un théùtre antique, la cour d’un chĂąteau, la place d’un village
 La plupart des sĂ©ances sont prĂ©cĂ©dĂ©es d’un temps convivial pour attendre ensemble la tombĂ©e de la nuit. La programmation > Jeudi 21 juillet Ă  22h30 L’Ascension Rendez-vous au terrain de foot accĂšs par la rue Pierre de Coubertin Ă  Loiron-RuillĂ© > Vendredi 22 juillet Ă  22h30 Tout simplement noir Rendez-vous Ă  USL quartier Hilard Ă  Laval > Jeudi 28 juillet Ă  2215 Le Roi Lion Rendez-vous Ă  la place des grands carrĂ©s quartier des Pommeraies Ă  Laval > Jeudi 4 aoĂ»t Ă  22h00 Retour vers le futur Rendez-vous au terrain de foot de la fontaine aux fĂ©es Ă  La BrĂ»latte > Jeudi 18 aoĂ»t Ă  2145 Adieu les Cons Rendez-vous au terrain communal accĂšs par l’école Henri Chantrel 19 rue du Maine Ă  Saint-OuĂ«n-des-Toits N’hĂ©sitez pas Ă  prendre plaid et transat pour une projection FLASH CITÉ PLANTAGENÊT Histoire - Civilisation, Visites et circuitsLe Mans 72000Le 18/08/2022Le cƓur historique du Mans dominĂ© par la cathĂ©drale Saint-Julien est un tissu de ruelles, rues et places bordĂ©es de maisons en pan-de-bois et d’hĂŽtels particuliers de la Renaissance. Son enceinte romaine et ses enceintes mĂ©diĂ©vales la sertissent comme un Ă©crin. Votre guide sera Martine Longin du service tourisme et patrimoineVISITE FLASH CITÉ PLANTAGENET Histoire - Civilisation, Visites et circuitsLe Mans 72000Le 19/08/2022Le cƓur historique du Mans dominĂ© par la cathĂ©drale Saint-Julien est un tissu de ruelles, rues et places bordĂ©es de maisons en pan-de-bois et d’hĂŽtels particuliers de la Renaissance. Son enceinte romaine et ses enceintes mĂ©diĂ©vales la sertissent comme un Ă©crin. Votre guide sera Martine Longin du service tourisme et FLASH CITÉ PLANTAGENÊT Histoire - Civilisation, Visites et circuitsLe Mans 72000Le 18/08/2022Le cƓur historique du Mans dominĂ© par la cathĂ©drale Saint-Julien est un tissu de ruelles, rues et places bordĂ©es de maisons en pan-de-bois et d’hĂŽtels particuliers de la Renaissance. Son enceinte romaine et ses enceintes mĂ©diĂ©vales la sertissent comme un Ă©crin. Votre guide sera Sibyl Davy du service tourisme et d'Ă©tĂ© Foire - Salon, Brocante - Vide-grenierCapbreton 40130Du 18/08/2022 au 21/08/2022Braderie organisĂ©e par les commerçants de la rue piĂ©tonne de Capbreton, du jeudi 18 au dimanche 21 aoĂ»t, chaque jour de 10h Ă  20h. Venez profiter de leurs bonnes affaires ! Collaboration entre la mairie de Capbreton et l'Union Des un fascisme ludique et sans complexe - Festival Les Rias 2022 Théùtre, Théùtre de rue, Vie localeBannalec 29380Le 27/08/2022Le Grand Colossal Théùtre Montreuil 93 - Théùtre de rue – 1h20 CrĂ©ation 2021 À partir de 10 ans Dans une commune sans histoire, les ordures ne sont plus ramassĂ©es depuis trois semaines. D’aprĂšs les rumeurs, il s’agirait d’une grĂšve. L’équipe municipale et les habitants sont pris dans la tourmente du chaos gĂ©nĂ©rĂ© par les montagnes de dĂ©chets. Dans ce premier Ă©pisode de la sĂ©rie théùtrale La Chienlit, les spectateurs assistent aux prĂ©mices d’un dĂ©rĂšglement qui va bouleverser la vie d’une communautĂ© tranquille. Pour un fascisme ludique et sans complexe aborde la question du fascisme donc, sans le treillis militaire et la moustache carrĂ©e, et explore la joyeuse folie d’une rĂ©union de DU GEANT DU SCRIBE Théùtre, Théùtre de rueLens 62300Le 27/08/2022Cette figure traditionnelle, prĂ©texte Ă  la rencontre avec les voisins », a servi de support de crĂ©ation pour le projet participatif entre les habitants du territoire et l’artiste Dorian Demarcq de l’Atelier des gĂ©ants. Venez cĂ©lĂ©brer le baptĂȘme de ce gĂ©ant en grande pompe dans le parc fanfare, danse, théùtre de rue et autres surprises vous y attendent !FĂȘtes de Nay FĂȘte, Danse - Bal - Cabaret, Feu d'artifice, Pour enfants, Festival gĂ©nĂ©ralisteNay 64800Le 21/08/2022Les FĂȘtes de Nay sont de retour aprĂšs deux ans d'absence. Retrouvez des bodegas et estanquet rue de la poste, rue M. Foch et promenade du Fronton. La FĂȘte Foraine sera prĂ©sente tous les jours Ă  partir de 15h place marcadieu. Au programme - 8h30 Concours de pĂȘche Canal rive gauche - 10h30 messe avec chants bĂ©arnais Eglise St-Vincent - 12h15 DĂ©pĂŽt de gerbe Monument aux morts - 13h ApĂ©ritif offert par la municipalitĂ© jardin public - 14h Portes ouvertes et dĂ©couverte eaux vives par l'USCN canoĂ« Kayak Base Nautique - 15h match de foot amical stade - 18h Bal musette avec l'orchestre Zanpa place de la rĂ©publique - 20h Bal avec l'orchestre Zanpa place de la rĂ©publique - 23h Feu d'artifice berges du gave - 23h45 Bal avec l'orchestre Zanpa place de la rĂ©publique - 2h fin de soirĂ©eLA CITÉ PLANTAGENÊT Visites et circuits, Histoire - CivilisationLe Mans 72000Le 20/08/2022Laissez-vous conter les rues et ruelles de la citĂ©, bordĂ©es de maisons en pan-de-bois en couleur et d’hĂŽtels de la Renaissance, en passant par l’enceinte romaine et la cathĂ©drale. Le charme du cƓur historique s’offre Ă  vous et vous permet de remonter le temps. Votre guide sera laurena de Nay FĂȘte, Danse - Bal - Cabaret, Feu d'artifice, Pour enfants, Festival gĂ©nĂ©ralisteNay 64800Le 22/08/2022Les FĂȘtes de Nay sont de retour aprĂšs deux ans d'absence. Retrouvez des bodegas et estanquet rue de la poste, rue M. Foch et promenade du Fronton. La FĂȘte Foraine sera prĂ©sente tous les jours Ă  partir de 15h place marcadieu. Au programme - 14h Portes ouvertes et dĂ©couverte eaux vives par l'USCN canoĂ« Kayak Base Nautique - 14h Concours de pĂ©tanque ouvert Ă  tous fronton - 14h Sieste musicale "annĂ©es 60" - 22h Spectacle cabaret "Crazy Chic" et Bal avec l'orchestre ArpĂšge place de la rĂ©publique - 2h fin de soirĂ©eLES JEUDIS DE MAMIE JEANNE Vin - Oenologie, Repas - DĂ©gustation, Balades, Vie localeFos 34320Le 18/08/2022Au Caveau du Domaine Ollier-Taillefer de 17h Ă  21h DĂ©gustations de millĂ©simes anciens et en cours de nos vins AOP FAUGÈRES BIO. Petite restauration sur place tapas du terroir charcuteries locales, pĂ©lardons du Mas Rolland, Tartinades Rue Traversette. Balade dans le vignoble en 4X4 au coucher du soleil places limitĂ©es. Sur commentĂ©e "Bienvenue Ă  Sedan" Visite guidĂ©e, BaladesSedan 08200Le 18/08/2022Cette visite est une dĂ©ambulation douce dans les rues de Sedan afin de prĂ©senter les Ă©lĂ©ments saillants, pour vous qui dĂ©couvrez pour la premiĂšre fois la bons plans et curiositĂ©s sont au programme de cette brĂšve pas le guide qui est Ă  votre disposition pour motiver votre expĂ©rience dans la citĂ© sedanaise ! Pour rĂ©server, cliquez ici ! Pour en savoir plusInstants visites - Les fresques d'Oyonnax BaladesOyonnax 01100Du 21/07/2022 au 18/08/2022La ville d’Oyonnax regorge de secrets artistiques. Promenade au grĂ© des rues Ă  la dĂ©couverte des diffĂ©rentes fresques colorĂ©es de la ville. Créées au fil des annĂ©es, toutes ces Ɠuvres sont des tĂ©moins du passĂ©, du prĂ©sent, et mĂȘme du futur de la festifs Manifestation culturelleMasevaux-Niederbruck 68290Le 19/08/2022L'association des Commerçants et Artisans de Masevaux et de la VallĂ©e de la Doller vous proposent de vous retrouver Ă  Masevaux pour les Vendredis Festifs Ă©dition 2022. Ouverture nocturne des commerces, animations musicales, animations pour enfants, ainsi que des stands d'artisans locaux aux six coins du centre-ville place Gayardon, Placette Ringenbach, place ClĂ©menceau, rue du GĂ©nĂ©ral de Gaulle, placette des Tanneurs ainsi que sur la place des AlliĂ©s.JournĂ©es EuropĂ©ennes du Patrimoine 2021Sens 89100Du /00/1e16 au //099A l'occasion de ces deux journĂ©es, redĂ©couvrez la Ville de Sens et son patrimoine. Cette annĂ©e encore, le patrimoine en met plein les yeux Levez les yeux ! » parcours ludique au travers de la ville de Sens pour apprendre Ă  regarder l’architecture, conçu par le service Ă©ducatif des MusĂ©es de Sens disponible au MusĂ©e, au CEREP et sur le site des MusĂ©es de Sens Des livrets de jeux sont disponibles en tĂ©lĂ©chargement en bas de la page. Programme - BÂTIMENTS PUBLICS - - Atelier de moulage, 14 rue Rigault Samedi et dimanche de 14h Ă  17h30 visite guidĂ©e ludique de l’atelier, par groupe de 20 personnes maximum - Archives municipales, 100 rue de la RĂ©publique Samedi 18 Ă  9h et 10h visite guidĂ©e sur rĂ©servation avant le 17/09 au 03 86 95 67 64, 10 personnes maximum - Cerep Centre de recherche et d’étude du patrimoine, 5 rue Rigault Samedi 18 et dimanche 19 de 14h Ă  17h30 BibliothĂšque-documentation ‱ Exposition Figures sĂ©nonaises au fil des siĂšcles, dans le cadre de l’opĂ©ration Patrimoines Ă©crits en Bourgogne-Franche-ComtĂ© » ‱ Visite commentĂ©e du fonds documentaire et des rĂ©serves ‱ DĂ©sherbage » Ă  la bibliothĂšque dons d’ouvrages, revues,[...]Exposition Horizons de l'Atlantique Ă  la Citadelle de Blaye Peinture, ExpositionBlaye 33390Du 20/07/2022 au 20/08/2022Du 20 juillet au 20 aoĂ»t. Venez assister Ă  une exposition de l'artiste peintre Sylvie HALLEY ! Celle-ci se dĂ©roulera dans la rue du couvent des Minimes dans la Citadelle Ă  partir du 20 juillet et jusqu'au 30 aoĂ»t !Visite de ville Plante - Fleur, Vie localeMesniĂšres-en-Bray 76270Le 19/08/2022Visite "Un village fleuri 4 fleurs »" pour tous, rendez-vous sur la place de la mairie. Les visites durent environ 2h Ă  2h30 sur un circuit de dĂ©couverte d'environ 1,5km par les rues et sentiers dĂ©ambulant dans le centre du village fleuri. Les thĂ©matiques abordĂ©es s'adaptent Ă  la curiositĂ© des visiteurs fleurissement, Ă©conomie d'eau, protection des ressources naturelles, biodiversitĂ©, paysages, Ă©nergie renouvelable...MarchĂ© aux puces Manifestation culturelleWesthalten 68250Le 21/08/2022Venez chiner afin de trouver la bonne occasion ! De nombreux objets de collection, antiquitĂ©s et autre porcelaines vous attendent dans les rue de aux Puces MarchĂ©, Vie locale, Brocante - Vide-grenierHerrlisheim-prĂšs-Colmar 68420Le 21/08/2022MarchĂ© aux puces dans les rues du VillageVendredis festifs Artisanat, Vie associativeMasevaux-Niederbruck 68290Le 19/08/2022L'association des Commerçants et Artisans de Masevaux et de la VallĂ©e de la Doller vous proposent de vous retrouver Ă  Masevaux pour les Vendredis Festifs Ă©dition 2022. Ouverture nocturne des commerces, animations musicales, animations pour enfants, ainsi que des stands d'artisans locaux aux six coins du centre-ville place Gayardon, Placette Ringenbach, place ClĂ©menceau, rue du GĂ©nĂ©ral de Gaulle, placette des Tanneurs ainsi que sur la place des AlliĂ©s.PĂšre Cafard Ă  Cayeux-sur-Mer FĂȘteCayeux-sur-Mer 80410Le 19/08/2022Traditionnelle fĂȘte de fin de l'Ă©tĂ© Ă  Cayeux sur Mer. La fĂȘte est organisĂ©e pour marquer la fin de l'Ă©tĂ©, conjurer l'approche de la rentrĂ©e des classes et du retour au travail. Le PĂšre Cafard est un immense personnage fait de papier et de carton qui dĂ©ambulera dans les rues de la ville pour ĂȘtre embrasĂ© au bout de son pĂ©riple . Le dĂ©part du dĂ©filĂ© se fait Ă  la supplĂ©mentairesAnimauxArtisanatBaladesBrocante - Vide-grenierCinĂ©maConfĂ©rence - DĂ©batDanse - Bal - CabaretDon du sangExpositionFestival gĂ©nĂ©ralisteFeu d'artificeFoire - SalonFĂȘteHistoire - CivilisationManifestation culturelleMarchĂ©ï„—MusiqueNature - EnvironnementPatrimoine - CulturePeinturePlante - FleurPortes ouvertesPour enfantsPĂ©tanqueRepas - DĂ©gustationSpectacleSpectacle de rueSports de balle et de ballonSports et loisirsSports nautiquesSports Ă©questresThéùtreThéùtre de rueVie associativeVie localeVin - OenologieVisite guidĂ©eVisites et circuitsAinArdennesBas-RhinCorrĂšzeCĂŽtes dÂŽarmorDordogneDoubsDrĂŽmeFinistĂšreGirondeHaut-RhinHaute-LoireHautes-PyrĂ©nĂ©esHĂ©raultLandesMancheMayenneNiĂšvreOrnePas-de-CalaisPyrĂ©nĂ©es-AtlantiquesSartheSeine-MaritimeSommeYonne MrSelfridge,au bonheur des dames . La sĂ©rie retrace le destin de l'homme d'affaires amĂ©ricain qui a créé, en 1909, l'un des plus grands magasins londoniens

Le deal Ă  ne pas rater Coffret PokĂ©mon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en français oĂč le ... Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives CorbeillePartagez AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Ven 19 FĂ©v - 1908 Avec mes gains au casino, je me suis achetĂ© une casquette de yachtmanAvec mes pertes, j'aurais pu me payer le casino ! Dingue comme ce simple mot pouvait faire briller les yeux de Gabrielle. Bien entendu, officiellement, elle n’avait pas grand-chose Ă  faire ici, n’étant pas inscrite Ă  Fordham. Mais en tant qu’ancienne Ă©lĂšve frĂ©quentant quelqu’un qui Ă©tait toujours Ă©lĂšve, elle en avait bien le droit, aprĂšs tout ? Et, mĂȘme dans le cas contraire, elle se souciait bien peu de cela. Elle allait entrer, point s’était prĂ©parĂ©e pendant de longues heures pour cela. Trouver une belle robe – noire lĂ©gĂšrement pailletĂ©e – pour la soirĂ©e, des escarpins Ă  talons – histoire de gagner quelques centimĂštres – ainsi que ses cheveux, Ă  nouveau oranges aprĂšs le rouge, coiffĂ©s et bouclĂ©s. Un lĂ©ger maquillage par-dessus le tout, une petite veste et elle Ă©tait prĂȘte Ă  partir. Prenant clĂ©s et sac Ă  main, elle sortit de chez elle, priant pour ne pas croiser le chemin d’un voleur Ă  l’arrachĂ©e en passant. Elle n’avait Ă  vrai dire aucune idĂ©e de la somme que contenait son portefeuille. Des centaines, des milliers peut-ĂȘtre. L’argent n’avait que peu d’importance pour elle. Surtout pour une soirĂ©e casino, oĂč l’important serait de s’amuser, de dĂ©penser sans compter. Et, cela, elle le faisait Ă  la talons claquaient en rythme sur les pavĂ©s, alors qu’elle s’approchait du night club en question. On entendait dĂ©jĂ  la musique, les rires et les cris, rien qu’en Ă©tant dehors. L’ambiance devait ĂȘtre Ă  son comble, l’alcool coulant sans doute Ă  flots. Parfait, elle adorait cela. Le tout serait de retrouver Christofer dans cette foule. AprĂšs tout, c’était un moyen comme un autre de fĂȘter la Saint Valentin. Elle avait beau se la jouer française romantique, elle se voyait mal passer la soirĂ©e au restaurant face Ă  lui, avec plein de ballons roses horribles partout. Peut ĂȘtre une simple soirĂ©e chez lui aurait suffit, avec un film, un petit repas et sans doute quelques gratouillements sur sa guitare. Mais l’appel du jeu s’était fait plus fort. De toute façon, l’un comme l’autre dĂ©pensaient sans compter. Cela risquait donc d’ĂȘtre des plus son entrĂ©e, elle ne put qu’entendre les fameux bruits de machines Ă  sous, piĂšces tintant joyeusement lorsqu’elles tombaient, cris de joie ou de dĂ©sespoir des joueurs. Messieurs, faites vos jeux. » Trente dollars sur le 24 rouge » Nous avons un gagnant ! FĂ©licitations ! ». Les yeux de Gabrielle se faisaient brillants et malicieux, alors qu’elle se frayait un chemin dans la foule. Parfois, les Ă©tudiants la reconnaissaient, la faisant se retourner sur son passage. Sourires, paroles rapidement Ă©changĂ©es, quelques bises mĂȘme, avant de reprendre sa route, se faisant difficilement un chemin partout ces gens bien trop grands pour elle. Heureusement qu’elle ne s’était pas contentĂ©e d’un On se retrouve lĂ  bas », donnant un point de rendez-vous prĂ©cis. Retrouver Christofer lĂ  dedans ? Mission quasi-impossible. Quelle idĂ©e elle avait eue, vraiment, que de croire que cela serait plus simple que d’y aller ensemble, lui venait la chercher Ă  son appartement. Quelle tĂȘtue elle faisait, le bar fut bientĂŽt dans son champ de vision, et lui avec. Le cƓur de Gabrielle se mit Ă  battre plus fort, son sourire devenant sincĂšre et doux, alors qu’elle s’approchait de lui. Elle posa une main sur son bras, se hissant comme toujours sur la pointe des pieds pour atteindre ses lĂšvres, les talons aidant. – Hey ! PrĂȘt Ă  dilapider une bonne partie de la fortune Dumoulin en une soirĂ©e ? Dis-moi que tu sais jouer au poker, j’ai toujours rĂȘvĂ© de faire la femme pulpeuse regardant son mari jouer ! Enfin, sans le cigare pour toi ! InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Ven 19 FĂ©v - 2208 Une soirĂ©e dans un casino improvisĂ© ; toujours plus original qu’un repas dans un restaurant chic qui se terminerait par deux ou trois chocolats. Pas moins casse-tĂȘte, par contre. Dans un restaurant chic, il faut bien s’habiller. Mais dans un simili-casino, c’est obligĂ© de porter le costume-cravate ou bien le port du jean Ă©tait tout Ă  faire correct ? Gros dilemme. Disons que si Christofer pouvait Ă©viter de sortir un smoking, il serait plus que joyeux. Ça lui faisait plutĂŽt bien, en fait, malgrĂ© tous les tatouages ; il Ă©tait le seul Ă  ne pas s’en rendre compte. Bon, au pire il pouvait faire un mĂ©lange. Un jean ni trop serrĂ© ni trop large, noir pour passer inaperçu, Ă  la place du pantalon habituel, et un veston juste un peu plus simple que celui du tuxedo habituel par-dessus une chemise blanche. Et la cravate noire, bien sĂ»r, ça il ne passerait pas par-dessus. En gros, c’était chic sans donner mal au cƓur Ă  cause d’un excĂšs. L’idĂ©al. Faudrait qu’il se convertisse en styliste. Ou vĂ©rifier que tout est en ordre avant de partir, donner Ă  manger et de l’eau Ă  Eli le chien –qu’il avait bien Ă©videmment Ă©tĂ© acheter Ă  l’animalerie le lendemain de sa toute premiĂšre rencontre avec le chat de Gaby-, apporter le portefeuille, les clĂ©s de maison et de voiture –une jolie Mazda 3 bleue turquoise sur laquelle il avait arrĂȘtĂ© son choix en septembre quand il en avait eu assez de prendre le bus-, le tĂ©lĂ©phone portable juste au cas, un paquet de chewing gum Ă  la menthe –difficile de ne pas en mĂącher sans arrĂȘt quand on en prend l’habitude- et faire une derniĂšre vĂ©rification des cheveux avant de finalement partir. Il s’ennuyait dĂ©jĂ  de son toutou, d’ailleurs. C’était limite s’il ne tĂ©lĂ©phonait pas Ă  une baby-sitter chaque fois qu’il s’absentait. Papa Tofer arriva en mĂȘme pas trente minutes tout le monde Ă©tait en train de faire des bĂ©bĂ©s, donc presque pas de voitures en ville sur la rue oĂč ce trouvait le LoungeApple. Par prĂ©caution, il tourna pour aller se garer dans une ruelle adjacente, tout comme pas mal tout le monde, en fait. Bah. Il verrouilla ses portiĂšres, ce qui activa en mĂȘme temps l’alarme. Pas comme s’il prĂ©voyait l’entendre de l’intĂ©rieur, mais c’était automatique. Bon, souffler une derniĂšre fois et entrer dans l’endroit presque surpeuplĂ© oĂč les bruits ne manquaient pas. En tout cas, l’ambiance Ă©tait rĂ©ussie. Gabrielle et lui avaient conclu de se retrouver devant le bar, il chercha donc l’endroit des yeux et s’y dirigea. Mieux valait ne rien commander pour l’instant et attendre la jeune femme qui Ă©tait sans aucun doute sur le point d’arriver. N’empĂȘche, ça aurait Ă©tĂ© tellement plus simple d'aller la chercher. Elle doutait probablement encore de ses capacitĂ©s de conducteur, ne fallut mĂȘme pas cinq minutes pour qu’une main ne se pose sur le bras de Toffee. Ah tiens, il surveillait l’arrivĂ©e de la chevelure rousse, mais clairement pas assez attentivement. Il se pencha quand il la vit se mettre sur la pointe des pieds –fallait bien lui laisser croire qu’elle pouvait l’atteindre simplement en portant des talons hauts et en se remontant- pour l’embrasser. Rapidement, mais adorablement.– J’ai jouĂ© au poker une fois dans ma premiĂšre annĂ©e d’universitĂ© et j’ai beaucoup regrettĂ© mes vĂȘtements au cours de la partie. Au pire je ferai le monsieur perdu regardant sa femme jouer, cigare en plus pour toi. Ou bien je tenterai le tout pour le tout et demain je dĂ©mĂ©nage dans une boite en le poker n’était vraiment pas son truc. Enfin, il n’avait jamais jouĂ© avec de l’argent, mais ça lui avait pendant une longue soirĂ©e coĂ»tĂ© de se dĂ©shabiller Ă  maintes reprises. Ça avait suffit Ă  le dĂ©moraliser. Par contre il Ă©tait champion aux Ă©checs ! D’accord, dĂ©jĂ  moins valorisant. – Mais j’aime bien le Blackjack. Et j’suis prĂȘt Ă  tenter n’importe quoi vu que j’ai pas de limite budgĂ©taire. MĂȘme le poker s’il le devait avoir environ deux-milles dollars dans son portefeuille. En coupures de vingt dollars, c’était franchement trĂšs Ă©pais. Et probablement pas nĂ©cessaire puisque le budget de 99% des joueurs autour d’eux Ă©tait sans aucun doute beaucoup plus bas. Raisonnable. Faudrait qu’il fasse des efforts pour que personne aux alentours ne comprenne qu’il Ă©tait moins dans la norme » qu’on le croyait. Surtout qu’il pouvait reconnaitre quelques visages autour. Tofer se pencha pour aller poser un baiser sur la joue de Gaby, presque par principe, puis la prit par la main en la regardant Ă  nouveau, un lĂ©ger sourire se dessinant sur ses lĂšvres. – J’aime ta robe. T’es super jolie dedans. Quoi que tu l’es tout le temps, mais ça fait toujours spĂ©cial de te voir en robe. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Sam 20 FĂ©v - 1711 Elle avait beau savoir que c’était tenue correcte exigĂ©e », le voir habillĂ© comme cela avait quelque chose de fascinant. Cela la dĂ©rangeait seulement parce qu’elle ne pouvait plus voir ses tatouages. C’était dĂ©concertant, tant elle Ă©tait habituĂ©e Ă  admirer sa peau encrĂ©e – sans oublier le fait qu’elle s’était un jour amusĂ©e Ă  tous les compter. Mais cela lui allait bien. Plus que bien, d’ailleurs. Quelque chose qu’elle apprĂ©cierait voir plus que ce soir lĂ , bien sur, il se baissa pour se laisser embrasser. Elle en avait l’habitude, Ă  force, et prĂ©fĂ©rait passer outre cela. Il Ă©tait grand, elle Ă©tait petite, fin de la discussion. Rapide baiser du bout des lĂšvres, cela suffisait. Non pas que de l’embrasser Ă  pleine bouche l’aurait dĂ©rangĂ©e. Mais pas en plein lieu public comme cela. Elle connaissait assez l’adorable timiditĂ© de Christofer pour conversation alla naturellement vers le poker, grand sujet de la soirĂ©e. Elle avait appris Ă  le jouer, des annĂ©es plus tĂŽt, avec des bonbons comme mise de jeu. Uniquement parce que leurs parents n’étaient pas assez fous pour laisser la progĂ©niture dilapider leur argent Ă  droite et Ă  gauche. Elle Ă©tait bien piĂštre joueuse, d’ailleurs. Sans doute la capacitĂ© Ă  cacher ses Ă©motions qui lui faisait T’auras le droit d’installer ton carton dans mon salon, va !Elle doutait fortement que Christofer puisse jouer jusqu’à en perdre sa maison, tout de mĂȘme. Celle-ci valait une vraie petite fortune, aprĂšs tout. Et puis, les billets, c’était bien, parce qu’ils en avaient Ă  gogo. S’il se mettait Ă  plaquer son trousseau de clĂ©s sur la table de jeu, par contre, elle aurait toutes les chances d’intervenir. Il ne fallait pas abuser des bonnes ? Oui, pourquoi pas ! Elle n’y avait jamais vraiment jouĂ©, lui prĂ©fĂ©ra la roulette et son hasard. Mais il fallait bien un dĂ©but Ă  tout, n’est-ce pas ? De toute façon, ce n’était pas comme si elle avait peur de se ruiner dĂ» au fait qu’elle ne connaissait pas les rĂšgle. Cela avait, au contraire, quelque chose d’amusant et d’ dĂ©posa alors un baiser sur sa joue, la complimentant sur sa tenue. Rien que pour de telles paroles, elle se serait bien habillĂ©e en robe tous les jours ! Mais ce n’était pas franchement son truc. Elle n’aimait pas montrer ses jambes, ses genoux bien trop maigres. Au pire, elle mettait toujours des collants opaques. LĂ , elle se sentait un peu mise Ă  nue. Mais s’il aimait cela, le jeu en valait bien la chandelle, aprĂšs tout. Heureusement qu’il faisait plutĂŽt sombre, d’ailleurs. Cela cachait ses joues rouges de gĂšne et de plaisir face au Merci. C’est une
 En fait, on s’en fout un peu du nom du couturier. J’en ai quelques rares autres en stock, si ça t’intĂ©resse. Mais t’es pas mal non plus. Ca cela changeait de ses habituels tee-shirts Drop Dead. S’était-il rendu compte, d’ailleurs, qu’elle lui en avait chipĂ© un, Ă  force ? Sans doute. C’était assez sympa, pour trainer toute la journĂ©e dans son appartement, comme assez parlĂ© vĂȘtements. Ils n’étaient pas venus pour cela, aprĂšs tout. Prenant sa main, elle le trainant jusqu’à la caisse, sortant tout naturellement trois billes de deux cent dollars de son portefeuille. Contrairement Ă  son amoureux, elle ne se cachait pas vraiment d’avoir de l’argent, gardant simplement secret son statut de petite hĂ©ritiĂšre. Les jetons rouges et bleus tintaient joyeusement, alors qu’ils tombaient dans l’énorme gobelet que lui tendit ensuite la caissiĂšre. Six cent dollars de jetons. attendit qu’il en eut fait de mĂȘme avant de le trainer jusqu’à une table de blackjack. Il voulait y jouer, il allait y jouer. Et pas qu’un peu. Elle se jucha sur l’un des tabourets, Ă  ses cĂŽtĂ©s, posa cinq petits jetons devant elle. Bien, maintenant il ne restait plus qu’à devenir ce qu’il fallait faire. Carte, carte, carte. Le joueur Ă  sa droite tapota de l’index sur le dos de ses cartes, il reçut une carte. Ok, ça, ça marchait. Sourcils froncĂ©s, elle regardait ses jetons partir Ă  chaque manche, en gagnant une elle ne savait comment. Au bout d’un moment, tout de mĂȘme, elle se pencha vers Christofer, lui chuchotant Ă  l’ Okay, je comprends rien de ce que je fais, c’est marrant. Mais explique moi quand mĂȘme, chĂ©ri, s’il te plait !Sourire adorable de circonstance, bien entendu. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Dim 21 FĂ©v - 1044 – Whoa, ça fera un peu comme du valait quand mĂȘme Ă©viter de miser tout et n’importe quoi, par contre. S’il pouvait garder son chez lui et Ă©viter d’habiter dans une boĂźte de sĂšche-linge, il n’en serait pas plus malheureux. De toute façon, ses deux-milles dollars dans ses poches Ă©taient un montant extrĂȘmement Ă©levĂ© Ă  son goĂ»t, et il Ă©tait hors de question qu’il en dĂ©passe. Au mieux quelques cents pourraient ĂȘtre misĂ©s, rien de plus. Le but n’était aprĂšs tout pas rĂ©ellement de gagner de l’argent. C’était l’idĂ©e du Blackjack semblait plaire, c’était un bon dĂ©but ; commencer en terrain connu avant de s’aventurer dans tous les jeux de cartes dont il ne soupçonnait peut-ĂȘtre mĂȘme pas l’existence. DĂšs que les petits bonjours trognons Ă  souhait seraient terminĂ©s, ils pourraient s’aventurer dans la jungle de jetons.– Je savais trop pas quoi porter. J’avais pas envie d’avoir l’air de me rendre Ă  un mariage non plus. J’y ai Ă©tĂ© mĂ©thode chic simplifiĂ©e. Et oui, ça pourrait m’intĂ©resser, pour d’autres occasions un peu reste du temps, il n’avait rien contre les vĂȘtements beaucoup plus simples. Jolis mais sans prĂ©tention et qui ne le forçaient pas Ă  prendre une heure et mille prĂ©cautions pour dĂ©tacher les boutons. Plus pratique un peu. Enfin bref, lĂ  n’était pas la gros, il Ă©tait vraiment temps de
 se lĂącher. Difficile Ă  faire sans alcool dans le corps ! Ça finirait bien par venir, mais faudrait qu’il pense Ă  se contrĂŽler un peu pour Ă©viter de finir comas dans son lit ou celui de Gaby. Ou encore sur un sofa, le sol ou le comptoir de la cuisine. Ouais, c’était arrivĂ© une fois, ses colocataires avaient d’ailleurs eu une sacrĂ©e surprise. se contenta donc de suivre Gabrielle et de l’imiter, Ă  la diffĂ©rence prĂšs qu’il n’échangea que deux-cents dollars pour commencer. S’il avait fallu qu’il en sorte six-cents en billets de vingt, ça aurait Ă©tĂ© long. Bon, deux-cents dollars de jetons de son cĂŽtĂ© dans son gobelet alors qu’il suivait Gaby qui avait quand mĂȘme rĂ©ussit Ă  localiser une table de Blackjack. S’installer, faire une mise, attendre sa premiĂšre carte. Un quatre, yuck. Surtout que Gaby avait un dix et que le croupier venait de se taper un neuf. DeuxiĂšme carte
 Un sept. Horreur. Contre un as pour Gabrielle, merde, elle jouait fort la clĂ©mentine ! Comment mettre son copain au tapis en cinq secondes. Bon, deuxiĂšme mise. TroisiĂšme, quatriĂšme, cinquiĂšme
 C’était assez partagĂ©. Vraiment de la chance. Avoir Ă©tĂ© plus douĂ©, il se serait sĂ»rement habituĂ© Ă  compter les cartes pour s’aider. Mais bon, c’était illĂ©gal de toute façon, mieux valait ne pas faire de connerie. Il en Ă©tait Ă  dix-huit durant une Ă©niĂšme mise quand Gabrielle se pencha pour lui chuchoter Ă  l’oreille, lui demandant des explications. Ah bah tiens, pour une fois qu’il savait quelqu’un chose concernant la vie rĂ©elle qu’elle ne savait pas ! Donc, si elle l’avait butĂ© en mĂȘme temps que le croupier, c’était qu’elle avait de la chance. Bon Ă  savoir !Toffee sourit, se reculant lĂ©gĂšrement pour la regarder. Il lui expliqua rapidement les rĂšgles du jeu, Ă  voix basse, insistant sur la valeur des cartes ainsi que le fait qu’elle ne devait pas faire sauter le vingt-et-un. Ce n’était peut-ĂȘtre pas tellement clair mais, de toute façon, elle ne semblait pas rĂ©ellement nĂ©cessiter Ă  ce point des explications puisqu’elle les avait dĂ©jĂ  butĂ©s trois ou quatre fois juste avec ses deux premiĂšres cartes qui Ă©galisaient vingt-et-un sur le coup. HonnĂȘtement, Christofer aurait pu passer sa soirĂ©e Ă  cette table. Des gens Ă©taient arrivĂ©s entre temps pour jouer avec, ou plutĂŽt contre eux, et ça mettait franchement de la vie. Mais mieux valait couper avant que Gaby ne commence Ă  se faire chier, parce que ça commençait Ă  faire un bon moment qu’ils Ă©taient lĂ .– J’commence Ă  avoir soif. On pourrait aller se chercher un truc Ă  boire au bar et aprĂšs tu pourrais m’expliquer comment jouer au poker de façon Ă  ne pas tout perdre, qu’est-ce que t’en penses ?En fait, il avait envie de se taper d’un peu de tout ce qui se trouvait dans l’endroit. Niveaux jeux, Ă©videmment. Mais pas trop longtemps non plus. Pas qu’il avait prĂ©vu quoi que ce soit de romantique et cucul Ă  souhait pour quand ils en auraient assez et rentreraient, mais il n’avait pas non plus envie de dessĂ©cher devant une table quelconque. Jouer, apprivoiser l’endroit, s’amuser sans ruiner le plaisir avec un surplus. Pas de surconsommation, et c’était Ă©galement valable pour l’alcool. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mer 24 FĂ©v - 141 Cela avait quelque chose d’amusant d’essayer de deviner les rĂšgles d’un jeu dont elle ne connaissait strictement rien. Elle tentait d’analyser chaque mouvement mais, au final, elle voyait plus de jetons partir du cĂŽtĂ© du croupier que venir vers elle. Ce n’était qu’à moitiĂ© frustrant, compte tenu du large gobelet encore rempli qu’elle avait calĂ© entre ses genoux dĂ©nudĂ©s. Sourcils froncĂ©s formant une unique barre dorĂ©e au dessus de ses yeux, elle dĂ©taillait avec prĂ©cision le jeu, sans succĂšs. Ainsi, lorsqu’une petite pile de jetons lui fut enlevĂ©e, elle finit par renoncer, prenant l’option de facilitĂ© demander Ă  Christofer. Il souriait, le bougre, parfait premier de classe adorant enseigner son savoir aux ignorants. Mais elle ne pouvait lui en vouloir, prĂ©fĂ©rant boire ses paroles en tentant d’y comprendre quelque chose. Ses sourcils se fronçaient plus encore, mais le dĂ©bit des paroles de son homme Ă©tait bien trop rapide pour qu’elle puisse assimiler toutes les rĂšgles en une unique Ă©coute. Tant pis, elle prendrait ce qu’elle avait compris et ferait au feeling pour le reste. Cela ne devait pas ĂȘtre bien compliquĂ©, aprĂšs tout, si elle avait dĂ©jĂ  gagnĂ© quelques manches sans le jeu reprit alors, s’accĂ©lĂ©rant mĂȘme lorsque d’autres personnes virent occuper les deux places libres Ă  sa droite. Cartes Ă©changĂ©es, volant au raz du tapis vert, jetons faisant le passe-passe, yeux de Gabrielle suivant chaque mouvement avec un air studieux qu’on ne lui connaissait guĂšre. Pourtant, lorsqu’elle n’eut finalement plus de jetons devant elle, elle se lassa. Perdre n’est pas amusant, pas lorsque l’on ne comprenait ce fut Ă  ce moment-lĂ  que Christofer lui proposa d’arrĂȘter les frais et d’aller boire quelque chose Ă  la place. Bonne idĂ©e. Elle souriait doucement, mais ses lĂšvres s’étendirent en un plus grand sourire encore lorsqu’il parla poker. Elle se permit mĂȘme un petit rire, avant de rĂ©pondre - C’est Ă  ce moment-lĂ  que je t’avoue ĂȘtre une quiche Ă  ce jeu, c’est ça ? Enfin, je me dĂ©brouille mais
Mais elle avait appris Ă  jouer avec une bande d’adolescents de quatorze ans. Autant dire que, pour gagner, Gabrielle n’utilisait pas que les atouts qu’elle avait dans sa main. Mais mieux valait passer cet intĂ©ressant dĂ©tail, Ă©trangement. Quoi que, si elle se trouvait attablĂ©e avec plusieurs Ă©tudiants – masculins et plein d’hormones, tant qu’à faire –, baisser doucement le dĂ©colletĂ© de sa robe pourrait faire partie de sa technique de jeu. Enfin, elle avait temps d’y penser, tout de le suivit donc gentiment jusqu’à l’endroit d’oĂč ils venaient, s’accoudant au comptoir avec dĂ©licatesse lorsqu’ils furent arrivĂ©s. Autant jouer la carte de la grĂące et de la fĂ©minitĂ© jusqu’au bout, aprĂšs tout, c’était la Saint Valentin. Elle n’allait pas jouer son garçon manquĂ©, comme elle savait si bien le faire, et commander vodka pomme sur vodka pomme jusqu’à voir tourner le dĂ©cor. Cela manquait cruellement de classe. Et elle devait avoir tous ses esprits pour les prochains jeux, Un kir royal, s’il vous remplaçons la boisson d’alcoolique avertie contre la boisson de petite pĂ©tasse alcoolisĂ©e et gloussante, c’était tellement mieux. Mais bon, le champagne restait du champagne. Français, quoi. Et, Ă  voir le nom de la bouteille que le barman sortait, il ne s’agissait pas du plus Ă©cƓurant que l’on pouvait trouver sur le marchĂ©. Elle attendit que Christofer soit servi Ă©galement avant de lever doucement son verre, sourire de petite amie amoureuse de Joyeuse Saint Valentin, quand mĂȘme. Tu m’excuseras de ne rien avoir achetĂ©, j’espĂšre ?On passera outre le discours habituel sur cette fĂȘte ĂŽ combien commerciale, qu’il ne fallait pas un seul jour de l’annĂ©e pour s’aimer et tout le reste. A vrai dire, elle avait un cadeau, de son cru. Mais il fallait attendre d’ĂȘtre Ă  son appartement, avec la guitare dans les mains, s’il voulait le trempa Ă  peine ses lĂšvres dans le liquide pĂ©tillant, voulant dĂ©jĂ  repartir Ă  l’assaut des tables de jeu. C’était plus fort qu’elle, aprĂšs tout. Heureusement que l’appel du jeu ne se faisait qu’une fois entrĂ©e dans le casino. Elle aurait dilapidĂ© tout l’hĂ©ritage familial en peu de temps, dans le cas Poker, donc ? Ou tu prĂ©fĂšres admirer mes chances incroyablement nulles Ă  la roulette ? InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Dim 28 FĂ©v - 2012 L’idĂ©e de finalement lĂącher le Blackjack pour aller boire un verre et tenter leur chance au poker sembla plaire Ă  Gabrielle. MĂȘme si Christofer s’attendait Ă  ce qu’elle soit douĂ©e Ă  ce jeu, en fait. Mais bon, elle ne pouvait pas ĂȘtre pire que lui, de toute façon. Enfin, s’il avait appris Ă  jouer avant de se lancer dans une partie, ça l’aurait probablement aidĂ© Ă  garder ses vĂȘtements, mais dĂ©tail. Il avait trop bu ce soir-lĂ  pour se faire chier Ă  apprendre les rĂšgles.– 
 mais de toute façon tu m’assassinerais quand mĂȘme si on jouait l’un contre l’autre. Le bar arriva bien vite, tout comme la commande de Gaby. Bon, de son cĂŽtĂ© de serait un peu moins classy, sans tomber au stade de la biĂšre, Ă©videmment. De toute façon, c’était loin d’ĂȘtre ce qu’il prĂ©fĂ©rait. Mieux valait Ă©viter la vodka, qui Ă©tait le meilleur moyen de le placer avec la tĂȘte dans la toilette pour toute la journĂ©e du lendemain. En fait, les cocktails, c’était pas trop son truc. Il en connaissait quelques uns de nom sans jamais y avoir goĂ»tĂ©. Pauvre enfant vendu aux shooters de peu importe quoi. Bon, il reviendrait plus tard pour un truc plus osĂ©, pour l’instant il allait faire simple, go pour un Bloody Mary, tout simplement parce qu’il n’avait pas envie de se casser la tĂȘte Ă  chercher un truc plus original Ă  boire et que le cĂ©leri lui Ă©tait tout de suite venu en tĂȘte. Et puis, le sel de peu importe quoi sur le rebord du verre, c’était juste trop bon. Ahem. Il rangea son portefeuille qu’il avait dĂ» sortir pour payer et regarda Gabrielle qui levait son verre, souriante. Cela le fit sourire un peu plus, mĂȘme si les coins de sa bouche Ă©taient dĂ©jĂ  lĂ©gĂšrement retroussĂ©s depuis un bon moment. Et lĂ , le coup de grĂące le cadeau de Saint-Valentin. Évidemment ! Lui qui avait pensĂ© Ă  chaque petit dĂ©tail de sa soirĂ©e jusqu’à couper les griffes du chien pour Ă©viter qu’il brise les sofas en son absence, il avait oubliĂ© ce gros truc-lĂ , qui aurait dĂ» ĂȘtre prioritaire dans son esprit. Au moins, Gaby ne lui avait rien achetĂ© non plus. Ça aurait Ă©tĂ© le pire, de recevoir un cadeau sans en faire. Et merde. Il pourrait bien lui apporter des fleurs le lendemain, au moins. Surtout par principe.– J'viens de comprendre Ă  l’instant pourquoi mes ex m'ont laissĂ©. J'oublie toujours le foutu cadeau de Saint-Valentin. Fais-toi plaisir Ă  ne jamais penser au mien. Au moins, il pouvait se consoler en se disant que c’était difficile de trouver un cadeau Ă  une fille qui pouvait tout avoir. Mais bon, en mĂȘme temps, c’était l’intention qui comptait
 Hey, c’était pas comme s’il ne pensait jamais Ă  elle ; il avait compris, suivant le modĂšle de son pĂšre, que de petites attentions ici et lĂ  font toujours toute la diffĂ©rence dans un couple. Ses parents vivaient toujours le grand amour parce que monsieur Green achetait souvent des fleurs Ă  sa femme, mĂȘme sans occasion spĂ©ciale. Toffee avait suivi l’exemple, tout simplement. Pas nĂ©cessairement toujours avec des fleurs, mais parfois mĂȘme des stupiditĂ©s peuvent changer le monde. – L’un ou l’autre, ça me va. J’avoue que la roulette c’pas trop casse-tĂȘte. Mais franchement, j’vais te suivre toute la soirĂ©e, j’crois que je connais aucun jeu de casino Ă  part le Blackjack. En mĂȘme temps, c’est la premiĂšre fois que j’entre dans un endroit du genre, vu que j’ai pas l’ñge. D’accord, son Ăąge ne l’avait jamais empĂȘchĂ© de se frayer un chemin Ă  l’intĂ©rieur d’un bar ou d’une boĂźte de nuit. Mais le casino, ça lui avait toujours semblĂ© un peu trop limite. Et relativement dĂ©nuĂ© d’intĂ©rĂȘt considĂ©rant qu’il n’avait pas besoin d’argent. Enfin, il ne restait plus que trois semaines exactement avant qu’il ait finalement l’ñge d’entrer oĂč bon lui semblait de façon prit quelques gorgĂ©es de son Bloody Mary, prenant la main de Gabrielle dans la sienne alors qu’ils se dirigeaient vers
 le jeu qu’elle choisirait, en fait. Il avait probablement un peu peur de la perdre dans l’endroit. Mais bon, ce n’était pas si grand non plus, et elle Ă©tait plutĂŽt facile Ă  repĂ©rer, considĂ©rant ses cheveux.– Au pire j’achĂšterai un peu de litiĂšre pour ton chat, ça va ĂȘtre mon cadeau. Ça me tape d’encore avoir oubliĂ©. Ou sinon je laisse tomber ça et Ă  PĂąques on va en Floride. Qu’est-ce que t’en dis ?Il sourit Ă  nouveau, content de l’idĂ©e qu’il avait eue sur le coup. La Floride, c’était pas trop loin ; ça laissait une marge de manƓuvre pour les vacances d’étĂ©, question d’ĂȘtre plus original une fois rendu lĂ . Bah ouais, si Christofer avait toujours passĂ© ses vacances Ă  New York ou sinon dans le pays oĂč ses parents Ă©taient dans le moment, c’était parce qu’il n’avait jamais personne avec qui voyager. Il dĂ©testait peut-ĂȘtre dĂ©mĂ©nager sans cesse, mais voyager, c’était une toute autre histoire. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Lun 1 Mar - 1705 Cela l’amusait de s’imaginer explosant Christofer au poker. Mais elle savait bien que cela serait impossible. Elle avait beau connaitre les rĂšgles et ĂȘtre assez bonne joueuse, elle n’arrivait pas Ă  bluffer. Ou, plutĂŽt, elle n’arrivait pas Ă  cacher son air ravi dĂšs qu’elle avait de bonnes cartes en main. Il fallait dire que ce n’était pas des plus pratiques, bien entendu, vu qu’elle n’arrivait pas Ă  feindre ce genre d’émotions. Tant pis, perdre Ă©tait amusant aussi, aprĂšs tout. Ou pas, en fait. Mais seule comptait la prĂ©sence de son amoureux Ă  ces cĂŽtĂ©s, ce soir lĂ , alors elle se fichait bien de gagner ou qui, d’ailleurs, s’empressa de payer pour leurs deux boissons. Elle l’en remercia d’un petit sourire, tout de mĂȘme gĂȘnĂ©e. C’était plus fort qu’elle, elle avait toujours du mal Ă  accepter qu’il paie pour elle. Pourtant, elle devait se faire violence, tant il Ă©tait galant. C’en Ă©tait presque frustrant, d’ailleurs. Elle avait tellement d’argent, c’était moche de le faire payer Ă  sa place. Bon, bien entendu, le budget du jeune Green n’était pas des plus minces non plus. Mais c’était plus question de principes qu’autre qu’il ne se cachait pas de lui acheter tout un tas de petits machins, utiles ou non. Il suffisait qu’elle s’attarde plus de trois secondes sur quelque chose dans une vitrine pour ĂȘtre quasiment sure de se le voir offrir dans les jours qui suivaient. C’était assez perturbant, au dĂ©but, mais elle s’y Ă©tait faite assez rapidement. Et avait du acheter un vase, d’ailleurs. PremiĂšre fois qu’on lui offrait des fleurs. Ca, par contre, elle ne s’y habituait pas, trouvant que cela faisait tache dans son appartement superbement contemporain. Mais cela partait toujours d’une bonne attention et les fleurs sentaient divinement bon. Elle ne pouvait donc pas lui en tenir rigueur. Surtout pas avec la petite mine ravie qu’il affichait lorsqu’il lui tendait le bouquet ou le prĂ©sent. C’était sans doute cela qu’elle prĂ©fĂ©rait, d’ L’oubli de Saint Valentin est vraiment une excuse de rupture valable pour tes ex ? Woah
 Enfin, je ne m’en plaindrais pas, bien entendu. Parce qu’il faudrait bien plus qu’un stupide cadeau oubliĂ© pour qu’elle le quitte, c’était certain. Il lui faudrait une sacrĂ©e bonne raison pour remettre Christofer sur le marchĂ© des cĂ©libataires. Je l’ai, je l’garde ! » et point final. Et comme il n’était franchement pas du genre Ă  lui faire des saloperies dans le dos, elle n’avait plus qu’à attendre qu’il se lasse d’elle. Ce qu’elle espĂ©rait ne pas arriver de sitĂŽt, bien but une gorgĂ©e de son verre en souriant, alors qu’il expliquait ne connaitre aucun des jeux prĂ©sents dans les casinos. Ah, oui, forcĂ©ment, vingt-et-un ans. C’était toujours Ă©trange de se dire qu’elle Ă©tait plus vieille que lui. Sans doute parce qu’il Ă©tait beaucoup plus mature. Et puis, elle Ă©tait tellement habituĂ©e Ă  la majoritĂ© des dix-huit ans française que ce genre de dĂ©tail ne faisait qu’effleurer son esprit, bien Mon dieu, tu fais dans l’illĂ©galitĂ©, une fois de plus !Sous entendu AprĂšs t’avoir fait sĂ©cher toute une aprem de cours pour commencer notre relation, on n’est plus Ă  ça prĂšs ! ». Elle se laissa alors prendre par la main, jusqu’à
 Bonne question, jusqu’oĂč allaient-ils ? A vrai dire, elle n’en savait trop rien. Poker ou roulette ? Machines Ă  sous, sans doute. Non, ça, ce n’était pas aussi amusant que le reste. Alors qu’elle avançait, elle se mit doucement Ă  rire lorsqu’il lui parla de la litiĂšre de son chat. Ah, ça, ça allait faire plaisir Ă  Spooky, c’était sur. Mais son rire s’étrangla dans sa gorge alors qu’il finissait de parler. ArrĂȘtant brusquement de marcher, elle se retourna vers lui, yeux grand ouverts par la surprise et brillants de plaisir. Elle voulut ouvrir la bouche pour rĂ©pondre quelque chose mais s’en retrouva bien muette, mettant une main sur ses lĂšvres, amusĂ©e de sa vrai dire, elle ne connaissait rien de la Floride, Ă  part ce qu’on lui montrait dans Dexter ou les Experts Miami. L’étĂ©, elle prĂ©fĂ©rait toujours s’envoler pour la Californie et ses nombreux festivals de musique sous un soleil de plombs. Los Angeles, New York, voilĂ  tout ce qu’elle connaissait des Etats-Unis. Voir un peu de pays ne ferait pas de mal. Surtout si c’était pour voyager en si bonne compagnie. Et puis, en Floride, il y avait Mickey. Oui, bon, pas sure qu’elle puisse le trainer jusqu’à DisneyLand, tout de mĂȘme. Mais on ne savait jamais
- Pour de vrai ? Enfin, oui pour de vrai mais
 Enfin
 Oh, ça serait gĂ©nial !Il n’en fallut pas plus pour qu’elle lui saute dessus – presque littĂ©ralement – pour l’embrasser. Au diable sa petite taille, elle trouva une solution radicale en tirant sur sa cravate pour lui faire prendre quelques centimĂštres avant de s’emparer de ses lĂšvres. Et tant pis pour la discrĂ©tion, elle s’en fichait pas mal Ă  l’instant. Des vacances en amoureux ! Il n’y avait certes pas mieux, comme lĂ  le baiser, elle lui reprit la main, tout sourire, recommençant Ă  l’entrainer elle ne savait oĂč. Le prochain jeu se ferait au hasard, donc. Elle Ă©tait d’ailleurs sur le point de caracoler au lieu de marcher, voulant montrer Ă  quel point elle Ă©tait heureuse en sautillant partout comme une dĂ©mente. En gros, le poker, ce n’était pas pour tout de suite. D’ailleurs, ce n’était pas une table de roulette qu’elle voyait, lĂ  bas ?- De toute façon, j’ai menti. J’ai un rire alors qu’elle lui tirait sur le bras jusqu’à la table en question. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Lun 8 Mar - 2146 Bon d'accord, l'oubli de la Saint-Valentin n'avait jamais Ă©tĂ© une raison de rupture valable. En fait, il n'avait Ă©tĂ© laissĂ© qu'une fois, et c'Ă©tait par Josy-Ann, la jolie rousse qui Ă©tait depuis partie vivre Ă  Boston. Heureusement. Ça n'avait jamais fonctionnĂ©, et cet oubli de cadeau semblait avoir Ă©tĂ© la goutte faisant dĂ©border le vase. Pauvre elle. Ou plutĂŽt pauvre lui pour les deux mois qu'ils avaient passĂ©s ensemble. Ahem. Dans les autres cas, il y avait eu rupture d'un accord commun avec Pixie ah tiens, ses trois petites amies en date avaient toutes Ă©tĂ© des rousses, bon Ă  savoir !, puis il y avait eu William et c'Ă©tait Toffee qui l'avait plantĂ© lĂ , pas l'inverse. Quant aux relations prĂ©cĂ©dentes, c'Ă©tait pas mal sur le mĂȘme principe. Tu me veux encore, mais moi j'te veux plus. ». Enfin, mieux valait ne pas penser Ă  ses ex et Ă  ses ruptures le soir de la Saint-Valentin alors qu'il Ă©tait avec sa chĂ©rie du moment -et, il l'espĂ©rait bien, des moments futurs.– Bon, en fait pas vraiment. Mais dĂ©tail, on s'en fout du moment que ça m'a menĂ© jusqu'ici. Avec toi, fallait-il comprendre. Enfin bref, le sujet dĂ©via sur ses vingt ans -presque rĂ©volus cependant- et il prĂ©fĂ©ra ne pas commenter les paroles de Gaby. En effet, il avait assez souvent fait dans l'illĂ©galitĂ©, que ce soit par rapport Ă  son Ăąge ou non. Mais bon, jusqu'Ă  un certain point, on s'en fout. Mieux valait ne pas commencer Ă  citer tout ce qu'il avait fait -ou plutĂŽt tout ce qu'il avait pris- et rester dans le sujet du moment. La Saint-Valentin, quoi. La litiĂšre pour le chat sembla ĂȘtre une idĂ©e qui amusa Gaby mais, visiblement, sa rĂ©action changea totalement quand il fit mention d'un voyage en Floride. – Bah oui, pour vrai, rĂ©pondit-il en souriant, une seconde avant que Gaby ne s'empare de sa cravate pour le tirer vers le bas et rĂ©ussir Ă  l' une bonne technique, ça c'Ă©tait clair. Faudrait qu'il fasse attention, quand mĂȘme, parce qu'il venait d'avoir la confirmation qu'une cravate pouvait servir Ă  Ă©touffer quelqu'un. RĂ©flexion inutile, surtout que sur le coup il Ă©tait loin de se faire Ă©trangler et il aimait bien la façon que Gaby avait trouvĂ©e de lui couper le souffle. Il n'avait pas tellement l'impression qu'elle se souciait de la quantitĂ© de gens autour d'eux, non plus. Limite ça pouvait ĂȘtre gĂȘnant, et ses joues tournĂšrent probablement au rouge aprĂšs seulement quelques secondes. Non, il n'avait pas encore bu assez d'alcool pour perdre sa timiditĂ© habituelle. Reste que c'Ă©tait quand mĂȘme un beau remerciement pour une simple idĂ©e. Faudrait visiblement qu'il la rende concrĂšte. DĂšs que Gaby le lĂącha et l'attrapa par la main, il dĂ©cida d'apporter des prĂ©cisions – On pourra aller Ă  Disney World, sur la plage, voir des crocodiles et tu pourras jouer Ă  cache-cache au travers des se laissa trainer par Gabrielle, se doutant bien d'oĂč elle se dirigeait. Bah oui, Ă  la taille qu'il avait, ça avait Ă©tĂ© assez simple de remarquer la roulette devant eux. Il manqua cependant faire pause dans sa marche quand il entendit la jeune femme lui dire qu'elle avait en fait un cadeau. Oh lĂ  lĂ , injuste, injuste ! Heureusement qu'il venait de penser Ă  la Floride, sinon il se serait dĂ©testĂ© d'avoir oubliĂ©. Impossible pour lui de recevoir un cadeau sans en offrir, Ă  moins que ce soit Ă  son anniversaire. Sinon il se sentait carrĂ©ment imbĂ©cile. Il soupira quand ils se furent finalement arrĂȘtĂ© et se plaça derriĂšre Gaby pour rapidement lui faire un cĂąlin de dos et poser un baiser dans le creux de son cou. – Mais normalement Ă  la Saint-Valentin c'est les garçons qui offrent des trucs aux filles, pas l'inverse. Et je crois pas avoir remarquĂ© quoi que ce soit d'anormal sous ta robe, sinon tu le caches franchement bien. Mais bon, j'avoue que si tu m'as achetĂ© des pantoufles avec des oreilles de lapins, je dirai autre baiser dans le cou avant de finalement la lĂącher et de regarder le jeu devant eux. Il prit quelques gorgĂ©es de son breuvage alors qu’il tentait de s’empĂȘcher de sourire. Et non, Ă©videmment, ce n’était pas l’alcool qui lui donnait cet air enjouĂ©. Du moins pas pour l’instant. Il aimait bien la situation dans laquelle il Ă©tait, la fille Ă  ses cĂŽtĂ©s et les nachos. Mais ça, ça n’avait aucun lien. – Bon alors, tu m'expliques ça rapidement ?Encore quelques gorgĂ©es de son Bloody Mary, peut-ĂȘtre un peu trop rapidement d'ailleurs. Enfin, tant qu'il ne s'Ă©touffait pas, ça allait. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Jeu 11 Mar - 1502 Floride, Floride, Floride. Plus rien d’autre ne comptait, Ă  cet instant. En temps normal, vacances avait toujours Ă©tĂ© associĂ© Ă  calvaire, pour elle. Devoir suivre les parents dans un village paumĂ© du Sud de la France et s’ennuyer ferme pendant un mois n’était pas vraiment des plus valorisants, c’était certain. Tandis ce que lĂ , c’était un tout autre genre de vacances qu’il lui proposait. En couple. Woah. Quand est-ce qu’ils avaient quelques jours de libre, dĂ©jĂ  ? C’était mauvais, de lui mettre ce genre de trucs en tĂȘte, aprĂšs tout. Elle serait bien capable de lui faire sĂ©cher une semaine de cours pour partir dĂšs le lendemain. Ce qui n’était pas du tout l’idĂ©e du siĂšcle, vu qu’elle se prendrait un refus monumental rien qu’en lui parlant de cette idĂ©e saugrenue. Il n’y avait plus qu’à redoubler de patience jusqu’à la semaine de relĂąche. Le temps allait ĂȘtre bien long, donc
Sa rĂ©action fut certes excessive, mais surtout spontanĂ©e. Au moins, elle savait comme faire pour ne plus attendre qu’il se dĂ©cide Ă  se baisser pour l’embrasser, maintenant. MĂȘme s’il ne portait pas de cravate tous les jours et que cela serait donc bien embĂȘtant Ă  l’avenir, certes. Elle trouverait bien une autre solution, aprĂšs tout, pleine de ressources comme elle l’était. Lorsqu’elle se recula Ă  la fin du baiser, et alors qu’il apportait des dĂ©tails quant aux activitĂ©s qu’ils pourraient y faire, elle remarqua avec amusement les joues rouges de son petit amie. Dans un froncement de nez adorable, elle sourit d’autant plus en caressant doucement la joue de Christofer du bout des doigts. Certaines choses ne changeraient donc jamais, avec Oh, oui, Disney World ! Il parait qu’il est tellement mieux que celui de Paris, je pourrais comparer ! Pas sure que la plage soit un bon plan, par contre
 Ni les crocos, surtout si c’est pour te dĂ©barrasser de moi en me transformant en chaire Ă  pĂątĂ©e !N’empĂȘche que Disney, oui, cela lui plaisait. Rien que pour le plaisir de s’acheter le serre-tĂȘte Ă  oreilles de Minnie, bien entendu. Et peut ĂȘtre mĂȘme le costume complet, vu sa taille. Ou pas. Mais, oui, faire le parc d’attractions serait gĂ©nial. En prĂ©voyant une cure de vitamines pour Christofer quelques jours avant, histoire qu’il puisse suivre le rythme endiablĂ© qu’elle aurait ce jour lĂ . Disney et elle, une grande histoire d’amour
Elle le traina alors jusqu’à la table de roulette, prĂȘte Ă  dĂ©penser plus d’argent qu’il ne le fallait, redoublant d’ardeur Ă  dilapider son hĂ©ritage aprĂšs ce beau cadeau. Posant son verre sur le bord de la table, elle se hissa – non sans mal, bien entendu – sur le haut tabouret, Christofer en profitant pour lui faire un petit cĂąlin dans son dos, dĂ©posant un baiser dans le creux de son cou par la mĂȘme occasion. Pouah, elle aimait toujours autant cela. Cela devrait ĂȘtre interdit, d’ĂȘtre aussi cĂąlin et attentionné  Enfin, elle n’allait pas s’en plaindre, bien entendu. Mais elle n’était toujours pas habituĂ©e Ă  sa dose d’affection quotidienne, bien plus Ă©levĂ©e depuis qu’elle sortait avec Christofer. Un trop plein d’affection. Mort par overdose de cĂąlin. Ca craignait un C’est pas une coutume japonaise, ce genre de trucs ? Les garçons qui offrent un truc Ă  la Saint Valentin, les filles qui rĂ©ponde un mois plus tard si le mec leur plait ou non
 ? Enfin, je crois. Mais non, pas de pantoufles, dĂ©solĂ©e. J’ai rien achetĂ©, si tu veux savoir. Mais c’est une bonne idĂ©e pour NoĂ«l, tiens !Ou des en forme de dinosaures qui grognent Ă  chaque pas, ça pourrait ĂȘtre sympa, aussi. MĂȘme s’il n’aurait pas de grande chances pour les mettre, se faisant soit courser par le chien dans la maison, soit attaquĂ© par le chat dans l’appartement. Ce qui pourrait ĂȘtre marrant pour Gabrielle. Surtout en filmant le tout, bien entendu. A penser, Simple. Tu choisis une des cases de la table, celle qui te botte le plus. Genre, 24 noir. Tu mets la mise que tu veux dessus et t’attends que le croupier lance la bille, qui donne le rĂ©sultat. Plus tu fais de mises, plus t’as de chances de gagner, mais moins les gains sont grands. De toute façon, moi, avec la chance que j’ai, je gagne jamais et
- 24 noir. Gains pour la Ă©carquillĂ©s par la surprise, bouche lĂ©gĂšrement entrouverte alors que le croupier faisait glisser une petite pile de jetons vers elle. Deux trois clignements d’yeux, histoire de s’assurer qu’elle ne rĂȘvait pas. Elle venait vraiment de gagner ? Apparemment. Et, Ă  en juger par le nombre de jetons, elle venait d’empocher le prix de son appartement. Bon Ă  savoir, tout de se tourna alors vers Christofer, tout sourire. Heureuse au jeu, malheureuse en
 Non, ne pas penser Ă  cela. Ni penser qu’elle avait eu une chance de cocue, comme on disait. Cela valait mieux. Dans un petit cri aigu, elle se contenta alors de le serrer rapidement dans ses bras, suivit d’un petit rire Trop cool, t’es un porte-bonheur vivant ! InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mar 23 Mar - 249 Franchement, Christofer Ă©tait bien content de pouvoir constater que son idĂ©e d'aller en Floride plaisait Ă  Gaby. En mĂȘme temps, ça lui plaisait Ă  lui aussi. Ce serait un endroit gĂ©nial Ă  dĂ©couvrir. Il ferait chaud mais pas trop puisque ce serait en avril, et il y aurait plein d'activitĂ©s Ă  faire et une belle chambre d'hĂŽtel et peut-ĂȘtre des chocolats sur les oreillers et... Bref. Faudrait qu'il commence Ă  organiser ça assez vite. D'une façon, il fut un peu rassurĂ© que Gaby ne lui ait rien achetĂ©. Surtout que ça laissait beaucoup de place Ă  l'imagination pour tenter de deviner quel Ă©tait ce cadeau qui n'avait rien coutĂ©. Peu importe, il se doutait bien qu'il aimerait beaucoup. Enfin, il Ă©tait peut-ĂȘtre tout Ă  fait sur la mauvaise voie, aussi, mais mieux valait ĂȘtre optimiste. C'Ă©tait la Saint-Valentin, franchement, ils n'allaient pas finir ça chacun chez soi en pyjama. Oui, bref Ă  nouveau.– Aucune idĂ©e. Tout ce que je me souviens du Japon c'est d'une overdose de sushis, des cerisiers en fleurs et de l'uniforme de marin avec le petit chapeau en prime, comme dans Sakura Chasseuse de Cartes. J'ai jamais invitĂ© de filles ou quoi que ce soit avant d'ĂȘtre majeur. Et surtout pas au Japon, j'faisais tellement tache dans la classe que personne me parlait. aurait sĂ»rement eu une meilleure rĂ©ception que moi. Oh ça, pour avoir Ă©tĂ© rejetĂ© par les autres, difficile de battre le Japon. Seule l’Angleterre y arrivait, en fait. Au Japon, il Ă©tait le truc anormal au fond de la classe. Un enfant minuscule pourtant gĂ©ant Ă  cĂŽtĂ© des autres, avec une couleur de peau Ă©trange, et des yeux verts. C’était un monstre, carrĂ©ment, et il faisait toujours semblant de ne pas comprendre les mĂ©chancetĂ©s que les autres enfants lui balançaient. Évidemment, il comprenait tout Ă  fait le japonais, plus qu’il ne le parlait et Ă©normĂ©ment plus qu’il ne savait l’écrire ou le lire. Mais il Ă©tait trop diffĂ©rent des autres pour ne serait-ce que penser pouvoir ĂȘtre acceptĂ©. L’Angleterre, quant Ă  elle, avait Ă©tĂ© synonyme de douleur, de rage et d’humiliation. Il n’y avait pas grand-chose Ă  en dire, seulement que s’il avait eu des cicatrices, elles proviendraient toutes de ce pays. Enfin, cette Ă©poque Ă©tait rĂ©volue. LĂ , il Ă©tait Ă  New York. LĂ , il avait des amis, une amoureuse, une vie sociale. On le respectait en gĂ©nĂ©ral et c’était parfait pour lui. On le craignait souvent, aussi, lorsqu’on le voyait sans le connaitre ; il n’en avait jamais demandĂ© tant. Il se disait que c’était tout de mĂȘme mieux d’ĂȘtre craint que de craindre les autres. Ça porte un peu plus parlant de chance
– Ah, t’as raison, j’ai jamais vu une fille aussi malchanceuse, lança-t-il aussitĂŽt qu’il vit le nombre de jetons que la rouquine venait de il ne pouvait pas prĂ©tendre ĂȘtre particuliĂšrement impressionnĂ© par le montant rapportĂ©. Par contre, le fait que Gaby ait gagnĂ© ça, du premier coup, avec un chiffre au hasard et sans compter sa chance du dĂ©but au Blackjack, ça c’était plutĂŽt impressionnant. Il eut droit Ă  un cĂąlin, un rire hystĂ©rique, puis Ă  une phrase qui le fit sourire. Lui, un porte-bonheur ? Difficile Ă  croire.– Han, t’as vu ça ? J’vais me dĂ©guiser en trĂšfle Ă  quatre feuilles gĂ©ant, s’attaqua aux deux-trois derniĂšres gorgĂ©es de son Bloody Mary –oui, dĂ©jĂ -, puis arracha les feuilles de son cĂ©leri. Ramenant ses cheveux derriĂšre son oreille du cĂŽtĂ© gauche, il plaça les feuilles Ă  cet endroit, comme une vĂ©ritable petite dĂ©coration, avant de finir par manger le cĂ©leri qui restait. – Ça devrait convenir pour l’instant, c’est vert. Allez-y, je vous laisse tout Ă  fait l’honneur de tenter votre chance une fois de plus. Peu importe les rĂ©sultats, dĂ©pensez, empochez, vous finirez tout de mĂȘme votre soirĂ©e dans de soyeux draps en tant que la plus chanceuse des sourit lĂ©gĂšrement Ă  nouveau, puis leva les yeux au ciel alors que ses dents se dĂ©voilaient un peu ; il venait de comprendre ce qu’il venait de dire. Parce que non, il n’avait toujours pas cessĂ© de sortir des phrases Ă  double-sens en tout temps sans mĂȘme le vouloir. La diffĂ©rence Ă©tait que depuis qu’il Ă©tait avec Gabrielle, il s’en rendait compte au moins une fois sur deux lorsque ses rĂ©pliques sortaient. C’était une progression.– Oui, c’est moi que je viens de complimenter, lĂ . Faux-pas de la mort, j’vais devoir retravailler ma rĂ©plique de film Ă  l’eau de moins il n’avait pas de cĂ©leri coincĂ© entre les dents en prime, c’était un bon dĂ©but. Enfin, c’était plus drĂŽle et stupide qu’autre chose. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Ven 26 Mar - 052 La saint Valentin, cela n’avait jamais Ă©tĂ© son truc. Jusqu’à ce jour lĂ  du moins. A Paris, elle avait droit Ă  l’habituelle boite de chocolats de la part d’Adrien, c’était tout. La plupart du temps, soit elle ne faisait rien, soit elle se contentait de visionner une comĂ©die romantique Ă  la tĂ©lĂ©vision. Si possible anglaise, encore mieux si Hugh Grant faisait partie du casting. Pas trĂšs glorieux, comme festivitĂ©s pour la fĂȘte des amoureux. Mais encore fallait-il l’ĂȘtre, pour fĂȘter ce jour dignement. Et, pour une fois qu’elle ressentait quelque chose pour quelqu’un – et que ce quelqu’un Ă©tait bel et bien son petit ami –, elle se rendait compte que, au final, le jour de Cupidon pouvait ĂȘtre des plus divertissants. Avec voyage et nuit mouvementĂ©e en options, elle n’allait pas s’en plaindre, aprĂšs tout. Peut ĂȘtre mĂȘme aimerait-elle que ce soit la Saint Valentin plus souvent, pour cela. Mais il ne fallait pas abuser, non Comme dans Sakura ? Oh, trop chou !Ben oui, ce n’était pas parce qu’elle n’avait pas Ă©tĂ© Ă©levĂ©e Ă  Tokyo qu’elle n’avait pas trouvĂ© la petite peluche orange adorable pour autant. Ce qu’elle avait pu passer du temps Ă  regarder cette sĂ©rie lorsqu’elle passait Ă  la tĂ©lĂ©vision, Ă  faire ses armes en dessin de stylisme en inventant les prochaines tenues de la petite chasseuse de cartes
 Toute une histoire, ce manga ! Sans doute avait mĂȘme un ou deux tomes trainant dans sa bibliothĂšque, si elle cherchait se contenta d’un pĂąle sourire quant Ă  la fin de la phrase de Christofer. S’il n’en avait jamais vraiment parlĂ© en dĂ©tail, elle savait nĂ©anmoins que les dĂ©mĂ©nagements Ă  rĂ©pĂ©titions qu’il avait du subir dans son enfance n’avaient pas Ă©tĂ© toujours des plus joyeux, lorsqu’il s’agissait de s’intĂ©grer parmi les autres enfants. L’entendre parler de cela peinait Gabrielle Ă  chaque fois. Heureusement qu’il y avait la petite française pour lui faire le meilleur accueil possible, aprĂšs tout !Tout s’enchaina ensuite rapidement, alors qu’elle donnait un cours de roulette Ă  Christofer. Si elle s’attendait Ă  voir s’aligner devant elle autant de jetons ? Bien sur que non. Cela devait ĂȘtre la premiĂšre fois qu’elle gagnait Ă  ce jeu de chance, d’ailleurs. Ou plutĂŽt de malchance, pour elle, en temps normal. La surprise sur les traits de son visage laissa rapidement place Ă  l’hystĂ©rie, s’attirant par la mĂȘme occasion quelques regards courroucĂ©s d’autres joueurs. Rabat-joies ! Elle avait bien le droit d’ĂȘtre heureuse d’avoir gagner, aprĂšs pour elle, ce n’était qu’une maigre somme, certes. Mais elle pouvait s’offrir une bonne aprĂšs-midi de shopping, avec cela. Et peut ĂȘtre trainer Christofer jusqu’à une boutique de lingerie
 ? Oui, bon, elle s’emballait un peu trop tout de mĂȘme. Une simple robe suffirait, surtout s’il la trouvait jolie, habillĂ©e comme En fer Ă  cheval, c’est mieux !Ou un vƓu aprĂšs avoir vu une Ă©toile filante. Bien plus romantique, comme mĂ©taphore. Elle se mit alors Ă  rire doucement, levant les yeux au ciel d’un air faussement excĂ©dĂ© et blasĂ©, alors qu’il improvisait un dĂ©guisement de trĂšfle Ă  quatre feuilles. Et aprĂšs, il osait continuer de dire qu’il Ă©tait le plus timide des garçons. Ben tiens. Ce qu’il ne fallait pas Ă©clata alors franchement de rire, fronçant son nez d’amusement, alors qu’il se mettait Ă  dĂ©lirer complĂštement. Apparemment, l’alcool faisait dĂ©jĂ  son effet, comme Ă  chaque fois qu’il portait une boisson qui n’était pas du jus de fruit Ă  ses lĂšvres. Le pauvre, Ă  ne pas tenir le moins du monde l’alcool. Mais elle n’allait pas s’en plaindre, aprĂšs tout, adorant tout ce qu’il pouvait sortir dans ces moments-lĂ , sans vraiment s’en rendre compte. - Heureusement pour toi, je suis d’accord sur les compliments. Le cas contraire aurait Ă©té  GĂȘnant pour ta virilitĂ©, mon chĂ©ri !LĂ©ger regard vers le bas, histoire de le dĂ©stabiliser, avant de se tourner Ă  nouveau vers la table de jeu, faisant glisser quelques jetons sur une case choisie au hasard. Tout n’était que question de chance, aprĂšs tout. Et ce n’était pas comme si elle avait un chiffre fĂ©tiche, non N’empĂȘche, les paroles, c’est bien beau. Mais tu as mis la barre haute pour ce soir, du coup. Balot pour toi !Alors qu’elle portait le verre Ă  ses lĂšvres, elle s’amusa d’un haussement de sourcils et d’un sourire en coin, tout ce qu’il y avait de plus provocateurs. Puis, entendant le croupier lancer le jeu, et donc la boule, elle se tourna Ă  nouveau lĂ©gĂšrement vers la table, pour voir tout de mĂȘme le Et
 Perdu. Nul. J’peux avoir un bisou de consolation ? InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mer 7 Avr - 517 Oh, fer Ă  cheval, trĂšfle Ă  quatre feuilles, souhait ou patte de liĂšvre, c'Ă©tait peu important. Quoi que bon, il se passerait bien de la patte de liĂšvre, en fait. Reste que si lui pouvait servir de porte-bonheur, alors il avait tout vu. Enfin, c'Ă©tait assurĂ©ment une coĂŻncidence que Gaby ait gagnĂ© ce montant alors qu'il se trouvait prĂšs d'elle, mais c'Ă©tait quand mĂȘme mignon de voir ça comme un petit transfert de magie quelconque. Disons que ça cadrait avec la cĂŽtĂ© mignon s'Ă©vapora cependant assez rapidement quand, comme Ă  son habitude, Christofer insĂ©ra involontairement un double-sens Ă  ses paroles. Alors qu'il tentait de parler comme un gentleman, en plus ! Il avait vraiment le don de sortir les pires conneries aux pires moments. Au moins, rien de vexant. Cela ne l'empĂȘcha Ă©videmment pas de rougir, rĂ©action qu'il aurait probablement pour une bonne partie de la soirĂ©e s'il dĂ©cidait de se reprendre un autre verre d'un alcool quelconque, et un autre, et... voilĂ . Faudrait qu'il se mette Ă  la biĂšre, ce serait moins concentrĂ© et il pourrait boire plus longtemps que s'il privilĂ©giait les shooters et les cocktails de filles comme il le faisait en gĂ©nĂ©ral. Finir comateux et la bouche pleine de vomis sur le canapĂ© de Gabrielle ne lui plaisait pas particuliĂšrement comme plan pour la nuit, surtout pas aprĂšs ce qu'il venait de sortir lĂ . – Mhh, j'vois pas pourquoi tu perdrais ton temps avec moi si ça avait Ă©tĂ© le cas contraire, justement. On achĂšte pas tout avec de la gentillesse, dans la de "Personnellement, j'ai jamais perdu mon temps avec un gars dans ce fameux cas contraire". Fou comme il savait camoufler ses pensĂ©es, non ? Enfin bref, c'en Ă©tait la traduction, mais l'arriĂšre-pensĂ©e se fit un peu plus subtilement, moins prĂ©cise. Bien qu'elle Ă©tait quand mĂȘme lĂ , Ă©videmment. Et qu'il valait franchement mieux ne pas l'exprimer Ă  haute voix. N'empĂȘche, ce n'Ă©tait pas l'envie qui manquait de parfois commenter un peu plus que nĂ©cessaire un peu tout et n'importe quoi concernant les garçons. S'ils Ă©coutaient un film et que Gaby trouvait l'acteur principal absolument Ă  croquer, il se retenait de dire qu'il Ă©tait "absolument d'accord, tu m'as vu ces fesses ? J'suis amoureux de lui depuis que je l'ai vu dans tel film !" mĂȘme s'il le pensait bien souvent. Il se retenait de dire que son coeur fondait chaque fois qu'il voyait Johnny Depp, ou encore de baver sur certaines pubs de sous-vĂȘtements pour hommes dans les magazines. Parce que s'il avait Ă©tĂ© en couple avec un garçon, ça aurait Ă©tĂ© normal de faire ça, mais pas alors qu'il sortait avec une fille et qu'il Ă©tait donc en principe hĂ©tĂ©ro. Gaby savait qu'il Ă©tait bi, d'accord -quoiqu'elle ne savait pas Ă  quel point il en Ă©tait et qu'il ne savait pas ce qu'elle croyait en fait-, mais ça aurait Ă©tĂ©... Ă©trange ? Ou plutĂŽt, un malaise, c'est probablement le mot.– La barre haute ? La barre est jamais trop haute, crois-moi. Si je l'ai placĂ©e lĂ , c'est que j'en suis capable. L'Ă©chec, je connais pas. Tu devrais le que vrai, mais lĂ , il parlait en gĂ©nĂ©ral. Pas d'une façon vaniteuse, simplement d'une façon trĂšs... rĂ©aliste. Parce qu'il constatait ; il constatait le fait qu'il n'Ă©chouait pas, qu'il ne savait pas Ă©chouer. À l'Ă©cole, il avait besoin de ses A. C'Ă©tait nĂ©cessaire, ça le gardait en vie. Il Ă©tait comme ça, Tofer. Capable de faire n'importe quoi du moment qu'il rĂ©ussissait. Mais pas rĂ©ussir juste pour Ă©viter d'Ă©chouer, non rĂ©ussir bien, trĂšs bien, trop bien. Les gens n'aiment pas toujours les intellos, et il avait assurĂ©ment droit Ă  son hate club mĂȘme s'il gardait le plus possible ses rĂ©sultats pour lui. AprĂšs tout, il n'excellait pas pour son entourage, il excellait pour lui-mĂȘme. C'Ă©tait valable pour tout, pas seulement pour l'Ă©ducation. Il regarda Gabrielle perdre sa mise, se disant qu'il ne pouvait en effet compter que sur lui-mĂȘme pour rĂ©ussir. La chance Ă©tait trop capricieuse et le hasard Ă©tait une des seules choses Ă  vraiment savoir le dĂ©molir. Il accĂ©da Ă  la requĂȘte de sa rouquine, se penchant presque instinctivement pour l'embrasser, mais aussi la serrer un peu contre lui, parce qu'il en avait envie. – J'vais me chercher un autre truc Ă  boire. Tu veux quelque chose ?Chris posa une seconde les yeux sur ce que Gaby buvait, constatant qu'elle Ă©tait loin d'avoir fait aussi vite que lui pour tout ingurgiter. Ce qui Ă©tait une bonne chose. Mais mieux valait proposer quand mĂȘme.– Essaie le mars 1989. 7e jour du 3e mois de 89. 7+3+8+9, total de 27. Il aimait bien compter sur ce modĂšle. Sinon vingt ans le quatorze fĂ©vrier deux-mille-dix 2+0+1+4+2+1+0, total de 10. Inutile, mais ça l'amusait un peu. Enfin, pas beaucoup. Ou plutĂŽt, absolument pas. C'Ă©tait seulement une habitude. Une manie, presque, comme celle de toujours tout ranger, de mettre le rouleau de papier de toilette de façon Ă  ce que le papier dĂ©roulĂ© arrive du haut et non du bas, d'enlever au couteau la peau des pommes pour la manger sĂ©parĂ©ment, d'ĂȘtre incapable de s'endormir sur le dos et de se faire tatouer n'importe oĂč n'importe quand. Ahem. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Jeu 8 Avr - 1345 Comme toujours aprĂšs quelques gorgĂ©es d’alcool, il ne pouvait empĂȘcher les paroles de sortir de sa bouche, sans se rendre compte de ce qu’il racontait. Elle adorait cela. Surtout avec son petit temps de rĂ©action, avant de ne se rendre compte de ce qu’il racontait et d’en rougir. Elle trouvait toujours aussi adorable de voir ses joues se tintant de rouge avec timiditĂ©, simplement parce qu’il parlait plus vite qu’il ne pensait. Adorable et amusant Ă  la fois pour la demoiselle, qui ne pouvait s’empĂȘcher de sourire – voire mĂȘme d’avoir un petit rire – Ă  chaque fois. AprĂšs tout, c’était toujours assez plaisant de l’entendre dire le fond de sa pensĂ©e, de se lĂącher ainsi en sa La gentillesse n’achĂšte pas tout, en effet. Mais tes dons en mĂ©nage sont un dĂ©tail non nĂ©gligeable, je l’ bon, enfin, ce n’était pas non plus comme si elle sortait avec lui pour qu’il nettoie son appartement Ă  l’Ɠil, non plus. Mais c’était toujours mieux que d’avouer qu’elle restait avec lui pour leurs joyeuses parties de jambes en l’air. En fait, non, cela ne devait pas ĂȘtre beaucoup mieux. Mais mieux valait ne pas se mettre Ă  faire la liste des dix bonnes raisons de continuer Ă  sortir avec Christofer Green maintenant. Certes, cela aurait pu se prĂȘter au contexte de la Saint Valentin. Mais cela aurait surtout Ă©tĂ© digne d’un mauvais film Ă  l’eau de rose, bien niais et ridicule. Mieux valait donc Ă©viter cela et le garder pour soit. Simple question de dit toujours placer la barre haute, elle ne put que confirmer. En effet, et dans tous les domaines. C’était d’ailleurs pour cela qu’elle prĂ©fĂ©rait ne pas ĂȘtre Ă  ses cĂŽtĂ©s lorsqu’il Ă©tudiait ses cours. Le tout devenait rapidement ingĂ©rable pour la demoiselle, surtout lorsqu’il Ă©crivait. C’était mĂȘme plus que du perfectionnisme, Ă  un stade. Elle prĂ©fĂ©rait donc qu’il fasse cela chez lui ou Ă  la bibliothĂšque de l’universitĂ©, plutĂŽt que de finir par lui hurler dessus parce que, quoi qu’il arrive, il aurait la meilleure note de toutes maniĂšres. - Tu oublies juste cette fois oĂč je t’ai battu Ă  Mario Kart
 Mais oui, je sais que le mot Ă©chec ne fait pas partie de ton vocabulaire, Ă  Ă©trangement, ils avaient dĂ©cidĂ© d’un commun accord de ne plus jamais jouer aux jeux vidĂ©os ensemble, aprĂšs ce jour lĂ . Alors qu’elle perdit sa mise, il accepta sans rechigner le bisou de consolation, se penchant vers elle pour l’embrasser et la serrer doucement contre lui. Cela devait bien ĂȘtre le numĂ©ro un de sa fameux liste, cela. Les petits moments de ce genre, doux et adorables, dont elle ne pouvait plus se passer. Depuis qu’ils sortaient ensemble, tout n’était que douceur, sans une seule dispute, le vrai pays des Calinours. Ce calme, auquel Gabrielle n’avait jamais Ă©tĂ© habituĂ©e, lui plaisait, l’ regards se posĂšrent en mĂȘme temps sur le verre de Gabrielle, presque toujours aussi rempli. Elle s’en serait presque fĂ©licitĂ©e, d’ailleurs. Ce n’était pas le genre de soirĂ©e Ă  laquelle elle participait d’habitude, oĂč le but premier Ă©tait de souler le plus rapidement possible Ă  la vodka. Cela, elle le rĂ©servait pour ses virĂ©es avec Enzo. Avec Christofer, elle prĂ©fĂ©rait faire la petite fille sage et bien Ă©levĂ©e, et non celle qui enfilait les shooters plus vit que son ombre en riant comme une dĂ©mente. Simple question de Non, ça va aller, merci. Et euh
 Le 27, tu dis ?Ne cherchant pas Ă  comprendre, elle posa docilement quelques jetons sur la case en question, alors que lui retournait se chercher une boisson au bar. Se retrouvant seule, Gabrielle se risqua Ă  quelques petits regards Ă  droite et Ă  gauche, au cas oĂč elle tomberait sur quelqu’un qu’elle connaissait. Mais elle ne rencontra que le regard Ă©trange d’une demoiselle qu’elle ne connaissait pas, ce qui la fit soupirer. Merde, ne pouvait-elle pas trouver son couple tellement adorable », comme tout le monde ? Non, toujours la mĂȘme rengaine de l’adulte sortant avec un Ă©tudiant. Cela devenait presque lassant, Ă  force. AprĂšs tout, ce n’était pas comme si elle faisait du dĂ©tournement de mineur
 Enfin, Christofer revint bien vite avec son nouveau verre, permettant Ă  Gabrielle d’oublier le On bouge ? Je ne sais pas combien de temps t’avais prĂ©vu de rester ici mais on pourrait rentrer plus tĂŽt que prĂ©vu, non ? Enfin, aprĂšs m’ĂȘtre faite un ou deux millions au poker. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Lun 12 Avr - 111 Ses dons en mĂ©nage ? À croire qu'il n'Ă©tait bon qu'Ă  rĂ©curer des toilettes ! Bon, d'accord, il adorait faire le mĂ©nage, quoiqu'il aimait beaucoup plus ranger. Mais il se doutait bien que ce n'Ă©tait pas la principale raison qui faisait que Gaby ne le lĂąchait plus depuis dĂ©jĂ  plusieurs mois. Tout comme ce qu'ils faisaient dans le lit -et dans la douche, et sur le sofa, et... bref- n'Ă©tait assurĂ©ment pas la principale raison non plus ça avait intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre en 2e sur la liste, par contre. Facile de supposer ce qui Ă©tait en tĂȘte de liste, d'ailleurs, et ça faisait plaisir d'y penser. – Évidemment, je vois pas comment tu pourrais vivre sans mon seconde... deux secondes... trois secondes... Non, celle-lĂ  il ne l'avait pas captĂ© et ne la capterait visiblement pas. Tant mieux, probablement. Ça l'aida Ă  passer au sujet suivant sans avoir ça de scotchĂ© dans l'esprit. Il s'en serait probablement voulu, en fait, pour le tout tourna Ă  la barre qu'il plaçait toujours haute. Et, comme il s'y attendait, Gaby l'avait remarquĂ©. Tout le monde l'avait remarquĂ©. Ce n'Ă©tait pas tant l'idĂ©e de perdre qui dĂ©plaisait Ă  Christofer que celle de ne pas ĂȘtre suffisamment Ă  la hauteur pour avoir rĂ©ussi Ă  gagner. Son but n'Ă©tait jamais vraiment d'ĂȘtre le meilleur, c'Ă©tait seulement d'avoir un rĂ©sultat qui conviendrait Ă  son besoin de perfection. La plupart du temps, ce rĂ©sultat se trouvait Ă  ĂȘtre le meilleur, voilĂ  tout. Par contre, il avait eu un peu de mal Ă  digĂ©rer sa dĂ©faite Ă  Mario Kart. Contre une fille, en plus ! MĂȘme Chelsea, qui Ă©tait pro aux jeux vidĂ©o, n'avait jamais rĂ©ussi Ă  le battre, peu importe Ă  quoi ils jouaient. À quel point Gabrielle pouvait-elle ĂȘtre une geek cachĂ©e pour l'avoir ainsi dĂ©gommĂ© ? Bon, en fait mieux valait mettre ça sur le caractĂšre de la rousse elle avait pris un peu d'avance dĂšs le dĂ©part, et inutile de dire qu'elle Ă©tait violente sur la route, empĂȘchant le pauvre Toffee de la rattraper Ă  cause de toutes les cochonneries qu'elle lui lançait pour le garder Ă  l'Ă©cart. Ouais, vraiment, c'Ă©tait une guerriĂšre. Ou juste une adepte de Yoshi, aussi. Bref.– Honte Ă  moi, rĂ©pondit-il d'une voix se voulant triste et déçue tout en faisant une moue de abandonna cependant bien vite son expression faciale aprĂšs avoir conseillĂ© -ou plutĂŽt proposĂ©- Ă  Gaby de choisir le 27, puisqu'il prit en direction du bar. Il eut droit Ă  un regard interrogateur de la part de la barmaid, probablement Ă  cause du cĂ©leri dans ses cheveux, et il rougit une fois de plus en s'en rendant compte. Hop, un shooter ni vu ni connu, puis retour auprĂšs de Gaby avec une Corona dans les mains. Pas du tout envie de se casser la tĂȘte Ă  choisir un drink qui ne ferait pas trop "fille", quoi de mieux qu'une biĂšre dans ce cas ? Rien, aussitĂŽt qu,il fut revenu, Gaby lui proposa d'Ă©courter leur soirĂ©e. Pas sur le coup, parce qu'apparemment elle voulait s'enrichir encore plus en jouant au poker ou plutĂŽt perdre ses gains..., mais il sentait que ça voulait dire "dans pas trĂšs longtemps". Bah, Ă©videmment que ça lui allait. S'il n'Ă©tait pas lĂ  pour boire jusqu'Ă  en perdre le Nord, il n'avait aucune raison de s'attarder. Cette soirĂ©e Ă©tait surtout une alternative sympathique Ă  un simple repas dans un restaurant, mais la Saint-Valentin n'avait rien de sa fĂȘte favorite et il n'aurait jamais eu un mot Ă  redire s'ils avaient simplement dĂ©cidĂ© de manger des hamburgers veggie pour lui, bien sĂ»r et de regarder un dvd avec le chien sur eux.– Ce que t'es impatiente ! dit-il doucement, se penchant une fois de plus pour l'embrasser dans le cou. Non, Ă©videmment que ça me dĂ©range pas de rentrer plus tĂŽt, du moment que c'est pas pour regarder The Notebook avec un bol de crĂšme qu'il avait vu une fois et fois qui Ă©tait bien suffisante. Mais bon, en fait il ne refuserait probablement rien de ce que mademoiselle pourrait lui proposer. – Allez, go pour le poker dans ce cas, lança-t-il juste avant de se pencher vers Gabrielle pour encore une fois lui faire un cĂąlin de dos, posant sa joue contre l'Ă©paule de la jeune femme. J'vais pouvoir te regarder butter des garçons avec seulement un jeu de cartes, c'est bien. Mais Ă©vite le coup du dĂ©colletĂ©, c'est injuste de faire ça Ă  un homme. Surtout que ce dĂ©colletĂ©-lĂ  il est hommes et leur notion du territoire, han ! Rien Ă  faire contre ça, aprĂšs tout. Évidemment qu'il considĂ©rait que le dĂ©colletĂ© de Gaby Ă©tait juste Ă  lui. C'Ă©tait normal, aussi. RĂ©action que n'importe quel garçon aurait eu, probablement. Et puis, il l'avait dit d'une façon adorable, question de ne pas passer pour plus possessif qu'il ne l'Ă©tait. Il avait vĂ©cu ça, sortir avec quelqu'un de possessif, et il savait que ça n'avait rien d'agrĂ©able. Tout ce qu'il pouvait faire, c'Ă©tait oser espĂ©rer que sa confiance en Gaby avait raison d' il la lĂącha finalement aprĂšs un bisou sur la joue, la prenant par la main gauche alors que la droite l'aidait Ă  boire un peu de sa Corona. En gros, mieux valait qu'elle le traine derriĂšre lui, parce qu'il n'Ă©tait pas tout Ă  fait certain d'oĂč il fallait aller pour tenter sa chance et sa malchance au poker. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mar 13 Avr - 114 Fronçant les sourcils, Gabrielle bloqua sur les paroles de Christofer, se demandant si elle avait bien compris ou non. AussitĂŽt, son regard se porta sur les joues du jeune homme, par rĂ©flexe. Celles-ci ne se teintaient pas de rouge, restant Ă  leur couleur pĂąle habituelle. Elle retint un petit rire, se mordillant lĂ©gĂšrement la lĂšvre. S’il ne se rendait mĂȘme plus compte de ses sous-entendus plus que sexuels, ils n’étaient dĂ©cidĂ©ment pas sortis de l’auberge. Quoi que, cela avait tendance Ă  prouver qu’il n’avait pas les idĂ©es mal placĂ©es, comme Ă  peu prĂšs 90% des garçons
 Mais elle ne savait pas si c’était une bonne chose ou non. Enfin, cela ne l’empĂȘchait pas de tester certaines choses, pourtant. Et prĂ©fĂ©ra de changer de sujet plutĂŽt que de s’attarder sur celui-ci. MĂȘme si voir combien de temps avant que le visage de Christofer tourne au rouge Ă©crevisse lorsqu’elle rĂ©pondait Ă  ses sous-entendus semblait ĂȘtre un loisir Ă  temps plein. Mieux valait ne pas trop le brusquer maintenant, le pauvre. MĂȘme si parler jeux vidĂ©o avec lui n’était sans doute pas la meilleure chose Ă  faire non plus. A vrai dire, elle n’était pas vraiment branchĂ©e pour ce genre de choses, bien trop masculin pour elle Ă  son goĂ»t. Enfin, c’était l’excuse qu’elle donnait. Car c’était surtout des jeux trop peu adaptĂ©s Ă  sa grande nervositĂ©, surtout. Elle avait failli exploser la manette de Christofer, ce jour-lĂ , en s’acharnant dessus, le regard fixĂ© sur la tĂ©lĂ©vision. Il avait suffit d’une carapace rouge bien placĂ©e – et de quelques lĂ©gĂšres remarques salaces pour le distraire - pour entendre le sifflement de ravissement de Yoshi en passant la ligne d’arrivĂ©e
 Et le cri de victoire de Gabrielle en mĂȘme lui sourit doucement, devant son lĂ©ger air déçu, comprenant parfaitement qu’il ne fallait pas remuer le couteau dans cette plaie lĂ . Ah, les hommes et leur Ă©go, toute une histoire
 Il fila bien vite au bar, revenant tout aussi rapidement. Tant mieux, elle ne voulait pas le quitter d’une semelle, ce soir-lĂ . Plus pour la symbolique de la Saint Valentin qu’autre chose. Enfin, surtout parce qu’elle n’avait aucune envie de s’éloigner de lui, prĂ©fĂ©rant mille fois se glisser entre ses bras de gĂ©ant. Avec toutes les possibilitĂ©s qu’un sage cĂąlin pouvait entrainĂ©s par la suite, bien entendu. Quoi que, un simple cĂąlin, installĂ©s dans le canapĂ© du salon devant un dvd, lui aurait tout Ă  fait suffit, ce soir lĂ . Elle voulait de l’adorable pour leur premiĂšre fĂȘte des amoureux en couple. Enfin, mĂȘme si tout cela risquait de dĂ©raper une fois rendus sous les draps pour la nuit, bien ne sem

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